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3,47

sur 61 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
***

Julie-Anne a 15 ans et elle vient d'accepter de se faire interner en hôpital psychiatrique dans un service pour adolescents. Elle est anorexique... Si on ne sait rien de sa vie d'avant, on comprend vite que sa famille est à bout, et que cette solution est celle de la dernière chance. Trouvera-t-elle la force de prendre les 7 kilos qui lui permettront de sortir ?

Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman jeunesse sur un mal qui touche de plus en plus de nos jeunes : l'anorexie.
Charlotte Monnier a une écriture agréable, qui va à l'essentiel et qui saura plaire aux plus jeunes.

Son but n'est pas de perdre ses lecteurs dans la douleur ou la difficulté de vivre des adolescents du service, mais de montrer qu'on peut trouver la volonté de s'en sortir quand on est entouré et qu'on accepte les mains tendues.

Le corps ne se remplit pas que de nourriture, mais aussi de mots et de relations...

Merci à NetGalley et aux Éditions Slalom pour leur confiance...
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Mais je n'ai pas pleuré! Pour avoir accompagné de très près cette sinistre maladie ,l'anorexie, qui touche même des bébés, je sais que tout est compliqué dans ces histoires, du déclenchement jusqu'à la guérison plus que souhaitée avant qu'une famille ne vole en éclats.
Je pense que l'autrice âgée d'une trentaine d'années en a souffert, une pièce d'abord avant ce témoignage aux allures de roman.
Ce livre , relativement bien écrit , on peut croire par une ado bien élevée, n'apprendra rien aux adultes, surtout pas par la forme.
Pourtant je pense sincèrement que le recommander à un ou une ado mal dans sa peau peut lui être agréable de lecture. Violence contenue dans les mots , découverte d'un premier amour peut-être, et d'une telle facilité de lecture!, en à peine 2 heures c'est terminé.
Merci aux Edts Slalom et à Amazon pour cet envoi.
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Julie-Anne a 15 ans est vient de franchir pour la première fois de sa vie les portes d'un hôpital psychiatrique pour enfants. Son problème ? Elle est atteinte d'anorexie mentale, ne s'alimente plus et inquiète terriblement ses proches, qui ne savent plus comment réagir pour la guérir. Julie-Anne entre dans l'hôpital, mais ne sait pas quand elle pourra en ressortir. Son seul objectif : prendre 7 kilos avant de pouvoir revoir ses parents et espérer retourner à sa vie normale. Un défi de taille pour une jeune adolescente dans une période charnière de son existence.

L'histoire commence in medias res : Julie-Anne intègre directement l'hôpital, lecteurs compris. Là-bas, elle y rencontrera d'autres adolescents, qui, comme elle, se veulent du mal et inquiètent leurs proches. Jill, également atteinte d'anorexie, Kévin, qui a fait une tentative de suicide, ou encore les jumeaux, victimes d'un choc traumatique suite au décès brutal de leurs parents. Ils forment à eux tous une bande hétéroclite d'existences complexes et torturés, mais chacun démontre avec ferveur son envie de s'en sortir et d'aller mieux, pour eux-même, mais surtout pour leurs proches. Il est souvent aisé de vouloir aller mieux, mais plus compliqué de mettre en application ce principe. Seuls les plus courageux et téméraires, ceux ayant le plus de volonté pourront se targuer d'y arriver. Jill, par exemple, l'autre pensionnaire anorexique, semble ne pas progresser depuis son hospitalisation. Julie-Anne, qui souffre des mêmes maux que la jeune fille, comprend parfaitement ses blocages et tente de libérer Jill de ses tourments et angoisses. Mais cela n'est pas aisé : l'anorexie est une maladie mentale téméraire.

J'ai déjà pu lire plusieurs ouvrages jeunesse destinés à cette maladie, comme dernièrement Aubrey d'Emma Evrard, ou la biographie de Patrick Poivre d'Arvor, Elle n'était pas d'ici, consacrée à sa fille, malheureusement décédée des suites de cette maladie mentale. Mais je ne l'avais jamais abordée de l'intérieur, c'est-à-dire dans sa voie de guérison, aux côtés de jeunes encadrés par un personnel soignant, qui met tout en oeuvre pour redonner goût à la vie à ses adolescents mal dans leur peau.

Le personnel de l'hôpital est d'ailleurs aux petits soins pour leurs pensionnaires, à qui ils se confient en ouvrant leur coeur sans honte. Une solide amitié naît entre Julie-Anne est Clément, un infirmier, pilier de la jeune fille dans les pires tourments de sa vie. le temps et l'énergie déployés par l'équipe pour sauver ces jeunes est remarquable. Grâce à eux, l'éloignement familial, le chamboulement de leur quotidien et leurs tracas personnels s'en voient allégés. Une belle émulation émane de cet hôpital, qui fait oublier les moments difficiles de l'existence.

J'ai bien aimé me plonger dans le quotidien tempétueux de cet hôpital psychiatrique pour adolescents. Je regrette seulement le manque d'approfondissement de certaines scènes, de certaines émotions, notamment celles de Julie-Anne, qui n'ouvre que très peu son coeur. Nous ne savons pas vraiment pour quelles raisons elle a sombré dans cette maladie, ni comment elle s'y ait prise, depuis combien de temps cela dure, comment elle vit réellement cet enfermement et l'éloignement de ses proches. Je pense que c'est en grande partie dû au fait que je sois maintenant une adulte et que ce livre cible principalement les jeunes adolescents. L'écriture est donc sans fioritures, simple et accessible, l'auteure ne souhaitant pas s'encombrer de détails superflus, pouvant paraître ennuyeux aux yeux de ses jeunes lecteurs. Une prise de position qui malheureusement m'a détachée de l'histoire, rendant tout attachement émotionnel à l'héroïne et aux personnages secondaires assez difficile.

Je regrette également le dénouement final de cet ouvrage. Somme toute, le début est brutal, puisque nous sommes directement projeté dans l'incorporation de Julie-Anne à l'hôpital sans l'avoir connue préalablement ; la fin l'est tout autant. Comme le début, elle est vite expédiée, bâclée. Je voyais le nombre de pages diminuer entre mes mains, alors que l'histoire n'était pas encore terminée, que Julie-Anne se trouvait encore à l'hôpital – je me suis même demandé si l'auteure souhaitait écrire un deuxième tome et faire de son histoire une saga. Mais non. J'aurais aimé que l'auteure nous décrive plus en longueur le processus de guérison de Julie-Anne, afin que l'aspect préventif et sensibilisant du récit puisse être bénéfique aux jeunes qui se sentent mal dans leur peau. Ça n'en reste pas moins une agréable lecture.

Un roman jeunesse optimiste et touchant, qui prouve qu'avec de la volonté, chaque difficulté peut être surmontée. Une histoire préventive, épurée et percutante, idéale pour les jeunes lecteurs, mais sans doute trop simple pour des lecteurs plus avertis.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Au départ, le résumé et le thème de ce livre ne m'enchantaient guère. J'ai quand même dû le lire dans le cadre des Talents jeunesse de Cultura.
J'ai eu du mal au début avec Julie-Anne. J'avais l'impression d'avoir à faire avec une enfant de 8 ans et non une ado de 15 ans. Elle me semblait très naïve et fragile, et je me suis même demandée si elle n'avait pas un problème neurologique.
Néanmoins, plus elle guérissait et devenait positive, plus je l'appréciais. Par contre, l'histoire en elle-même ne m'a fait ni chaud ni froid. La seule note positive qui m'a fait apprécier un minimum ma lecture, c'est le style d'écriture de l'autrice, qui est percutant avec de belles tournures.
Cette lecture peut peut-être émouvoir celles et ceux qui sont touchés par le sujet, pour moi elle ne restera pas dans mes meilleures lectures.
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C'est la couverture et le long titre qui m'ont donné envie de lire Je ne voulais pas vous faire pleurer qui ne sont pas sans rappeler un feel good book à la mode pour adultes ; mais le roman s'adresse à un lectorat bien plus jeune et va traiter d'un sujet bien moins feel good.
Julie-Anne a quinze ans et elle souffre d'anorexie. Elle va être hospitalisée afin de gagner les kilos qui lui sauveront la vie. Dans cet hôpital où les cas plus où moins graves se présentent, se rencontrent, se côtoient et se soignent chacun à leur rythme, les jours n'existent plus ; le temps s'écoule en kilos et Julie-Anne doit en gagner sept pour retrouver ses parents et sa soeur. C'est à travers des échanges de SMS qui ont précédé l'hospitalisation que l'on découvre la démarche de cette dernière pour venir en aide à Julie-Anne.

Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman ultra court qui se lit rapidement parce qu'il est écrit simplement. C'est Julie-Anne qui nous raconte son combat, comme dans un journal intime. La plume de l'auteure qui a écrit son roman comme s'il était parlé a le mérite d'être très naturelle et très fluide. On tourne les pages rapidement, résolument immergé dans l'univers de la jeune narratrice.

Dans Je ne voulais pas vous faire pleurer, Charlotte Monnier n'a pas voulu s'encombrer de superflu. Avec une écriture sans fioriture, elle va droit au but et a visiblement voulu privilégier le fond de son récit : lever le voile sur l'internement des anorexiques en hôpital psychiatrique. Dit comme ça, le roman a l'air d'être dur et impardonnable mais ce n'est pas le cas du tout et l'auteure sait traiter le sujet sans lourdeur, ce qui est relativement appréciable !

Julie-Anne fait de nombreuses rencontres et on apprécie, rempli de curiosité, découvrir les jeunes personnages qui vont graviter autour d'elle mais aussi les soignants, tous plus attachants les uns que les autres. A travers ses yeux, le quotidien coule de source et le combat est comme gagné d'avance. Mais ce n'est pas sans souffrance car il lui faudra trouver l'envie de se lever le matin, trouver la force d'endurer le manque que provoque l'absence de sa famille et de sa meilleure amie, et, enfin, trouver la capacité à s'adapter à la communauté mais aussi à son propre corps qui se transforme. Julie-Anne n'a aucun tabou lorsqu'elle nous parle de lui. Elle nous parle aussi des pactes conclus avec les soignants grâce auxquels la jeune fille pourra lire le courrier que sa meilleure amie lui a envoyé ; les assiettes sur la table deviennent une monnaie d'échange.

J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Je ne voulais pas vous faire pleurer. Je ne voulais pas est un roman presque trop court qui m'a un peu laissé sur ma faim à cause de son rythme ultra rapide provoqué par de grosses ellipses, par une écriture sans chichi et par l'impression parfois que certaines choses sont survolées. Je pense que c'est à cause de mon âge que j'attendais un peu plus de l'histoire de Julie-Anne mais j'ai tout de même apprécié découvrir page après page l'héroïne de l'histoire de Charlotte Monnier. L'oeuvre de l'auteure remplie de bienveillance et d'espoir a sa place toute trouvée dans les CDI et elle est avant tout un titre à remettre entre les mains des jeunes adolescents pour qui le livre sera très agréable à lire ; il conviendra aux curieux, à ceux qui se questionnent, mais surtout, aux victimes de la maladie. Je ne voulais pas vous faire pleurer, c'est un peu l'épaule sur laquelle nos ados remplis de questions et de mal-être peuvent venir pleurer afin de sentir un peu plus confiants et un peu plus légers lorsque le point final du roman pointe le bout de son nez.

Merci infiniment aux éditions Slalom de m'avoir donné accès au roman sur la plateforme NetGalley. J'avais rencontré cet ouvrage sur la toile et il me tardait de l'ouvrir pour en apprendre plus sur lui.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Récit de Julie-Anne, anorexique de 15 ans, internée dans un hôpital psychiatrique. Un livre court sur l'enfermement, les rencontres, l'adolescence, les relations familiales et amicales. Un peu rapide selon moi et j'aurais aimé que Charlotte Monnier approfondisse un peu les choses mais c'est un bon roman pour les adolescents. #Jenevoulaispasvousfairepleurer #NetGalleyFrance
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C'est un livre pour jeunes lecteurs. Plus particulièrement, jeunes lectrices en général. le thème abordé est bien mené. Cela nous permet d'en apprendre plus sur l'anorexie et sûrement que les jeunes personnes touchées pourrons se reconnaître dans le livre. Malgré ce sujet principal, un autre en découle. Les premières règles. Et les jeunes adolescents (surtout adolescentes mal informées cela peut provoquer des problèmes plus grave comme on peut le voir avec le personnage principal). J'ai beaucoup apprécié ce livre, je pense qu'il est destiné au jeune adolescent, mais qu'il convient parfaitement aux personnes plus âgées. L'écriture est fluide et l'histoire possède des touches de positivités ce que j'apprécie beaucoup dans les livres. Merci beaucoup à Netgalley, pour cette lecture.
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