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EAN : 9782375542323
144 pages
Slalom (16/01/2020)
3.47/5   61 notes
Résumé :
Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur. Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille. Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 61 notes
Je remercie énormément les éditions Slalom pour l'envoi, via net galley, du roman Je ne voulais pas vous faire pleurer de Charlotte Monnier.
Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents.
Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur. Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille.
Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré tout, s'y amuser.
Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et... une passion inattendue....
Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman pour adolescents qui aurait pu être très poignant. Le sujet abordé est important car beaucoup d'adolescents et adolescentes sont anorexiques. J'ai déjà lu plusieurs ouvrages mettant en scène des adolescents atteints de cette maladie, qui m'a toujours touché. Je n'ai jamais été anorexique mais la nourriture et moi, c'est tout un poème lol Je suis très intéressée par les romans mettant en scène des troubles de la nourriture car quelque part, cela me parle.
Et ici, je trouve que Charlotte Monnier survole un peu le sujet de l'anorexie ; elle n'approfondit pas assez c'est dommage.
On suit cette jeune fille de 15 ans à son arrivée dans une unité psychiatrique. C'est assez froid, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à elle. On ne ressent pas suffisamment sa souffrance. On la ressent un peu, notamment lors de sa prise de poids, toutefois il est assez difficile de s'attacher à elle.
Par contre, le ton est vraiment celui d'une enfant de quinze ans mal dans sa peau. L'autrice a réussit à bien cerner son personnage.
En fait, c'est une jolie histoire qui montre plus l'inquiétude de l'entourage, la vie des ses adolescents dans ce genre d'unité, les difficultés du personnel que la vraie souffrance de cette jeune fille.
Ce n'est donc pas tout à fait ce que je pensais lire, malgré tout j'ai apprécié ma lecture. J'ai une petite sensation d'inachevé en refermant ce livre, c'est pour cela que je ne vais mettre que trois étoiles et demie.
Mais je le recommande :)
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***

Julie-Anne a 15 ans et elle vient d'accepter de se faire interner en hôpital psychiatrique dans un service pour adolescents. Elle est anorexique... Si on ne sait rien de sa vie d'avant, on comprend vite que sa famille est à bout, et que cette solution est celle de la dernière chance. Trouvera-t-elle la force de prendre les 7 kilos qui lui permettront de sortir ?

Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman jeunesse sur un mal qui touche de plus en plus de nos jeunes : l'anorexie.
Charlotte Monnier a une écriture agréable, qui va à l'essentiel et qui saura plaire aux plus jeunes.

Son but n'est pas de perdre ses lecteurs dans la douleur ou la difficulté de vivre des adolescents du service, mais de montrer qu'on peut trouver la volonté de s'en sortir quand on est entouré et qu'on accepte les mains tendues.

Le corps ne se remplit pas que de nourriture, mais aussi de mots et de relations...

Merci à NetGalley et aux Éditions Slalom pour leur confiance...
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Je ne voulais pas vous faire pleurer est un court roman traitant de l'anorexie d'une jeune adolescente. le roman commence par l'entrée à l'hôpital psychiatrique de Julie-Anne. Pour retrouver sa vie de jeune adolescente de 15 ans, elle devra prendre sept kilos, défi qui lui semble impossible à atteindre au premier abord. Pour cela, il faudra du temps, de l'accompagnement ainsi que beaucoup d'amitié.

Je ne voulais pas vous faire pleurer est un roman très court de seulement de 140 pages qui va à l'essentiel. Charlotte Monnier nous propose un roman qui traite l'anorexie de façon plutôt intelligente et qui saura intéresser les adolescents par sa plume fluide et bienveillante. Malgré son titre, le roman ne se veut pas tire-lame et est plein d'espoir. Julie-Anne trouvera sa rédemption dans les nouvelles rencontres qu'elle fera dans cet hôpital, rencontres aussi (parfois même plus) écorchées qu'elle ainsi que dans tout le soutien de sa famille et de sa meilleure amie qui l'attendent impatiemment dehors. Écrit principalement à la première personne, nous suivons réellement l'évolution psychologique de cette adolescente qui, enfin, apprend à connaître et à aimer son corps.
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Julie-Anne a 15 ans est vient de franchir pour la première fois de sa vie les portes d'un hôpital psychiatrique pour enfants. Son problème ? Elle est atteinte d'anorexie mentale, ne s'alimente plus et inquiète terriblement ses proches, qui ne savent plus comment réagir pour la guérir. Julie-Anne entre dans l'hôpital, mais ne sait pas quand elle pourra en ressortir. Son seul objectif : prendre 7 kilos avant de pouvoir revoir ses parents et espérer retourner à sa vie normale. Un défi de taille pour une jeune adolescente dans une période charnière de son existence.

L'histoire commence in medias res : Julie-Anne intègre directement l'hôpital, lecteurs compris. Là-bas, elle y rencontrera d'autres adolescents, qui, comme elle, se veulent du mal et inquiètent leurs proches. Jill, également atteinte d'anorexie, Kévin, qui a fait une tentative de suicide, ou encore les jumeaux, victimes d'un choc traumatique suite au décès brutal de leurs parents. Ils forment à eux tous une bande hétéroclite d'existences complexes et torturés, mais chacun démontre avec ferveur son envie de s'en sortir et d'aller mieux, pour eux-même, mais surtout pour leurs proches. Il est souvent aisé de vouloir aller mieux, mais plus compliqué de mettre en application ce principe. Seuls les plus courageux et téméraires, ceux ayant le plus de volonté pourront se targuer d'y arriver. Jill, par exemple, l'autre pensionnaire anorexique, semble ne pas progresser depuis son hospitalisation. Julie-Anne, qui souffre des mêmes maux que la jeune fille, comprend parfaitement ses blocages et tente de libérer Jill de ses tourments et angoisses. Mais cela n'est pas aisé : l'anorexie est une maladie mentale téméraire.

J'ai déjà pu lire plusieurs ouvrages jeunesse destinés à cette maladie, comme dernièrement Aubrey d'Emma Evrard, ou la biographie de Patrick Poivre d'Arvor, Elle n'était pas d'ici, consacrée à sa fille, malheureusement décédée des suites de cette maladie mentale. Mais je ne l'avais jamais abordée de l'intérieur, c'est-à-dire dans sa voie de guérison, aux côtés de jeunes encadrés par un personnel soignant, qui met tout en oeuvre pour redonner goût à la vie à ses adolescents mal dans leur peau.

Le personnel de l'hôpital est d'ailleurs aux petits soins pour leurs pensionnaires, à qui ils se confient en ouvrant leur coeur sans honte. Une solide amitié naît entre Julie-Anne est Clément, un infirmier, pilier de la jeune fille dans les pires tourments de sa vie. le temps et l'énergie déployés par l'équipe pour sauver ces jeunes est remarquable. Grâce à eux, l'éloignement familial, le chamboulement de leur quotidien et leurs tracas personnels s'en voient allégés. Une belle émulation émane de cet hôpital, qui fait oublier les moments difficiles de l'existence.

J'ai bien aimé me plonger dans le quotidien tempétueux de cet hôpital psychiatrique pour adolescents. Je regrette seulement le manque d'approfondissement de certaines scènes, de certaines émotions, notamment celles de Julie-Anne, qui n'ouvre que très peu son coeur. Nous ne savons pas vraiment pour quelles raisons elle a sombré dans cette maladie, ni comment elle s'y ait prise, depuis combien de temps cela dure, comment elle vit réellement cet enfermement et l'éloignement de ses proches. Je pense que c'est en grande partie dû au fait que je sois maintenant une adulte et que ce livre cible principalement les jeunes adolescents. L'écriture est donc sans fioritures, simple et accessible, l'auteure ne souhaitant pas s'encombrer de détails superflus, pouvant paraître ennuyeux aux yeux de ses jeunes lecteurs. Une prise de position qui malheureusement m'a détachée de l'histoire, rendant tout attachement émotionnel à l'héroïne et aux personnages secondaires assez difficile.

Je regrette également le dénouement final de cet ouvrage. Somme toute, le début est brutal, puisque nous sommes directement projeté dans l'incorporation de Julie-Anne à l'hôpital sans l'avoir connue préalablement ; la fin l'est tout autant. Comme le début, elle est vite expédiée, bâclée. Je voyais le nombre de pages diminuer entre mes mains, alors que l'histoire n'était pas encore terminée, que Julie-Anne se trouvait encore à l'hôpital – je me suis même demandé si l'auteure souhaitait écrire un deuxième tome et faire de son histoire une saga. Mais non. J'aurais aimé que l'auteure nous décrive plus en longueur le processus de guérison de Julie-Anne, afin que l'aspect préventif et sensibilisant du récit puisse être bénéfique aux jeunes qui se sentent mal dans leur peau. Ça n'en reste pas moins une agréable lecture.

Un roman jeunesse optimiste et touchant, qui prouve qu'avec de la volonté, chaque difficulté peut être surmontée. Une histoire préventive, épurée et percutante, idéale pour les jeunes lecteurs, mais sans doute trop simple pour des lecteurs plus avertis.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Julie-Anne, qui déteste qu'on l'appelle par son prénom, vient d'être hospitalisée pour son anorexie mentale et nous la suivons à travers son journal intime qui intègre également des correspondances de sa mère et ses amies sur elle. du coup, le lecteur a un regard croisée sur le destin de Julie-Anne. Elle a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur. Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille.
Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré tout, s'y amuser. Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et... une passion inattendue. Ce récit de vie est poignant et donne une vision sociétale d'une maladie qui touche plus d'adolescent que nous imaginons.
#jenevoulaispasvousfairepleurer # netgalleyfrance
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Ils ont gardé mon téléphone.
On avait rendez-vous à onze heures du matin. C’était un mercredi. Je l’attendais depuis longtemps, ce rendez-vous. Maman aussi, mais papa un peu moins. Maman s’était tellement battue pour l’obtenir. Je l’entendais se bagarrer pendant des heures à l’autre bout du fil et depuis deux semaines. En fait, je crois que c’est surtout ma sœur qui a tenu à ce qu’on le prenne, ce rendez-vous. Elle s’appelle Marine. Vous n’allez pas tarder à en savoir un peu plus à son sujet. Je l’adore, mais elle ne me facilite pas toujours l’existence.
Au bout du fil, maman ne tombait jamais au bon moment, jamais dans le bon service ni sur le bon répondeur. Elle soupirait, disait : « C’est pas croyable, c’est pourtant pas la mer à boire que de parler à un humain. » Et puis, elle ne savait pas s’il fallait presser la touche 2 ou 3. « Ils vont nous rendre cinglés à la fin. Est-ce qu’on peut parler à quelqu’un encore ici ou c’est plus possible ? On vit vraiment dans un monde de fous ! »
Puis elle raccrochait en prononçant des mots en suisse-allemand, parce que maman est née là-bas et que je m’en souviens principalement quand elle s’énerve. Enfin, « là-bas ». C’est pas si loin non plus, on reste en Suisse, mais quand même. Là-bas, ils ont une langue qui chante beaucoup et qu’on ne parle nulle part ailleurs. C’est peut-être pour ça que je la comprends bien, cette langue : parce que j’aime la musique et qu’elle m’aide à savoir quand maman chante la mélodie de la colère.

L’écran affichait donc exactement onze heures zéro zéro quand ils ont pris mon téléphone. Mme Lepoivre m’a dit : « Celui-là, on va le garder, d’accord ? Éteins-le complètement et on te le rendra après tout ça. »

Après tout ça. Ouais. À ce moment-là, je crois qu’elle-même ne savait pas ce que « tout ça » allait devenir.
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Les filles restent parfois des heures à choisir un filtre sur Instagram. Elles hésitent mille ans. Ça n'est jamais bien, jamais "assez mieux" que la photo originale. Elles sont fatiguées, elles aussi, je m'en rends bien compte. Puis elles ont peur. Chaque selfie qu'elles publient sur leur profil est peut-être celle qui leur fera subir l'humiliation suprême de n'être pas "likée", pas "validée" par le tribunal virtuel de la beauté. Je n'ai même pas l'impression que les garçons trouvent ça particulièrement attirant.
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"Tomber amoureuse."
C'est tout de même étrange comme expression, mais maintenant que je pensais l'avoir vécu, je crois que je la comprenais. En fait ça n'avait rien de si follement agréable, d'être amoureuse. Ça faisait mal aussi. Ça rendait triste, vulnérable, impuissant. On ne peut rien contre un sentiment amoureux. Il nous emporte comme une vague beaucoup trop haute pour nous. Et il s'abat brutalement sur nos têtes. D'un coup. Et alors, c'est fini, on n'a plus aucun pouvoir sur la situation.
On est tombé.
Amoureux.
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Dehors, on m'avait demandé si j'avais des envies de "scarification". J'avais dû poser la question :
- C'est quoi, la scarification ?
On m'avait expliqué. C'est quand la douleur intérieure est si puissante qu'on cherche à la soulager en se blessant à la surface. C'est écrire sur sa peau ses idées noires et faire saigner son corps avec les griffes du cœur.
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La vie, ce n'est pas passer son temps à prouver au reste du monde qu'on a plus de volonté que les autres et qu'on est cap' de se laisser mourir de faim. Le monde a autre chose à faire que de nous comprendre et de se montrer cool avec nous. Aimant, calme, empathique. Le monde, lui, veut vivre. Il ne nous attend pas.
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