- La tête de Méduse est là, poursuit Persée en tapotant son sac.
- Vraiment ? dit Polydectès d'une voix ironique.
- Vraiment, confirme Persée.
Polydectès soupire :
- Arrête de faire le gamin, Persée. Allez, si ça te fait tellement plaisir, montre-nous ce que tu as apporté.
- À ta place, remarque Persée, je ne ferais pas une telle demande.
- Pourquoi ?
- Parce que même tranchée, la tête de Méduse conserve son pouvoir. Elle change ceux qui la regardent en pierre.
- Alors, je dois te croire sur parole ?
- C'est mieux pour toi.
- Ça suffit, Persée ! Assez plaisanté. Soit tu peux prouver ce que tu prétends, soit tu t'en vas.
- Bien, dit Persée. Tu l'auras voulu !
Dans la cour du palais, les chevaux piaffent et soulèvent la poussière. Certains sont si vifs et si fougueux que les valets ont du mal à les contenir. Persée ne les regarde pas. Tout le monde, en revanche, guette Persée du coin de l'oeil. Il est le seul à être venu les mains vides !
Il a sa tête des mauvais jours avec ses sourcils froncés et sa bouche serrée. Dans es cas là, inutile d'essayer de discuter.
le livre est très bien sa raconte bien l histoire de Persée et la gorgone citation du livre :un cheval!s exclame Doris un cheval,confirme Persée. je vois …murmure doris
La tête de Méduse est à l'abri dans son sac. Manque le plateau. Il décide qu'il s'en passera. C'est en saisissant les serpents à pleines mains qu'il la brandira! Il n'a plus peur à présent.
Dans un coin, trois vieilles femmes sont accroupies. Leurs bras sont squelettiques et leur peau tellement ridée que Persée se demande si elles sont toujours en vie.