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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alan Moore est un genre de mystique. Il s'empaffe donc bien avec H. P. Lovecraft. Paraît que ce qu'il a fait là, c'est inspiré d'un de ses textes. J'en sais rien, je n'ai pas lu le texte en question. Dans la postface, on nous fait une démonstration algébrique pour nous prouver l'intérêt original de ce ressucé. Qu'on arrête de nous emmerder. Soit on comprend l'intérêt, soit on le comprend pas. Moi j'ai compris à moitié.


Alan Moore a fait des trucs qui déchirent leur race. Par exemple « V pour Vendetta » ou « The Swamp Thing ». Un truc, tu comprends où ça va te mener [l'extase mystique]. Avec « Providence », on reconnaît le style direct mais enfin, ça ne fait pas tout. Déjà, quand je lis une BD, c'est pas pour me taper parfois 10 pages de texte avec de petits caractères, surtout lorsque celles-ci ne font que paraphraser ce qui vient de se passer en beaucoup mieu, en phylactères et illustrations. On avait compris, mec, pas la peine de nous faire la redite en version narration.


Je crois qu'en gros, Alan Moore a voulu replacer un récit de Lolo au fin fond de la vieille Amérique pourrie des cowboys consanguins. Il illustre ainsi le principe de récit fantastique : intrusion d'un événement extraordinaire au milieu de l'ordinaire. Mais en fait, Lovecraft nous a appris que l'extraordinaire n'était qu'une apparence prise par l'ordinaire de traviole, celui qu'on préfère rejeter aux confins du surnaturel dans l'espoir qu'un truc comme ça ne reviendra plus jamais. Raté chéri.


Voilà, c'est bien mais pas de quoi se branler la nouille.
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Alan Moore est vraiment incroyable! Il n'y a personne qui lui arrive à la cheville. Vous lui donnez une histoire, il en fait un chef d'oeuvre incroyable mais souvent en total décalage avec l'histoire initiale.
Ici, il s'empare de l'univers de Lovecraft et le transpose dans une Amérique profonde (très profonde) on effleure les choses, on avance à petits pas en suivant un journaliste secret mais mu par une certaine ambition personnelle.
C'est très bon, c'est dense mais j'avoue avoir perdu le fil par moment.
De nombreuses questions sont posées et je me réjouis d'en découvrir les réponses (ou pas, après tout, c'est quand même du Lovecraft).
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New York, 1919. Afin de remplir au plus vite une demi-page du New York Herald, le journaliste Robert Black propose de faire un article sur le lien entre le livre Sous le monde et une étrange vague de suicides parmi les lecteurs de l'ouvrage. Pour ce faire, il contacte un certain Docteur Alvarez, qui avait jadis écrit un papier sur le sujet. C'est le début d'une longue enquête à travers les États-Unis, à la recherche d'un mystérieux tome alchimique…

À l'instar de Neonomicon, ce nouvel ouvrage d'Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta, La Ligue des Gentlemen extraordinaires, From Hell) rend hommage à H.P. Lovecraft. En multipliant les références au travail et à la vie du célèbre écrivain américain, Moore plonge immédiatement le lecteur dans un univers lovecraftien, tout en créant des liens avec ses précédents comics, The Courtyard et Neonomicon.

Si le personnage principal, homosexuel et attiré par le surnaturel, sort déjà des sentiers battus de l'époque, son enquête littéraire l'amène à croiser des gens encore bien plus étranges, voire malsains. Ce road-trip à travers le pays permet à l'auteur de mettre à nu les dessous d'une Amérique occulte, tout en évoquant des sujets délicats tels que le nazisme, la Shoah ou l'inceste. La présence de textes, principalement issus du journal intime de Robert Black, à la fin de chaque épisode augmente encore la densité et la richesse du récit. de prime abord, ces ajouts peuvent sembler redondants, mais ils viennent compléter utilement chaque chapitre et offrent des points de vue différents particulièrement intéressants, tout en partageant le ressenti du héros et en approfondissant les idées de Moore.

Classé dans le genre horrifique, l'album ne propose cependant pas une forme d'épouvante explicite, mais plutôt latente, enfuie et omniprésente. le réalisme froid du dessin de Jacen Burrows contribue à ce titre à installer une paranoïa grandissante au fil des pages.

Indispensable pour les fans de H.P. Lovecraft !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Moui alors pour l'instant je ne suis pas vraiment convaincu ... Je continue ma découverte des oeuvres d'Alan Moore et me suis cette fois-ci plongé dans Providence.

Je ne connais que peu de choses de Lovecraft alors il est probable que je passe à côté de pas mal de références, ce qui sera peut-être dommage pour mon expérience de lectures. On suit ici Alan Black, un journaliste, qui cache des secrets, et qui cherche à écrire.

Le projet m'intéressait et les dessins me plaisent mais jusqu'ici l'histoire ne m'a pas vraiment convaincu, c'est parfois un peu confus, de longues pages de textes concluent les tomes à l'intérieur de l'intégrale et viennent ralentir la lecture.

Je vais m'accrocher et j'espère mieux rentrer dans l'histoire par la suite.
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