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4,02

sur 263 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En panne d'inspiration ces derniers jours pour rédiger mes chroniques...

Avec un peu de retard par rapport à ma lecture, voici en quelques mots mon ressenti.

Cachemire rouge m'a fait penser à La tresse de Laetitia Colombani, à savoir un petit roman simple et efficace qui parle de sujets d'actualité.
Ce pull en cachemire qui voyage et sert de fil rouge au récit nous fait rencontrer des personnages de tous milieux et de toutes classes sociales.
De la déforestation à l'éthique commerciale, en passant par la traite des êtres humains, il nous rappelle que nous devons être vigilants en toutes choses.
Avec son petit côté dépaysant qui nous emmène dans les montagnes de Mongolie et parmi les élevages de chèvres, il m'a fait passer un sympathique moment.
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Un peu didactique et convenu, c'est toutefois un joli moment d'évasion. En Mongolie, Bolormaa dont la famille nomade est acculée à se sedentariser en travaillant pour une usine chinoise va traverser tout le continent pour retrouver en Italie la femme qui lui a acheté un pull de cachemire rouge qu'elle avait amoureusement confectionné. C'est avec espoir et détermination qu'elle entreprend ce périple. Et voilà, avec ce nouveau système de critique au nombre de caractères minimum imposés, on se retrouve à faire de bêtes résumés de l'intrigue pour atteindre son quotas de mots, quel dommage.
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Dans les steppes encore sauvages de Mongolie, Bolormaa vit avec sa famille. Éleveurs de chèvres pour y prélever le cachemire tant convoité par les occidentaux. Mais le vent assèche les steppes déboisées par l'homme, le sable et la désertification avancent, les troupeaux se raréfient et les éleveurs sont menacés. Trop appauvris, ils doivent se sédentariser, abandonner ce nomadisme hérité de lignées d'ancêtres. En suivant les préceptes et l'enseignement de sa grand-mère, Borlomaa a appris la teinture naturelle, et comme elle a le droit de prélever un peu de laine, elle teint puis tisse un magnifique pull d'une couleur rouge incroyablement belle et unique. Arrivée à Ordos, en Chine, elle va réussir à le vendre à Alessandra, une styliste italienne qui vient s'approvisionner là pour sa boutique de Prato. Elle va maintenant travailler dans un de ces ateliers appartenant aux chinois qui ont désormais capté le marché du cachemire en Mongolie.

Ce nouvel emploi est une forme d'esclavage moderne, le temps passe et Borlomaa n'en voit pas le bout. Avec sa nouvelle amie Xiaoli, elles décident de partir pour gagner l'Italie. du transsibérien aux camions de passeurs, elles traversent les immenses étendues que l'auteur nous fait découvrir avec elles, avant d'arriver enfin sur leur terre promise. Mais la vie à l'arrivée est-elle un piège, plus difficile que celle abandonnée en Chine ?

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/05/02/cachemire-rouge-christiana-moreau/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Comment nous sommes reliés les uns aux autres, même à des milliers de kilomètres de distance...
La vie de Bolormaa, petite éleveuse de chèvres de Mongolie, ses difficultés, ont des répercussions sur la vie et le travail de deux Italiennes, vendeuses de vêtements de luxe en Italie.
Je n'en dis pas trop pour ne pas déflorer cette histoire de solidarité entre des femmes du bout du monde.
L'histoire peut paraitre simpliste mais elle illustre pourtant bien les effets négatifs/positifs de la mondialisation.
Bien évidemment, on pense au roman "La tresse", de Laetitia Colombani, même si le sujet était différent, et on espère le même destin littéraire à ce joli roman sans prétention, mais qui fait du bien.
Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.
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Un roman qui par bien des aspects ressemble à celui que je viens de lire (La tresse) mais qui malheureusement pour lui (ou plutôt pour moi) est resté un peu dans l'ombre de ce dernier. D'où mon avis un peu mitigé.

Pourtant c'est aussi une belle histoire qui met l'accent sur le lien qui nous unit tous les uns les autres. Pour le coup, j'aurais volontiers rajouter une petite centaine de pages afin de développer davantage les personnages.

Et à l'heure de la sobriété énergétique et des bonnes résolutions récemment prises en matière de consommation et d'éthique, je suis encore une fois déçue de constater que l'être humain est irrattrapable. Un "made in Italy made by Chinese"... J'aurais dû m'en douter.
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Cachemire rouge fait se croiser deux destins : celui de Bolormaa, une jeune fille qui tisse des pulls à partir du cachemire des chèvres qu'elle élève avec sa famille en Mongolie, et celui d'Alessandra, une jeune femme qui tient une boutique dans laquelle elle vend des pulls en cachemire en Italie.

Les premiers chapitres sont très prometteurs. L'immersion dans cette famille au mode de vie nomade et traditionnel est totale. Les paysages mongols sont magnifiquement décrits.

Mais progressivement, l'écriture devient moins exaltante, les personnages moins attachants. Et puis surtout, je n'ai pas adhéré à l'évolution de l'histoire. .

Dans ce livre, l'autrice aborde des thématiques et soulève des réflexions très intéressantes : sédentarisation des nomades, esclavage moderne, statut des femmes, immigration clandestine... J'ai appris de nombreuses choses, notamment sur les relations entre la Mongolie et la Chine, le statut particulier de la Mongolie intérieure, la filière textile.

Même si cela n'a pas été le coup de coeur espéré, ce roman saura trouver son public (ce qu'il a visiblement déjà fait).
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L'histoire nous informe et nous fait voyager. C'est un roman qui se lit facilement ; il est bien écrit et documenté. Il est vrai que les informations sur la vie nomade mongole, le trajet d'une immigrée et la mode à « l'italienne » sont très intéressantes et troublantes. Il y a eu un véritable travail de recherche. A ce propos, le style d'écriture aurait pu être selon moi, plus fluide et coulant lors de certains passages descriptifs. J'ai eu l'impression que l'auteur voulait détailler à certains moments, plus que ce qu'il n'en fallait à l'histoire. Néanmoins, quelques proverbes chinois agrémentent de façon originale, la lecture. Je trouve d'ailleurs dommage que le personnage XiaoLi n'ait pas été plus développé.
Personnellement, j'ai trouvé l'histoire jolie mais un peu « niaise » et peu crédible (mais en soi, ce n'était sans doute pas le but). Je ne me suis pas sentie imprégnée de la perspective que pourrait avoir une jeune mongole mais plutôt de celle qu'aurait une occidentale s'imaginant l'avoir. Il m'a manqué quelque chose. J'ai volé de scènes en scènes trop rapidement. Dès les premières pages, j'avais compris à quoi m'attendre. Peu de réelle profondeur et l'évident happy-ending a été au rendez-vous. Rempli de bons sentiments, ce roman est arrivé tout de même à m'arracher une petite larme. Je suis satisfaite de l'avoir lu et même si ce n'est pas forcément ma tasse de thé, je comprends qu'il ait trouvé son public. En comparaison, j'ai trouvé « La tresse » de Laëtitia Colombani‎ plus subtil et un peu mieux construit.
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