AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253107811
256 pages
Préludes (04/01/2017)
3.72/5   271 notes
Résumé :
Deux jeunes filles réunies à travers les siècles par une mystérieuse partition. Deux cœurs passionnés de musique et de liberté. Une ville, Venise du temps de Vivaldi et aujourd'hui.

À 17 ans, Lionella, d'origine italienne, ne vit que pour le violoncelle, ce qui la distingue des autres adolescents de Seraing, la ville où elle habite en Belgique. Elle peine toutefois à trouver le morceau qui la démarquerait au prochain grand concours Arpèges. Jusqu'au j... >Voir plus
Que lire après La sonate oubliéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (144) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 271 notes
Lionella, d'origine italienne, vit avec ses parents et son frère, à Seraing dans la Province de Liège. Ses aïeux immigrés italiens comme beaucoup sont venus travailler en Belgique. Lionella à 17 ans est déjà une violoncelliste de talent, elle se prépare pour un prestigieux concours international qui se déroulera à Bruxelles. Dans sa famille, la musique est une passion, son père joue du piano et son frère du violon mais c'est elle la surdouée. Lionella ne sait pas quel morceau elle interprètera au concours Arpèges jusqu'au jour où Kevin, son ami d'enfance, lui offre un coffret métallique déniché dans une brocante. Surprise, dans le coffret elle découvre le journal intime de Ada, jeune orpheline vénitienne, élève violoncelliste de Vivaldi, une médaille ainsi qu'une vieille partition, pour violoncelle, dont tout laisse à penser qu'elle serait du Maestro Antonio Vivaldi. Son choix est fait, c'est cette sonate qu'elle interprètera, il ne reste plus qu'à convaincre son professeur. Plongée dans la lecture du journal d'Ada, elle découvre la vie de ces orphelines musiciennes de l'époque baroque du XVIIIe siècle enfermées dans l'anonymat.
Très beau premier roman de Christiana Moreau, artiste peintre et sculptrice.

Challenge Petits plaisirs 2017 – 248 pages
Commenter  J’apprécie          6611
Voici un joli premier roman écrit par une artiste belge sculptrice et peintre qui vit à Saraing , dans la province de Liège .

Se fondant sur des personnages historiques, tout en restant une oeuvre romanesque , vibrante, charmante..., il est fidèle à une époque et aux faits qui s'y sont déroulés .

A l'aide d'archives documentées, l'auteur récrée la personnalité d'Ada, jeune fille infortunée, abandonnée par sa mére, en 1705, confiée "à l'Ospedale Della Pietà, "un hospice de Venise pour filles placées qui y vivaient recluses, à qui on enseignait la musique.....
Elles jouaient comme des anges, du violon, du violoncelle, du cor et de la contrebasse , "dissimulées" derrière des grilles, que l'on peut voir encore aujourd'hui, on accourait de toute l'Europe pour les écouter....
A 17ans ,aujourd'hui, Lionella, d'origine italienne ne vit que pour le violoncelle, ses parents et son frére sont musiciens, son professeur l'a inscrite au concours " prestigieux " Arpèges ", qui s'adresse aux étudiants les meilleurs.
Jusqu'au jour où son meilleur ami Kevin déniche dans une brocante un coffret en métal ,oú gisent une médaille coupée en deux, un journal intime et ...une partition oubliée pour violoncelle qui ressemble à une sonate de Vivaldi....
Nous plongeons alors par chapitres alternés , entremêlant les deux époques, dans le destin d'Ada, en 1723 et celui de Lionalla violoncelliste virtuose, par le biais de la lecture du journal intime d'Ada ......
Nous découvrons les coutumes du carnaval de Venise autrefois, les masques, la cité bruissante de plaisirs, d'intrigues amoureuses, de rencontres discrètes, en rendez- vous secrets, la Sérénissime et ses palais vénitiens , bâtis en briques, habillés de façades de marbre, des demeures éthérées ou pansues, clinquantes ou sobres, romanesques, à coup sûr, de tous styles, byzantin,roman gothique, renaissance ou baroque...
On découvre le libertinage , les bouffonneries , facettes et pantalonnades , tracas et mesquineries quotidiennes qui s'ajoutaient au plaisir des divertissements et des passions qui rythmaient et signaient cette période du monde à l'envers du Carnaval ....
Une mascarade tragi- comique qui chahutait pour un temps les principes de la bienséance ....
Au final, un plongée dans la Venise du temps de Vivaldi, passionnée , éprise de musique et de liberté.Un souffle musical vibrant qui nous fait voyager et rencontrer un des plus grands compositeurs de musique baroque. Un hommage tendre, sensuel, charmant , voluptueux , pétri de douceur et de romantisme, à ces orphelines virtuoses et réputées au XVIII ° siècle , enfermées pour toujours dans l'anonymat .... À ces chants légers, à la fois fougueux , ces voix d'airain , mystérieuses et émouvantes .....des voix profondes et brillantes , derrière une galerie grillagée.....
Une bien belle histoire contée avec finesse , chaleur , intelligence et sensibilité, dont je n'ai pas révélé grand - chose, bien sûr !
Un premier ouvrage prometteur !
Merci à Marylin, mon amie de la médiathéque, j'ai passé un moment trés agréable !


Commenter  J’apprécie          588
Le violoncelle est mon instrument de musique préféré, car tout près de la voix humaine, grave, profond. Cette histoire met en scène des violoncelles, notamment ceux fabriqués par Matteo Goffriller, luthier aussi célèbre que Stradivarius pour les violons.

Le temps d'un peu plus de 200 pages, je suis allée à la rencontre de Vivaldi et des jeunes filles pour lesquelles il écrivait de si beaux airs, les jeunes vierges (obligatoire !) orphelines ou délaissées par leurs parents, éduquées par les soeurs de « l'ospedale della Pieta » de Venise.
J'ai pu aussi mesurer l'écart incommensurable entre ce 18e siècle de luxe, de débauche durant le Carnaval de Venise et de pauvreté, et la ville actuelle de Seraing en Belgique, ville ouvrière et terreau de l'immigration italienne notamment, aux nombreuses cicatrices d'un lourd passé industriel.
De ce choc des contrastes, nait une histoire magique : Kevin, un jeune magasinier de Seraing, découvre au détour d'une brocante un vieux cahier, journal intime d'une pensionnaire de l'Ospedale della Pieta, accompagné d'une partition, et l'offre à son amie Lionella, violoncelliste dans l'âme, devant préparer un grand concours. La lecture de ce journal et l'interprétation de cette musique canaliseront le cours de la vie de Lionella…

Rencontrer Vivaldi au détour des pages m'a plu, ce « prêtre roux » adulé par ses contemporains mais oublié par les générations suivantes jusqu'au milieu du 20e siècle, finalement.
L'histoire en elle-même ne m'a pas passionnée outre mesure, mais elle est malgré tout bien écrite. Même si les jeunes filles sont charmantes et rêvent toutes d'un destin particulier, qu'elles soient du 18e ou du 21e siècle, je les quitte sans regret vu la facture assez convenue et prévisible. J'aurais préféré que l'auteure approfondisse la relation de la vie d'Ada, l'élève appréciée de Vivaldi.

J'oublierai donc assez vite cette sonate, mais pas l'ambiance générée par l'histoire, celle des messes données à la Pieta, où les musiciennes sont dissimulées derrière les grilles dorées… En voici un petit aperçu si vous aimez Vivaldi et Venise
https://www.youtube.com/watch?v=cga¤££¤20De Lionella18¤££¤
Commenter  J’apprécie          5310
Ayant adoré Cachemire rouge de Christiana Moreau, je me suis offert au format poche son tout premier roman : La sonate oubliée.
À 17 ans, Lionella, d'origine italienne, ne vit que pour le violoncelle, ce qui la distingue des autres adolescents de Seraing, la ville où elle habite en Belgique.
Elle peine toutefois à trouver le morceau qui la démarquerait au prochain grand concours Arpèges.
Jusqu'au jour où son meilleur ami lui apporte un coffret en métal, déniché dans une brocante.
Lionella y découvre un journal intime, une médaille coupée et ... une partition pour violoncelle qui ressemble étrangement à une sonate de Vivaldi.
Elle plonge dans le destin d'Ada, jeune orpheline du XVIIIe siècle, pensionnaire de l'Ospedale della Pietà, à Venise, dans lequel «le prêtre roux», Antonio Vivaldi, enseignait la musique à des âmes dévouées.
La sonate oubliée est un roman assez court qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Nous suivons trois personnages : Lionella, une jeune violoncelliste de 17 ans ; son meilleur ami Kevin ainsi qu'une jeune fille orpheline nommée Ada. Celle ci joue du violoncelle, enseigné par Antonio Vivaldi. J'ai beaucoup aimé ces passages qui nous font découvrir Venise au XVIIIe siècle, ainsi que le quotidien d'une jeune orpheline pensionnaire d'une maison réputée. Ada est une jeune fille touchante et attachante. Elle n'a jamais connue ses parents, a été abandonnée dès sa naissance et elle joue de la musique, c'est son destin. Les passages où sont relatées les aventures de la jeune fille sont en italique, ce qui permet de ne pas être perdu.
Lionella est une violoncelliste douée, elle n'a que 17 ans mais est promue à un grand avenir, surtout si elle remporte le concours. Elle peine à trouver le morceau qui la distinguera des autres, jusqu'au jour où son meilleur ami trouve sur un marché aux puces un mystérieux coffret avec une partition, une médaille coupée et le journal d'Ada.
Lionnella est une jeune fille très studieuse, son destin a elle aussi est de jouer du violoncelle. Elle ne vit que pour ça.
Quand à Kevin, il est aussi intéressant de le suivre tout au cours de ce roman. C'est grâce à lui que Lionnella va trouver son morceau pour le concours, et j'ai beaucoup aimé sa personnalité.
Bien que La sonate oubliée ne fasse que 231 pages, les personnalités des personnages sont bien fouillées. L'histoire se tient de la première à la dernière page et je trouve que c'est un bon premier roman.
J'ai aimé l'ambiance, et je suis ravie de ma lecture. Je relirais cette autrice sans aucune hésitation.
Ma note : 5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          354
... Et parfois on tombe sur une jolie histoire qui enchante l'âme par sa lumière, son innocence et la pureté des sentiments qu'elle véhicule.
Lionella, violoncelliste passionnée de 17 ans, compte présenter le concours Arpèges récompensant les meilleurs musiciens mondiaux. Mais elle souhaite y jouer une oeuvre originale qu'elle peine à trouver. Son meilleur ami va l'aider en lui faisant cadeau d'un coffret en métal acheté aux puces, renfermant les partitions d'une antique sonate, la moitié d'une médaille et le journal intime racontant la genèse de cette oeuvre et la vie d'Ada, orpheline du XVIIIe siècle à l'Ospedale della Pietà de Venise où Vivaldi compose ses plus belles oeuvres baroques...
C'est un petit chef d'oeuvre dont les pages glissent entre nos doigts et qu'il est impossible d'abandonner tant l'auteure par son talent sait accaparer notre attention et faire vibrer nos sentiments les plus oubliés. Christiana Moreau aidée d'un laborieux travail de documentation, a le don de raconter la Musique.
Seul bémol, les dernières pages semblent "survolées" et ne sont pas du même niveau que l'ensemble du récit.
Je le recommande vivement pour qui a envie de passer un moment enchanteur !
Prix des lecteurs Club 2017.
Prix du premier roman Rotary Club Cosne-Sancerre.
Prix du premier roman DLVA.
Editions Préludes, le Livre de Poche, 232 pages.
Commenter  J’apprécie          393

Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Le printemps

Voici le Printemps,
Que les oiseaux saluent d'un chant joyeux.
Et les fontaines, au souffle des zéphyrs,
Jaillissent en un doux murmure.

Ils viennent, couvrant l'air d'un manteau noir,
Le tonnerre et l'éclair messagers de l'orage.
Enfin, le calme revenu, les oisillons
Reprennent leur chant mélodieux.

Et sur le pré fleuri et tendre,
Au doux murmure du feuillage et des herbes,
Dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.

Au son festif de la musette
Dansent les nymphes et les bergers,
Sous le brillant firmament du printemps.


Les concerti des Quatre Saisons sont inspirés de tableaux du peintre Marco Ricci. L'origine du texte est incertaine. Certaines sources en attribuent l'écriture à Vivaldi, mais il n'existe pas de certitude à ce sujet.
Commenter  J’apprécie          160
Je n'ai l'idée de rien d'aussi voluptueux,
d'aussi touchant que cette musique : les
richesses de l'art, le goût exquis des chants,
la beauté des voix, la justesse de l'exécution,
tout dans ces délicieux concerts concours à
produire une impression qui n'est assurément
pas de on costume, mais dont je doute
qu'aucun cœur d'homme soit à l'abri.

Ce qui me désolait était ces maudites
grilles, qui ne laissaient passer que des sons,
et me cachaient les anges de beauté dont ils
étaient dignes.

Jean-Jacques Rousseau,
Les Confessions (Livre XII).
Commenter  J’apprécie          200
Il parcourt les calli et les campi, ainsi équipé de sa cape et de ses seaux, pour servir les dames indisposées par un urgent besoin corporel. La dame se tient au-dessus du seau et la grande cape permet de préserver sa dignité pendant qu'elle se soulage. Elle se voit ensuite présenter la pesseta, un torchon pour la toilette. On l'appelle ainsi car c'est à ce moment que le Smerdariol réclame son dû: trois sous sans le torchon, cinq avec, et dix sous pour un torchon propre. Peut-être souhaitez-vous l'essayer ?
-Non, sans façon...
J'aurais préféré mourir du mal de ventre plutôt que de m'exécuter ! Amusé, mon compagnon poursuivait:
_Le produit de la récolte est ensuite vendu aux tisserands qui s'en servent lors de la coloration des tissus pour fixer la teinte par l'azote de l'urée.
( Carnaval de Venise- XVIIIéme siècle )
Commenter  J’apprécie          110
"Bientôt cette gêne ne tarda pas à se mélanger à de l'effroi, de la pitié , de la compassion, et très vite elle fut happée par son histoire, incapable de refermer le recueil de souvenirs dont elle tournait les pages avec l'impression de partager le même envoûtement pour la musique et le violoncelle .
Fascinée, elle était entrée de plain-pied dans sa vie , dans un autre siècle , un autre lieu ......
Elles étaient unies par une passion commune."....
Commenter  J’apprécie          210
C'est donc parée d'un voile, d'un chapeau à larges bords et de la moretta, petit masque ovale de velours noir troué à l'emplacement des yeux, que je sortis ce mercredi de janvier. Un bouton situé à hauteur des lèvres servait à tenir le masque avec les dents, de telle sorte que la personne qui le portait était dans l'obligation de rester muette. En m'affublant de la sorte, la priora s'assurait que je ne parlerais à personne en chemin.
Commenter  J’apprécie          180

Videos de Christiana Moreau (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christiana Moreau
"La sonate oubliée"
autres livres classés : vivaldiVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (562) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..