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3,66

sur 148 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un premier roman ambitieux qui a du style mais qui a eu du mal à me convaincre totalement.
Le livre se divise en 3 parties, les 2 premières sont consacrées aux deux personnages principaux ainsi que sur leur famille et leur origine, permettant ainsi de mieux comprendre leurs aspirations, leur façon de penser, d'agir et leurs désirs.
La dernière partie relate la rencontre de ces deux personnages et de ce qu'il va advenir.
J'ai trouvé les deux premiers tiers du romans longs, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, pourtant l'auteure prend le temps de les développer. le dernier tiers est plus intéressant, plus rythmé.
Par contre pour les passionnés de chevaux, ce roman est pour vous. Je n'y connais rien en chevaux, mais je ne peux que vanter les recherches de l'auteure et son rendu accessible sur les différents chevaux, l'élevage des pur-sangs, la sélection des chevaux, le dressage et les courses. Un monde cruel et sans pitié où règne l'argent.
Un roman qui traite donc de plusieurs thèmes : les chevaux, la richesse et les valeurs de la famille, la pauvreté et l'esclavage, la lutte des classes.
Il m'a manqué un petit quelque chose pour être réellement emballée.
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Un roman virtuose d'une implacable noirceur. C'est ce dernier point qui m'a le plus troublé et gêné. le roman se déroule sur plusieurs générations dans l'état du Kentucky. La famille Forge y vit dans une grande demeure coloniale entourée de champs de maïs où travaillent les esclaves . Raciste, conformiste, capitaliste, le pater familia n'hésite pas à attacher son fils au poteau des punitions pour le fouetter dans l'objectif de lui faire comprendre qu'il n'aura dans sa vie qu'un seul projet : suivre le chemin de ses ancêtres et maintenir le capital. Ça fait mal ! Si le père est profondément antipathique, le fils ne l'est guère moins. le racisme vécu comme une supériorité naturelle des blancs sur les noirs donnent des pages stupéfiantes où l'on découvre la façon de penser de l'Amérique blanche d'avant les droits civiques, ça fait mal ! Passionné par les chevaux, le fils (qui s'appelle Henry comme le père) transforme la plantation en élevage de chevaux de courses, toujours convaincu de sa supériorité raciale il reste le digne successeur de ces grands propriétaires. A partir de là se raconte l'histoire de l'élevage des purs sangs, des courses, des paddocks, des poulinières, des derby. Ça se lit même si j'ai souvent sauté des pages car le sport des rois n'est pas ma passion loin s'en faut. Pour les chevaux c'est une forme d'esclavage pour les propriétaires une source de revenu. La prédation toujours.., plus terrible, en parallèle se raconte l'histoire de la lignée des esclaves et là aussi ça fait mal parce que durant tout le roman rien n'allège leur souffrances. Soumission, peur, assassinants, viols, absence d couverture santé, misère, prison … bref c'est presque pénible à lire.

Quand arrive sur la propriété le jeune Allmon hyper doué avec les chevaux on espère que ce métis orphelin de mère abandonné par son père blanc, apportera un peu de rédemption…. Henrietta la fille d'Henry qui elle, en miroir, voit sa mère quitter sa famille pour se remarier en Allemagne, dotée d'une personnalité singulière elle a une vie intérieure riche et complexe , d'une sexualité exubérante elle est séduite par Allmon mais n'attendez pas du romantisme que nenni ça reste désespérément sombre. Bref inceste, mort , haine traversent encore une fois les pages… j'avoue qu'à la fin j'étais épuisée de peine. La fin est flou comme l'eau d'un fleuve la nuit, Allmon vaincu, la seule espérance de ce livre c'est le petit chérubin Samuel qu'on découvre presque à la fin et toujours d'une façon violente . Une lecture pour courageux.se
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"Il y a encore beaucoup de choses que tu n'as pas comprises concernant les femmes.....Je ne dirais pas qu'elles sont par nature intellectuellement inférieures comme le sont les Nègres." "Les femmes noires ne peuvent s'empêcher d'écarter les jambes et mènent le pays à sa perte à force de se multiplier à l'infini. Ils continuent de vivre sur l'argent de l'homme blanc, sauf qu'à présent ils n'ont plus la protection dont ils bénéficiaient quant ils appartenaient à une plantation où à une petite communauté. Ils se retrouvent à vivre comme des rats dans leurs banlieues....."
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