Lucky Luke, tome 14 : Ruée sur l'Oklahoma

Cet épisode fait référence à un fait historique de l'histoire des Etats-Unis. Lucky Luke doit une nouvelle fois faire respecter la loi. Une fois de plus on se retrouve avec des situations tragi-comiques.
Encore un bon moment de lecture et de détente.

Relecture d'une bd culte, une de mes préférées de la période Morris et Goscinny.

Ici Lucky Luke va devoir gérer la conquête de l'Oklahoma tout juste acheté aux indiens (dans la vraie histoire c'est moins drôle).

C'est vraiment très amusant et fun !

J'avais gardé un excellent souvenir de cette BD et ma relecture le confirme : ce tome est dans mon top 3 des aventures de notre lonesome cowboy !

C'était une lecture agréable.
L'intrigue était sympathique et bien scénarisée.
J'ai été un peu étonnée par Jolly Jumper qui n'a pas tout à fait son design habituel, et ne parle pas...mais comme je ne lis par les tomes dans l'ordre, j'imagine qu'il était comme ça au début de la série. Cela me donne envie de lire le premier volume, si j'arrive à le trouver. Ça peut être intéressant de voir l'évolution de la BD.
En tout cas, celui-ci se lit facilement, ça fait sourire, voire rire par moments, et on en demande pas plus.

OK Tier.

Il est un fait établi que les maisons de vacances et autres lieux de hébergement pour voyageurs sillonnant la France accueillent l'hôte de passage avec quelques monuments de la culture franco-belge...
Cette fois-ci, ce sera un Lucky Luke inconnu, plaisant, dans la lignée des plus fameux de la série, sans prétention et qui remplit très bien son rôle de detendre le voyageur fatigué...
Pas de Dalton pour pimenter la vie de Lucky mais quelques personnages du même acabit quand même.

Déçu par cet album, j'ai trouvé qu'il ne s'y passait pas grand chose. Très peu de gags, même pas trouvé de quoi mettre une citation. Une baisse de régime alors que la qualité s'améliorait jusqu'à présent au fur et à mesure. Espérons que le prochain relèvera le niveau.

Suite à l'achat d'un nouveau territoire, les colons se pressent en masse pour conquérir de nouvelles terres, et Lucky Luke est envoyé en mission pour superviser cette ruée sur l'Oklahoma.
Une histoire sympathique qui nous fait rencontrer un personnage à l'égal d'Averell dans sa bêtise (mais tout comme lui se révélera finalement moins bête que ses frères).

Cet album de Lucky Luke qui travaille une nouvelle fois pour les riches promoteurs américains a un intérêt car il est basé sur un épisode de l'histoire américaine. "En 1889, des centaines de milliers de colons européens se sont partagé les territoires indiens en prenant part au Land Run, une furieuse cavalcade dans les plaines de l'Oklahoma". Cf : geo.fr.
L'impatience et les combines des uns pour être le mieux servi sert de base à cette histoire. Lucky Luke est toujours épris de justice... sauf envers les indiens.

La participation de René Goscinny semble sujette à caution à ce tome intitulé "La Ruée vers l'Oklahoma" et publié en 1958. Je n'ai pas aimé le pitch qui fait la part belle à la connerie humaine : après des négociations de dupes avec les Amérindiens, le gouvernement américain a refourgué les terres de l'Oklahoma qui ne sont pas jugées assez bien pour ceux qui sont blancs et chrétiens, mais finalement il change d'avis et les reprends après de nouvelles négociations de dupes et organisent leur colonisation selon le principe du premier arrivé premier servi... Évidemment Lucky Luke est chargé de surveiller et contrôler la ruée pour éviter que des resquilleurs faussent le top départ !
La première partie est très Morris avec une sécessions de gags burlesques hérités des cartoons yankee : je me peint en noir de la tête au pied pour être invisible dans la nuit, les dénommés Martin et Jones ont les mêmes idées ou mêmes moments pour se saboter mutuellement, et Speed Jones pour ne pas louper le top départ veille sans nuit et jour avant de s'endormir profondément la veille du top départ... Bof, et pour ne rien gâcher Morris ressort son pistolero butor en chemise rouge (ici nommé Beastly Blubber), son génie du mal de petite taille (Coyote Will remplaçant Joe Dalton), et son grand dadet qui ne comprend rien à rien (Dupey remplaçant Averell Dalton)..
La deuxième partie est très Goscinny avec tous les tropes de la ville champignon qui se transforme en ville fantôme avec entre les deux une caricature de campagne électorale dont il avait le secret (et qu'on retrouvera dans les sagas "Astérix" et "Iznogoud")... Il y a aussi des détournements d'acteur des années 1950, mais je n'arrive pas à mettre un nom sur leur visages...

La ruée vers l'Oklahoma est un des mes Lucky Luke préféré, sans doute par son lien ténu avec l'histoire.
En effet, en Avril 1889 , la terre d'Oklahoma fut ouverte aux colons . le principe était simple, premier arrivé , premier servi. D'ailleurs , et cette BD le restitue très bien , il y avait beaucoup de tricheurs qui ne respectaient pas les règles et essayaient de partir avant : Ce sont les "sooners" qui donneront leur surnom à l'état de l'Oklahoma. La BD va même jusqu'à stigmatiser la pauvreté des sols mais aussi la découverte du pétrole.

Et une BD intelligente, culturellement porteuse et très drôle , j'adore.
On retrouve tout ce qui a fait la recette des Lucky Luke : le flegme et l'humanisme du héros, quelques pieds tendres , des dames trois fois plus volumineuses que leur gars :), des bandits sans scrupules, des profiteurs , un croque mort sur le qui vive !
Un très bon moment de détente et une ouverte culturelle intéressante.

L'Oklahoma... un état de grandes plaines désolées racheté aux indiens qui, paradoxalement, va susciter des convoitises. Car les colons sont en nombre sur la ligne de départ pour s'y installer ! Un seul homme est alors en mesure de surveiller toute cette opération : Lucky Luke bien sûr...
Honnête épisode des aventures du Poor Lonesome Cow-boy, qui va avoir fort à faire pour faire régner l'ordre à Boomville.