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Faut pas rigoler, y a des petites villes qui ont de vrais problèmes pour trouver la tranquillité, je cite en exemple Painful Gulch, petite ville qui serait paisible sans une bande d'idiots, en fin deux bandes d'idiots, occupés à guerroyer les uns contre les autres.

On les distingue aisément : les o'Hara ont un gros nez rouge, les O'Timmins eux, sont équipés de grandes oreilles. Et ils ne manquent pas une occasion de se tabasser, de détruire le saloon, de se tendre des guet-apens, et ils ont les mêmes idées au même moment, c'est en partie ce qui fait le comique de la situation, le pire, c'est qu'on ne saura jamais le pourquoi de cette inimitié dont l'origine remonte à la nuit des temps !

Et notre cow-boy préféré, pour les besoins du moment, devient maire de la bourgade, il va en voir de toutes les couleurs, grincer des dents, se fâcher... finalement, c'est en exploitant la bêtise humaine qu'il s'en sortira...

Drôle, drôle, drôle ! du bon Goscinny-Morris, de la bagarre digne des Gaulois d'un petit village que l'on connaît bien, des dialogues hilarants, du comique de répétition, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Attention, avis absolument pas objectif ! Attention, madeleine de Proust à l'horizon ! Attention, chef d'oeuvre ! Cet album est le premier que j'ai eu et que je possède encore, ou bien c'est lui qui me possède. Sachant qu'en plus les vieux Dupuis en carton ne sont déjà pas réputés pour leur solidité, le mien est en loque, mais je puis dire que chaque image est reliée à une scène de mon enfance. Il est complètement ravagé, sa couverture en lambeau s'émiette de tous côtés et pourtant, je ne m'en séparerai pour rien au monde. Vous pourriez me subtiliser pas mal de mes pauvres possessions matérielles avant que je vous cède celle-là.
Vous ne pouvez pas être déçu par cet épisode de Lucky Luke. Assurément l'un des meilleurs de la série. du René Goscinny au top de sa forme et des dessins de Morris en monochrome du plus bel effet jalonnent l'aventure.
Le scénario pourrait faire penser au western de Sergio Leone "Pour une poignée de dollars" mais la BD est antérieure. Lucky Luke arrive dans une petite ville dévastée par la querelle ancestrale entre deux camps rivaux, les O'timmins d'une part, famille de fermiers tous affublés d'un immense nez rouge et les O'hara, d'autre part, famille de fermiers aux grandes oreilles de chimpanzés.
Lucky Luke se retrouve sous le feu croisé des deux familles et, à la demande de la population excédée, va tenter l'impossible : réconcilier les deux familles rivales. Selon moi, cette aventure est du niveau de "La Ville fantôme" ou "Le Pied tendre" et ravira à la fois le néophyte que l'amateur éclairé.
René Goscinny se permet même de faire un clin d'oeil à Astérix sous les traits de l'éternel mexicain endormi au pied des boutiques. Pour les préparatifs de la grand fêtes, les commerçants repeignent leur devanture, et bien évidemment le dormeur se fait peinturlurer copieusement. Il s'en va en rouspétant : "Gringos locos !" ce qui pourrait se traduire par "Ils sont fous ces gringos !".
Je vous conseille absolument ce monument de la bande dessinée, mais bien évidemment, ceci n'est que mon très subjectif avis teinté d'un fort parfum d'enfance heureuse, c'est-à-dire, pas grand chose.

P. S. : la couverture que nous connaissons n'est pas la couverture originale dessinée par Morris. Celle-ci ayant été à l'époque censurée car jugée trop violente, évocatrice ou subversive pour la jeunesse. Avec notre regard actuel, cela fait doucement rigoler. On y voyait une composition en triangle avec au premier plan à droite un O'timmins caché derrière un baril avec auprès de lui une bouteille d'alcool échangeant force coups de feu avec un O'hara éloigné caché lui aussi derrière un baril. Au-dessus de ce feu croisé, Lucky Luke chevauchant Jolly Jumper dans une posture de saut d'obstacle avec une mine éberluée. Effectivement, c'est choquant !...
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Les aventures de Lucky Luke, aux éditions Dupuis, sortaient en albums souples de 44 pages. Les albums cartonnés étaient réservés à Spirou, johan et Pirlouit ou les Schtroumpfs avec 62 pages...
De ce fait, les Lucky Luke de chez Dupuis "tenaient" moins la lecture répétée par les jeunes lecteurs!
Ces Rivaux de Paimful Gulch n'en sont pas moins un petit chef-d'oeuvre d'humour cow-boy et bon enfant! Goscinnny avait su amener cette étincelle qui rendait une bande dessinée si savoureuse que l'on y revient tout le temps.
Ces O'Hara et O'timins me ramènent au plaisir initial que je ressentis à la lecture de l'album, au milieu des années soixante! Nous n'avions pas de télévision à la maison, mais nous lisions des bandes dessinées dont ce Lucky luke non encore célèbre!
En tout cas, un des très bons albums de la série qui alla crescendo jusqu'à rejoindre l'hebdomadaire Pilote... Et qui, dès lors, eut droit aux albums cartonnée de Dargaud!
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Avec "Les Rivaux de Painful Gulch" publié en 1961 on a un bon tome qui marrie bien les humours différents de Morris et de Goscinny.
Nous sommes dans le détournement de la querelle entre les familles McCoy et Hatfield qui en 1878 en Virginie Occidentale fit douze morts à la suite d'une dispute qui avait démarré à propos d'un cochon, car à Painful Gulch les deux plus grandes famille se livre une guerre sans merci serait véritablement meurtrière si leurs membres savaient mieux tirer... Les O'Timmins à gros nez rouge) et les O'Hara à grandes oreilles (gags cartoonesques dont on aurait parfaitement pu se passer, ça et l'illustration de couverture très gamine mais comme la série n'a jamais été gâtée niveau illustration de couverture...) se pourrissent mutuellement la vie, n'hésitant pas se pourrir eux-mêmes la vie du moment qu'ils pourrissent encore plus celle de leurs rivaux, pourrissant surtout ainsi la vie de tous les habitants (mdr le O'Timmins qui part dynamiter la citerne de lait parce qu'il y a du lait O'Hara dedans, et qui revient crier vengeance quand un O'Hara l'a dynamité avant lui parce qu'il avait du lait O'Timmins dedans ^^). La communauté excédée est ainsi à l'écart du progrès car chaque famille sabote tout ce qui pourrait amener la prospérité à Painful Gulch de peur que la famille rivale ne puisse en profiter elle aussi... le maire ne sait plus à quel saint se vouer, mais il peut compter sur un Lucky Luke énervé comme jamais qui en fait une affaire personnel : entre lui et les fauteurs de troubles, c'est la guerre !!! Mais rien n'y fait que se soit la force, la ruse ou la persuasion... Fort heureusement les femmes finissent toujours par trouver une solution quand les hommes s'entêtent dans leurs bêtises ^^
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Qui ne connait pas les célèbres familles O'Hara et les O'Timmins ? Cette aventure hilarante de Lucky Luke (publiée la première fois en 1961 dans le journal Spirou – n°1186 à n°1207 – puis en album en 1962) doit beaucoup au scénariste de talent qu'était Goscinny.

Dans la petite ville de Painfull Gulch, si vous avez les oreilles décollées ou le nez gros et rouge suite à un rhume, conseil d'ami : fuyez, pauvres fous, car vous pourriez être la cible d'un membre du clan de la famille rivale.

En effet, suite à une querelle bénigne, les familles O'Hara et O'Timmins se vouent une guerre sans merci. S'il n'y a pas de morts à déplorer, c'est parce qu'ils tirent tous mal.

Pour reconnaître un O'Hara d'un O'Timmins il suffit de lui regarder ses oreilles de son nez. Les O'Hara ont de grandes oreilles et les O'Timmins un gros nez rouge.

Lucky Luke, sous la pression de la ville, va tenter le tout pour le tout afin de réconcilier les deux familles lors d'une grande fête où tout les résultats des différents concours sont programmé pour que seuls les O'Timmins et les O'Hara gagnent. Mais tout se terminera en pugilat.

Cet album fait partie de mes préférés. L'humour de dérision est présent partout et on lit cette bédé avec un grand sourire du début à la fin, tant les situations cocasses y sont présentes.

À la manière des corses dans "Astérix en Corse" qui se sont disputés au sujet de l'âne de l'oncle par alliance de la tante du beau-frère du jardinier… ici aussi la querelle est tellement sans importance que tout le monde a oublié pourquoi et les deux familles se rejettent la faute initiale l'une l'autre.

Le conflit se nourrit de la haine que l'on se voue l'un à l'autre, passant le vice aux enfants et aux petite-enfants, qui eux-mêmes ne savent plus pourquoi on se bat, hormis le fait que "c'est comme ça" !

Ils sont tellement bête qu'ils en arrivent à détruire tout ce qui pourrait bénéficier à l'autre famille… oubliant que eux-mêmes utilisaient les ponts ou la laiterie qu'ils ont fait sauter.

Il paraîtrait que l'histoire serait inspirée de la querelle entre les familles McCoy et Hatfield, qui fit douze morts en 1878, suite à une dispute qui avait démarré à propos d'un cochon.

Pour la petite histoire, j'ai lu dernièrement dans l'hebdo Spirou que la première couverture avait été censurée : présence d'une bouteille d'alcool et deux personnages se tirant mutuellement dessus. Autre temps, autres moeurs. Aliam vitam, alio mores.

Mais ne mégotons pas, de nos jours, on a remplacé la cigarette de Luke par un brin d'herbe (sacrilège).

Scénario au top, humour, situations cocasses, petits clins d'oeil disséminés dans l'album et du bon temps passé lors de la lecture.

Un album de Lucky Luke à découvrir de toute urgence si cela n'est pas encore arrivé !

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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J'avais délaissé un peu Lucky Luke trouvant que la série jusque là tournait un peu en rond sur les mêmes ficelles. Mais ici, on sort du schéma classique de Lucky Luke à la rescousse du gentil opprimé par le méchant. Pas d'ennemi déclaré, notre héros se la joue Julien Courbet en essayant de régler un conflit de voisinage.
De très bons gags, un faux départ du cowboy, Jolly Jumper qui prend ses aises en distillant ça et là quelques répliques pertinentes, cet album est une réussite.
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J'avais lu cette bande dessinée dans ma tendre enfance , ( chez mes cousins en cachette de mes parents car les Luky Luke, ce n'est pas pour les filles... ) , et je me rappelais assez bien de l'histoire : les grosnez se bagarraient avec les grandezoreilles ...
En relisant cet excellent album du cow-boy solitaire, je n'ai pu que recommencer à l'apprécier : Goscinny et Morris ont fait un très bon cru !! Que du plaisir à cette relecture...
Ces deux familles qui se détestent sans savoir pourquoi avec leur haine qui affecte toute une ville ...Un seul homme est capable de démêler cet imbroglio : notre ami Lucky Luke evidemment !!
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Relu cet été au détour d'une collection de famille. Un grand moment de rire et de nostalgie avec cet album que j'avais lu il y a bien longtemps et qui reste un de mes préférés. La bêtise incommensurable des familles O'Hara et O'Timmins donne lieu à une suite de quiproquos et de rivalités imbéciles au milieu desquels Lucky Luke a bien du courage pour s'atteler à réconcilier ces ennemis ataviques et maladroits.
Un pur régal.
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C'est le premier album officiellement signé par Goscinny, et je crois que c'est celui que je préfère !
Dans un scénario simple mais efficace, Lucky Luke tente de réconcilier deux familles ennemies depuis la nuit des temps.

Les O'Hara sont reconnaissables à leurs grandes oreilles, les O'Timmin à leur gros nez rouge. Cette situation provoque un nombre de gags désopilants
Il n'y a pas de méchants au sens classique de terme. Pas de bandits, pas de perceurs de coffre-forts ou de voleurs de chevaux. Les méchants, ce sont deux familles du village pas malhonnêtes mais recuites de haine stupide.

Pour cette histoire, il parait que René Gosciny s'est inspiré d'un fait historique : la rivalité de deux familles qui fit douze morts en 1878, les Hatfield du Kentucky et les McCoy de Virginie Occidentale. Elles s'étaient disputées à cause d'un cochon.
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C'est mon album préféré de Morris et Goscinny.

Pourtant je ne l'ai pas lu ni vu depuis une éternité...
Est-ce pour son côté comique, à n'en pas douter,
à vrai dire, je ne sais plus
mais je suis sûre que c'était mon préféré.

PS Je reviendra sur cette critique pour des détails plus précis lors d'une relecture à venir... mais bon ma pile à lire est déjà conséquente en romans jeunesse, BD et romans d'aventure... :-D
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