Rien n’était plus épuisant qu’un interrogatoire qui changeait constamment de direction.
Les histoires de grandes personnes, ce n’est pas supposé être mis sur les épaules des enfants.
Cette histoire débute simplement, sans prétention, et pourtant.
De ce qui paraît être un jeu de piste, comme on à tous rêvé d'en faire, nous nous laissons entraîner dans une affaire, sans violence réelle, hormis un enlèvement, et qui apporte un air nouveau et frais dans le monde du polar.
Sortir des sentiers battus est difficile, et il faut souligner la créativité de l'auteur.
5 étoiles pour cet auteur et ce livre que j'ai découvert par hasard, et le hasard fait bien (parfois) les choses 👍
Bon moment de lecture pour tous ceux qui apprécieront 😊
Il y a des personnes qui ne méritent pas ce qui leur arrive dans la vie.
Mais d’autres le méritent amplement.
Un prof qui ne se méfie pas, c’est tellement vulnérable !
— Séparation des événements, mon œil ! lança Josée, il veut juste pas qu’on ait ses empreintes !
Marco fit une moue au son de ce raisonnement hâtif auquel il n’avait nullement songé.
— Bon ! Faut que je retourne travailler, déclara-t-elle. Mais j’ai vraiment envie de lire ces feuilles-là, ajouta-t-elle en se levant.
— Y’a moyen que tu viennes chez nous après la job ?
— À une heure. Prépare quelque chose de rapide à bouffer, on va essayer de savoir c’est qui, ton malade.
— Ha ha ! Je savais que ça t’intéresserait !
— C’est clair ! C’est pas tous les jours qu’on peut lire des affaires de même, s’écria-t-elle en indiquant le journal. Allez, je dois vraiment y aller. On se voit tantôt.
Pendant qu’elle retournait à l’étage, Marco se félicita de lui avoir fait part de son histoire. Il ne discutait pas souvent de ses parents, le deuil était encore frais dans son esprit, et la présence de son amie le rassurait.
Marco était figé. Devant lui, assise sur une chaise en bois, une petite aux cheveux blonds le regardait avec de grands yeux inquiets mais, bizarrement, elle hésitait à parler. Il remarqua qu'elle avait une attache en fer à l'une de ses chevilles, reliée à une chaîne elle-même soudée à un grand poteau de métal au milieu de la pièce. Il avait visiblement été planté dans le plancher dans le sinistre dessein de retenir quelqu'un prisonnier. Curieusement, la fille ne semblait pas apeurée comme il aurait imaginé, compte tenu des circonstances.
Rue des Forges
- Dimanche matin, 5 juin
La bruine tombait sur le centre-ville de Trois-Rivières, en ce début juin. Marco Genest, vingt-trois ans, marchait d’un pas rapide vers le Saint-Laurent, s’abritant de son mieux à l’aide de son manteau.
Dans sa main gauche, il tenait un singulier cylindre de plastique.
Les gens font confiance au nord, sur une boussole !
Un bon enquêteur se doit de puiser dans toutes les ressources à sa disposition s’il veut avoir du succès dans son travail.