Un prédateur sexuel, une équipe d'enquêteurs qu'on connaît peu et une intrigue bien ficelée. Toutefois, je dirais que le tout manque un peu de finesse, de vernis. C'est une lecture facile, une langue simple, un tout convenu. Disons que l'intrigue nous est familère, que les personnages récurrents auraient avantage à se définir un peu plus, et une touche de sophistication dans la narration serait appréciée et ajouterait au récit. C'est un enfer bien gentil que l'on nous décrit ici avec cette traque au criminel sexuel . Une incursion dans sa tête qu'on aurait aimé voir se développer. Rien de trash et malgré le propos qui est très sombre, tout semble bien gentil. C'est le troisième roman policier de cet auteur encore jeune, on se laisse le temps de le découvrir.
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Il vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
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Entraînant les lecteurs dans l’esprit tordu d’un criminel qui agit «pour le bien des femmes», il plonge encore plus profondément dans le côté sombre de la nature humaine.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Nous vivons tous sous un stress constant. Notre cerveau apprend à fonctionner avec ce stress, on dit alors qu’il compense. Les origines du stress sont multiples et différentes d’une personne à l’autre, mais nous compensons tous, et certains plus que d’autres. C’est comme une barrière naturelle qui nous permet de fonctionner de façon normale, et c’est très bien comme ça.
Je vais prendre soin de toi et ça va te plaire. Cependant, il ne faut pas retenir ma spontanéité. Tu savais que dans la spontanéité réside la magie de tous les échanges entre humains? Il ne faut pas prévoir les choses, il faut les laisser aller. Quand tu as une envie, c’est là qu’il faut la combler. Et l’apport du partenaire est souhaitable, si tu vois où je veux en venir.
La thérapeute avait l’habitude des propos les plus étranges lorsque ses patients déliraient, son réflexe aguerri lui permettait de demeurer calme et de faire face à la situation de façon externe. L’expérience lui avait appris que les profondeurs et les secrets du subconscient pouvaient être bien différents d’un patient à l’autre.
La psychologue se devait d’employer un langage hypnotique pour garder un lien avec le subconscient de l’homme.
Le vrai menteur ne sait plus quand il ment.
Guillaume Morrissette - Deux coups de pied de trop