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EAN : 9782351764183
240 pages
Editions Galaade (10/03/2016)
2.5/5   4 notes
Résumé :
Une nuit de Noël, un commissaire fatigué qui attend la relève pour rejoindre des invités qui peuvent lui faire obtenir un poste. Mais la relève n’arrive pas. Il pleut. De minuscules évènements, des putes qu’on embarque, les difficultés dans la préparation des guirlandes qui décoreront le poste de police. Et un homme venu confesser sa participation à un crime abominable.
Une femme amoureuse rejoint celui qu’elle aime. Elle l’attend, dans un bar d’abord, car il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique sans trop savoir à quoi m'attendre, puisque le 4ème de couverture me semblait plutôt flou...
Après lecture du livre, je suis toujours autant dans le flou !
On a là une succession d'histoires de vie sans rapport entre elles. Il y a probablement une espèce de fil conducteur plus ou mois métaphysique je pense, mais il ne m'a pas sauté aux yeux ! Moralité, en terminant ce bouquin, je me suis demandé ce que j'en avais retenu : rien.
Ce n'est pas mal écrit du tout, bien au contraire. Très poétique et très bien tourné. le souci, selon moi, ne réside pas dans la forme, mais plutôt dans le fond. Parce que je suis persuadée qu'il y a une sorte de morale à tout ce déballage littéraire, mais je ne sais pas laquelle, et je trouve ça trop déroutant pour reconnaître avoir apprécié cette lecture...
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Le Compagnon des chacals est un recueil de cinq nouvelles mêlant poésie et fiction :
- le compagnon des chacals : la nuit du Nouvel An, Arden, commissaire attend que son collègue prenne la relève. Il est attendu pour un dîner important. Seulement, un imprévu va bousculer ses plans. Un homme arrive pour avouer un crime vieux de plusieurs années...
- Lettre de nuit : Marie part rejoindre son amant Juan au Mexique. Ils se retrouvent amoureusement avant de se rendre en Turquie. Là, Marie accouche de leur premier enfant. Les jours passent, Juan gagne sa vie en tant que photographe jusqu'à ce qu'il devienne malgré lui le témoin d'une situation gênante. La fuite commence. ..
- Philippe, ouvrier et paysan : un matin qu'il se rend au travail à vélo, Philippe apprend que son usine est fermée exceptionnellement. Commence alors une journée faite de découvertes, de rencontres et de réflexion. Il sort de la routine ou il s'est emprisonné sans s'en rendre compte..
- Toute une vie : Gébé survit. Entre la relation toxique avec sa mère, les moments passés avec son meilleur ami Job, la rencontre avec l'amie de ce dernier, Lucile, Gébé s'agrippe à tout ce qu'il peut pour ne pas sombrer encore plus dans l'alcool, devenu obsession.
-Psaume 130 : Mathilde décide de tout quitter pour réaliser son rêve, embarquer sur un bateau et faire le tour du monde. Elle en achète un sur les conseils de son amant rencontré sur place, Pascal. Après une fête de départ avec ses amis et son compagnon, Mathilde embarque avec Pascal et Raoul, un ami de ce dernier. Cependant, elle va vite se rendre compte, à ses dépends, que ce n'est pas elle qui garde le contrôle...

Cet ouvrage de plus de 200 pages nous parle donc de la vie de plusieurs personnes, avec leurs rêves et leurs désillusions. L'auteur, Emmanuel Moses, jongle avec les mots en poésie. On aura droit à énormément de descriptions de paysages, à noter le clin d'oeil au ciel qu'on retrouve dans chacune des nouvelles.
C'est un style littéraire qui ne m'attire pas spécialement, cependant maîtrisé par l'écrivain. Ce livre ravira les amoureux de poésie, sans aucun doute.
Je laisse ma place aux doux rêveurs !

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Tout d'abord merci aux éditions Galaade et à Babelio de m'avoir permis de découvrir cet auteur. Car il est vrai que ce recueil de nouvelles est merveilleusement bien écrit: à la fois très précis, on a l'impression de se retrouver au milieu des scènes, et très poétique.
Toutefois, il est a noté que le terme "nouvelle" est absent de la quatrième de couverture ce qui est très déroutant car je m'attendais à retrouver les personnages de la première nouvelle dans la suite de l'écrit.
D'une façon générale c'est le problème avec les nouvelles: on entre à peine dans l'histoire qu'elle est déjà finie. C'est donc le seul point négatif que je me permets de poser sur ce livre mais c'est plus un problème personnel avec ce genre littéraire.
Emmanuel Moses nous embarque dans cinq récits où les souvenirs, les rêves fantasmés ou réalisés, les désirs secrets sont le fil conducteur.
Dans la première, un homme se rend à la police un soir de réveillon poussé par la culpabilité. Il raconte aux inspecteurs médusés comment il a été complice dans le meurtre d'un homme.
Dans la deuxième, Marie attend son homme au bord d'une plage au Mexique et se remémore leurs aventures en Turquie et en Bulgarie.
Dans la troisième, Philippe se rend au travail comme chaque matin. Mais une fois arrivé sur place, on lui annonce que la scierie sera fermée aujourd'hui. C'est l'occasion pour Philippe de se balader sur son vélo et de rêver à une vie plus agréable loin de sa femme qui ne l'aime plus.
Dans la quatrième, Gébé s'accroche à ses quelques rêves et souvenirs pour ne pas sombrer dans l'alcool.
Enfin, dans la cinquième, il nous est raconté l'histoire de Mathilde qui démissionne de son travail pour vivre son rêve consistant à partir sur la mer. C'est la seule, dans ce recueil, qui vit son rêve. Mais cela se termine très mal pour elle.
Pour conclure, le Compagnon des Chacals est un livre poétique, facile à lire, facile à s'immerger dans les histoires quelque peu vaporeuses. Mais c'est dommage que chaque histoire n'est pas plus développée en particulier la première.
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Sur la couverture, il n'est pas marqué roman, mais fictions au pluriel.
La première histoire m'embarque. Je suis ce commissaire, bloqué sur son lieu de travail alors que tout le monde l'attend chez-lui pour le réveillon et qui ne semble pas réagir lors du témoignage, pour le moins sidérant, d'un homme. Est-ce là la différence entre nouvelle et fiction car la chute est pour moi, molle comme Arden « Il prenait du ventre et mollissait ».
Par contre, j'ai vraiment beaucoup apprécié « Philippe, ouvrier et paysan ». Philippe n'a pas été averti que son usine est fermée pour la journée. Il décide de ne pas rentrer à la maison de suite, enfourche son vélo, pousse jusqu'à la ville puis sur une route où il fait des rencontres hors temps si agréables. Un vrai moment plein de poésie.
La troisième fiction m'a profondément ennuyée. Ces mecs passent leur temps au fond d'un canapé avec des bouteilles d'alcool et des cigarettes à parler futilités ou alors, je n'ai rien compris !!
J'en ai eu marre de la fumée, du gin, de la vacuité de leurs existences et je suis partie au grand air.
C'est une lecture en demi-teinte où, pour moi, alterne du beau et du nettement moins intéressant. Il y a-t-il une corrélation entre les textes qui, à première vue, semblent disparates ? je n'en sais rien. L'écriture me plait, elle sait être poétique,

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Videos de Emmanuel Moses (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuel Moses
« Voilà bien des années – ce devait être en 1956 ou 1957 – quand j'avais moins de vingt ans, que j'étais marié et que je gagnais ma vie comme coursier chez un pharmacien de Yakima, petite ville dans l'est de l'État de Washington, je me rendis en voiture livrer des médicaments à une adresse du quartier huppé de la ville. Je fus invité à entrer par un monsieur alerte mais très âgé portant un cardigan. Il me demanda de bien vouloir l'attendre au salon pendant qu'il allait chercher son carnet de chèques. Il y avait un tas de livres dans ce salon. […] Pendant que j'attendais, jetant les yeux çà et là, j'avisai sur la table basse un magazine qui portait sur sa couverture un nom singulier et, pour moi, très surprenant : Poetry. Ébahi, je le pris. […] je pris aussi un livre, un truc qui s'intitulait The Little Review Anthology, édité par Margaret Anderson. […] Il y avait des tas de poèmes dans le livre […]. Qu'est-ce que ça pouvait bien être que tout ça ? me demandai-je. […] Quand le vieux monsieur eut fini de rédiger son chèque, il dit, comme s'il lisait dans mon coeur, « Emporte ce livre, fiston. Tu y trouveras peut-être quelque chose qui te plaira. Tu t'intéresses donc à la poésie ? Pourquoi ne prends-tu pas la revue aussi ? Peut-être écriras-tu toi-même quelque chose un jour. Dans ce cas, autant que tu saches où l'envoyer. » Où l'envoyer. Quelque chose – je ne savais quoi au juste, mais je sentis toute l'importance de ce qui se passait. J'avais dix-huit ou dix-neuf ans, le besoin d'« écrire quelque chose » m'obsédait, et je m'étais déjà essayé gauchement à deux ou trois poèmes. Mais il ne m'était jamais venu à l'esprit pour de bon qu'il puisse exister un endroit où l'on envoyait effectivement ces tentatives dans l'espoir qu'elles seraient lues et même, peut-être – si incroyable que cela semble –, prises en considération pour une publication éventuelle. […] Je remerciai le vieux monsieur à plusieurs reprises et quittai sa demeure. J'emportai son chèque à mon patron, le pharmacien, et Poetry et The Little Review chez moi. Et ce fut le commencement d'une éducation. […] Plus tard ce soir-là, la vue brouillée d'avoir tant lu, j'eus le sentiment distinct que ma vie était sur le point de connaître un changement significatif et même, qu'on me pardonne, magnifique. […] […] Et donc, quelle excuse existe-t-il pour avoir attendu vingt-huit ans ou plus avant d'en venir enfin à expédier un peu de mon travail à Poetry ? Aucune. Mais le plus étonnant, le facteur crucial, c'est qu'au moment où j'envoyai effectivement quelque chose, en 1984, la revue était encore là, encore vivante et en bonne santé, et dirigée, comme toujours, par des gens responsables dont le but était de continuer de faire tourner cette entreprise unique et d'en assurer le bon fonctionnement. Et l'une de ces personnes m'écrivit en sa qualité de membre de la rédaction, louant mes poèmes et m'annonçant que la revue publierait six d'entre eux le moment venu. […] Je n'étais qu'un jeune chien alors, mais rien ne peut expliquer, ou disqualifier, un tel instant : l'instant où la chose même dont j'avais le plus grand besoin dans ma vie – appelons-la une boussole – me fut généreusement offerte en toute simplicité. Rien qui approche même de loin cet instant ne s'est produit depuis. »
(Raymond Carver [1938-1988], Un peu de prose à propos de Poetry)
0:00 - Pluie 0:33 - Au moins 2:01 - Demain 3:08 - Dormir 4:07 - Compagnie 4:48 - À travers les branches 5:39 - Générique
Référence bibliographique : Raymond Carver, Volume 9, Poésie, traduit par Jacqueline Huet, Jean-Pierre Carasse et Emmanuel Moses, Éditions de l'Olivier, 2015.
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/raymond-carver-news-photo/533531674
Bande sonore originale : Keys of Moon - Lonesome Journey Lonesome Journey by Keys of Moon is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International
Site : https://www.free-stock-music.com/keys-of-moon-lonesome-journey.html
#RaymondCarver #Poésie #PoésieAméricaine
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