Catherine de Médicis se retrouve veuve bien jeune et Charles 9 n'est encore qu'un enfant. Elle devient alors la régente, à la tête du royaume de France. la tâche n'est pas facile. Elle veut à tout prix éviter une guerre de religion entre huguenots et catholiques. Querelles, complots et intrigues se multiplient. Catherine est d'autant plus inquiète qu'elle se sent poursuivie par l'organisation du triangle noir. Qui sont ces personnages et que lui veulent-ils ? Elle se sent elle-même persécutée. La religion est aussi souvent liée au pouvoir et les pays proches ont parfois un intérêt soit à voir rester Catherine en place, soit à la voir partir. Même son proche conseiller l'abandonne. Il n'y a qu'une personne en qui elle fera entière confiance toute sa vie, c'est Nostradamus.
Roman facile à comprendre, même si l'auteur revient parfois sur des faits antérieurs à la Régence. L'Histoire est cependant parfois un peu lassante, les intrigues sont finalement toujours les mêmes. Au moins, l'auteur s'est tenu un peu plus à la réalité (semble-t-il) que Jean Teulé...
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Prononcer le nom de Catherine de Médicis, c'est immédiatement l'associer au massacre de la Saint-Barthélemy, l'épisode le plus dramatique des guerres de Religion.
Un roman historique soit mais j'aurais apprécié qu'il soit un peu plus "romancé" et moins documentaire.
Cette lecture m'a tout de même permis de mieux comprendre le contexte dans lequel se sont déroulés les évènements tragiques que l'on connaît.
lu en 2012.
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Avec la sagesse des petites gens qui n'ont que les fruits de la terre pour nourriture, ils voulaient espérer, sans trop y croire, que catholiques et huguenots, réconciliés dans la paix d'un dieu sans lequel il n'y avait pas de salut éternel, feraient l'effort de sécher définitivement le sang qui coulait depuis tant d'années dans toutes les provinces du royaume. Dans leurs têtes de laboureurs, il n'y avait place ni pour la haine ni pour le désespoir.
- Où dois-je me rendre ? A quel seigneur, Votre Majesté, souhaite-t-elle m'offrir ? Quel qu'il soit j'obéirai. Quel que soit son âge, je l'épuiserai... Dans quel but ? Je connais votre grande indulgence, votre générosité envers ceux qui se sont repentis sincèrement de vous avoir trahie... Vous régnez, Madame, sur la France, mais aussi sur l'usage que je dois faire de mon cul.
" Désormais, tu es un véritable huguenot. Soucieux de paix. Comme d'autres, l'esprit occupé par la haine religieuse. A trop vouloir aider son prochain, on naufrage souvent dans le déshonneur..."
Chez Jean Marais (1961)
Dans sa propriété de Marnes-la-Coquette dont il a dessiné les plans, le comédien français reçoit le journaliste Claude Mossé et le réalisateur suisse Claude Goretta.