AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 53 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les critiques élogieuses, le National Book Award reçu en 2021 et le thème lourd du racisme : tout était réuni pour m'enthousiasmer à lire ce roman et passer un bon moment.
Malheureusement, je suis resté un peu sur ma faim.

Pourtant le début du roman est prometteur. En pleine tournée pour promouvoir son livre, un écrivain noir fait la connaissance d'un enfant à la peau tellement noire, qu'on le surnomme Charbon.
Charbon fait tout pour être invisible, pour éviter le regard des autres, pour éviter le destin que sa peau lui réserve. Grandir noir aux Etats-Unis signifie la peur des flics, la peur de la justice, la peur d'être blessé dans une fusillade et la peur de mourir.

Par la suite, l'écriture ‘schizophrénique' m'a dérouté, déconnecté de l'histoire. L'interférence d'autres thèmes tels que les élucubrations de l'écrivain sur sa santé mentale, les coulisses de l'industrie du livre n'ont pas arrangé les choses.

Ce n'est pas le meilleur roman sur le racisme que j'ai lu.
Commenter  J’apprécie          80
Bonsoir les livrivors !
Ce soir je vous parle de "l'enfant qui voulait disparaitre" de Jason Mott
Une lecture reçue lors du Masse critique de Babelio.

Mon avis : Je suis mitigée .... mais vraiment beaucoup !
Pour être honnête je n'ai pas tout compris... des le départ l'auteur m'a perdu je n'arrivai plus à discerner le réel de l'imaginaire qui se passe dans la tête de l'auteur. Est ce que c'était de la folie ?

De ce que j'ai pu comprendre au travers de sa rencontre avec l'enfant dit Charbon l'auteur va revivre des souvenirs de sa vie et nous parler de la discrimination et du racisme auquel les noirs américains sont encore victimes aux EU.

Je me suis senti abandonné entre deux temporalités différents personnages accompagnent l'auteur dans la promotion du livre comportant le titre de celui que nous sommes entrain de lire.

Les faits concernant la ségrégation sont forts on ressent la menace constante qui plane au dessus de leur tête telle une épée de Damoclès.

L'auteur nous parle de l'oppression et des violences faites envers ces personnes de couleurs entre moqueries, violences policières, meurtres gratuits..

Le livre est bien documenté en références et l'écriture est fluide entre humour et poésie.

Devenir invisible est la solution que l'on inculque pour être protégé de ce monde où les personnes noires sont en souffrance constante victime de racisme. Vivant dans l'oppression et la douleur, injustice et inégalités sont leur quotidien.

Je pense que je suis passé à côté de ce livre d'enfer dérangeant ou que je ne suis pas le bon public pour ce genre.
Alors je reste déçu car j'étais très heureuse d'avoir été sélectionné pour recevoir ce livre que je voulais tant !!

#lenfantquivoulaitdisparaitre #jasonmott #massecritique #babelio
Commenter  J’apprécie          51
Parce que les sujets développés dans ce roman m'intéressent beaucoup et que j'ai parcouru beaucoup de critiques faisant l'éloge de ce dernier, je pense avoir nourri de grandes attentes avant de débuter ma lecture.

L'ouvrage se lit très vite, mais j'ai tout de même senti que je m'y ennuyais par moments, certainement à cause d'une plume que j'ai trouvé trop concise, typiquement américaine en fait, d'une simplicité qui ne m'a malheureusement pas convaincu. Ce n'était pas de la virtuosité que je cherchais, mais j'aurais aimé ressentir une altérité, une singularité dans l'écriture, quelque chose de neuf. de même, j'aurais aimé trouver une perspective qui creuse plus en profondeur les rouages du racisme aux Etats-Unis, mais l'exploration de la psychologie des personnages reste intéressante.

Les protagonistes sont touchants, leur peine est palpable et leur peur se ressent, mais j'ai eu la sensation, que le roman se rangeait du côté de la doxa commune, sans vraiment aller plus loin… Si les événements narrés sont révoltants, que la terreur induite par les meurtres de personnes Noires par la police est ressentie, comprise et qu'un système dans sa globalité est responsable, j'ai trouvé le roman très lisse et édulcoré, très grand public en somme. Peut-être que ce roman pourra sensibiliser des lecteurs contre le racisme et les violences policières. Néanmoins, il est déjà de notoriété publique que ces injustices ont lieu depuis trop longtemps et j'imagine que des personnes qui seraient portées vers ce livre ne l'ignorent pas.

Toutefois, j'ai trouvé des passages intéressants, par rapport à la liberté que devrait avoir un écrivain racisé d'écrire ou non sur sa condition sociale, sur la construction du personnage médiatique du primo-romancier et j'ai apprécié les derniers passages, où l'écrivain est face à ses troubles, ses hallucinations ont enfin fait sens pour moi. En effet, je trouvais initialement que l'idée était intéressante, mais je pense qu'elles auraient mérité d'être exploitées plus en profondeur. Les apparitions de l'attachant Gamin étaient pour moi redondantes, en se résumant grossièrement à :
" - Je sais que tu n'es que le fruit de mon imagination.
- J'existe pour de vrai ! Seuls les autres ne peuvent pas me voir ! "

J'ai peut-être du mal avec la littérature américaine, ses phrases courtes et son lot de banalités. Particulièrement dans les passages où le personnage principal s'essaye au badinage amoureux, à la séduction ou reste simplement méditatif, amenant à un lot de réflexion dont je n'ai pas perçu la profondeur. J'ai eu du mal à ne pas trouver ça superficiel, commun, dispensable et typiquement américain, tant les productions grand public ont le don de déployer une philosophie et des questionnements existentiels plats. En ce qui me concerne, ça a bien peu de charme.
Ma critique ne se veut pas exhaustive ou accablante pour ce roman aux sujets durs et sensibles, cependant assez lisse pour être une distraction grand public. Ceci dit, j'ai du mal à ne pas percevoir de contradictions dans cette dernière énonciation, ou à ne pas me figurer les visées commerciales qui mènent à ce lissage.
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (260) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1823 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}