- Roberto Busa, le prêtre jésuite à l’origine de l’utilisation de l'outil informatique sur des corpus textuels
- THATcamp : « The Humanities And Technology Camp »
- Une histoire qui est aussi celle des techniques et des méthodes d’organisation des savoirs et de la pensée. Les germanique et 11 jours et en essence technique le numérique qui ne serait que le rappeler que de le mettre en évidence Page 30 C’est parallèlement à cette époque en 1962 qui est inventée le terme informatique, contraction d’ « information » et de « automatique ».
- Lecture distante Distanciée Franco MorettiCette évolution des lectures et des écritures de l’histoire redéfinie la position des chercheurs dans la chaîne globale de la production de l’histoire. Leur collaboration avec l’archiviste, le bibliothécaire, l’éditeur évolue ; s’instaurent alors de nouvelles relations avec les informaticiens. Ainsi le problème n'est pas tant que celui de l'historien programmeur, mais le rôle de l'historien dans cette chaîne de production de l'histoire et sa capacité à comprendre comment fonctionnent les différents éléments de cette chaîne. L'historien doit désormais acquérir de nouvelles compétences techniques, de design (graphique comme de l'information) de chef de projet.
- « L’historien de demain sera programmeur ou il ne sera plus. » Emmanuel Le Roy Ladurie, 1968
- Trop peu de professionnels interviennent en tant que data manager ou information manager dans les projets de recherche utilisant ou créant des corpus numériques. Il est clair que l’intitulé « conservateur de bibliothèques » n’est peut-être pas idéal pour démarcher les projets de recherche en ce sens.
- Le concept de translittéracie qui désigne « l’habileté à lire, écrire, interagir sur une variété de medias » peut être intéressant à lier à la somme de compétences mobilisées dans les projets en digital humanities
- L’inscription dans les pratiques peut être longue, mais il semble que le numérique raccourcit les temporalités.
- C’est dans ce contexte qu’il convient d’envisager une métamorphose des centres de connaissance par la création de « mémothèques » où se concrétise la proservation. [...] Le préfixe pro, qui signifie devant et pour, insiste sur une transition qui mène de la conservation (mémoire de la connaissance) à la proservation (activation de la mémoire). Au passé de l’archive qu’il convient de conserver, il est possible d’ajouter une dimension de mise ne avant, de projection dans le futur, d’une réutilisation.
- Colloque à Lausanne sur les humanités délivrées : sortir du cocon de codex pour continuer à tisser de nouvelles pistes.