Ce premier tome de la série La terre des vampires est très sympa même s'il n'est pas d'une folle originalité.
La Terre a subi un cataclysme provoquant un nuage de poussière occultant les rayons UV. Les vampires peuvent à présent se promener à la lumière du jour et organiser des gueuletons dont le menu ne varie pas : des êtres humains. Pendant ce temps-là, un petit groupe de survivants Homo sapiens essaie de rejoindre une base de l'armée.
Cette BD a un petit goût de Je suis une légende couplé à Blade. Donc rien de neuf sous le soleil sans UV. Cependant, la trame est bien fichue et l'ensemble est plausible. En plus les personnages sont attachants et bénéficient d'un background intéressant.
Enfin, les dessins sont très beaux, hyper soignés avec beaucoup de détails. Et la colorisation se prête bien à l'ambiance fin du monde de l'histoire.
Ce premier volume n'est pas une révélation mais il me donne très envie de découvrir la suite.
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Un cataclysme a eu lieu, pire que le recul de l'âge de la pension : il n'y a plus de soleil ! Une espèce de nuage de poussières bloque ses rayons, ce qui fait que pour les vampires, c'est la fête du slip : ils peuvent se balader comme ils veulent, H24. Pour eux, maintenant, c'est open bar !
Les humains, qui n'ont pas envie de servir de garde-manger aux vampires (ou d'être sucé par eux), se planquent.
Je ne plaindrai pas des dessins, qui sont très beaux et réalistes. Les tons accentuent le fait qu'il n'y a plus de soleil et que tout est brumeux.
Par contre, en ce qui concerne le scénario, il est basique de chez basique ! Il m'a d'ailleurs fait penser à Blade, vous savez, le vampire qui ne voulait pas en être un et qui chassait ses semblables…
Alors oui, ce premier album n'est pas mauvais en soi, j'ai apprécié cette lecture, mais il n'y avait rien de neuf sous le soleil (qui ne brillent plus sur nos têtes, dans cette bédé), rien qui ne sortait de l'ordinaire, rien qui "pepsait", rien d'original, même dans les vampires, puisque nous avons un bon et des méchants…
Ça se laisse lire, mais ne vous attendez pas à des surprises. Malgré tout, je vais lire la suite, puisqu'on me l'a gentiment prêtée, afin de savoir ce qu'il va se passer. On ne sait jamais, le scénario pourrait casser la baraque ensuite...
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Les histoires de vampires en bande dessinée se multiplient. Dans ce flot, il faut alors savoir déceler une certaine originalité. Or, cette série en manque malgré un concept original dans le genre road movie horrifique.
Nous sommes dans un monde apocalyptique qui a été ravagé par l'émergence des vampires sur le même mode des morts-vivants. Et là encore, on va prendre le gentil vampire qui s'opppose à ses congénères et qui va aider un groupe d'humain composé d'une femme et des enfants. Bref, tout ce qu'il y a de plus bateau.
Je pointe par conséquent le manque d'originalité dans le scénario qui ne fait que reprendre des concepts existants et retravaillés pour coller au genre. Bref, c'est très convenu. Maintenant, la lecture n'a franchement pas été désagréable. Il faut le prendre comme une sucrerie qu'on avalera très vite. Cela reste un divertissement de qualité.
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J'ai malheureusement l'impression que ce scénario est vu et revu, en ce qui me concerne. Il me semble re-découvrir une histoire racontée autrement, avec à peu près la même trame, ce qui est donc sans grande surprise.
Après, je ne dis pas que l'histoire n'est pas entraînante. Nous nous prenons au jeu de sa lecture. Mais moi ça me manque de ne pas être surprise, de ne pas découvrir un scénario inattendu.
Avant de finir ma critique, je dois admettre quand même que les dessins et le graphisme étaient réussis.
Je ne pense pas que je m'aventurerais dans la lecture du second tome.
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Le scénariste de Manoir des murmures revient avec un récit post-apocalyptique. Une bien belle découverte, j'ai vraiment été séduite par cet album. L'histoire est originale et me rappelle un peu l'univers de"Je suis une légende" , mais ici on a pas le droit aux zombies et c'est tant mieux car j'avoue que personnellement je sature. Les personnages sont vraiment bien définis et on découvre même leur passé. J'ai vraiment aimé le scénario de cette courte BD.
Des dessins vraiment réussis, j'aime vraiment ce style qui n'est pas sans rappeler le style DC Comics et Marvels. Les traits sont fins et détaillés très beau graphisme, un style nerveux et expressif.
J'enchaîne avec le deuxième tome directement.
VERDICT
Je le conseille c'est vraiment un très bel album et il plaira aussi aux ados.
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Sans bouleverser les codes, La Terre des vampires retravaille des situations connues en proposant quelques angles innovants. De quoi satisfaire les amateurs du genre !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
L’habilité de la narration sort bien vite l’album des standards du genre grâce, d’une part, à une intéressante définition des personnages et, d’autre part, aux zones d’ombres qui entourent Nil.
Lire la critique sur le site : BDGest
Quelques êtres humains survivent. Munoz nous présente ce petit groupe composé de six personnes : deux adultes et quatre enfants. Le drame se met en place. l'horreur aussi.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Je sais que ce n'est pas ta faute, mais tu es en partie comme ces chiens sauvages. Un prédateur.
Si un jour tu n'avais plus rien d'autre à "manger"... Tu es sûr que tu seras capable de résister a la tentation de t'alimenter de l'un d'entre nous ?
(Elena qui accompagne 4 enfants à travers un paysage post-apocalyptique le dit à Nil, le vampire qui leur est venu en aide)
Toujours cette vieille et aberrante confusion entre deux êtres aussi foncièrement opposés que le vampire et le nécrophile, entre le mort qui se nourrit des vivants et le vivant qui aime les morts.
Non, les chiens ne sont pas méchants. Ils essayent juste de survivre, comme nous. Ils font ce que leur dicte leur instinct. Ils ne sont ni particulièrement méchants ni particulièrement gentils.