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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
DanD m'avait prévenue, ce n'est pas à travers ce livre que j'allais retrouver l'atmosphère et l'ambiance de Lisbonne ou encore Madrid de mes vacances !
Antonio Munoz Molina nous plonge dans une atmosphère feutrée de bar de nuit, enfumé où l'on entend des notes de jazz. Oui, on les entend ces notes et on peut aisément imaginer ce club de jazz. Comme il a été souligné dans plusieurs critiques, on se croirait dans un film en noir et blanc et c'est tout à fait ça. Dans cette atmosphère va naitre une histoire d'amour entre Biralbo, pianiste et Lucrecia,mêlée à un trafic de tableaux. Amour contrarié, difficile et furtif même s'il va durer plusieurs années.
Je ne mets que trois étoiles car même si je reconnais la qualité de ce roman, je n'ai pas réussi à me trouver une place dans ce décor.
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Je suis un fervent admirateur de Munoz Molina, nullement rebuté par la longueur habituelle de ses phrases. Je le trouve excellent pour décrire les sentiments et les émois amoureux, j'aime les romans noirs et j'ai souvent rêvé d'être un pianiste de jazz, coincé entre un verre de bon whisky et une chanteuse appétissante…un peu comme Jeff Bridges dans Suzie et les Baker Boys, voyez.
Tout ça pour venir vous confier que je n'ai pas vraiment aimé L'Hiver à Lisbonne, bizarre, non ?
Quelque chose n'a pas fonctionné et j'ai du mal à savoir quoi. Peut-être le procédé qui donne la parole à ce narrateur dont on ne sait rien, qui semble ne rien éprouver et qui ne semble là que pour faire écran, pour épaissir un mystère qui, finalement, ne l'est peut-être pas tant que ça. L'écriture est toujours de qualité avec, me semble-t-il, des phrases plus courtes que d'habitude.
L'aspect musical n'est pas enthousiasmant, tout comme la description bien succincte de Lisbonne (que je ne connais pas) ou de San Sebastian (que j'ai connu). On en reste souvent à des ambiances nocturnes plutôt réussies, d'autres lecteurs ont dit en noir et blanc ce qui est bien observé.
L'histoire d'amour souffre à mon avis de n'être vue et contée que par ou pour le narrateur, vague compagnon de bar, froid et distant. Ce qui offre l'avantage d'augmenter la part de mystère de l'intrigue contribue également à édulcorer la passion amoureuse que Molina sait, en d'autres romans, si bien décrire. Quant à l'intrigue de ce roman noir, elle me semble aussi légère que les volutes de fumée de cigarettes qui obscurcissent les bars que fréquente le pianiste, et presque aussi maladroite que les méchants qui le traquent.
Un roman de jeunesse, une tentative à contre-emploi ? La preuve que réussir un roman noir n'est pas aussi facile qu'on le croit ? Je cherche des excuses, non pas à l'auteur, que j'apprécie énormément d'habitude, mais à moi et à ce que je viens de vous confier. Ma position est bien inconfortable et j'ai conscience de m'enfoncer un peu plus en tentant de me dédouaner avec les quelques bribes de latin qui me restent : « Qui bene amat bene castigat. »
Mon prochain Munoz Molina : Pleine Lune. On en reparlera, si vous voulez.
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Roman d'amour, roman de l'absence, roman de la musique perdue. Un peu filandreux, mais pas mal. A savourer lentement.
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Ce fut une lecture assez compliquée pour moi voire un peu pénible...
J'ai aimé l'histoire d'amour : un amour passionnel entre Biralbo, pianiste talentueux jouant dans les bars de San Sabastian et Lucrecia venue un soir et qui est directement tombée sous le charme de sa musique. C'est beau et fort entre eux mais malheureusement Lucrecia n'est pas seule et son compagnon traîne dans des affaires louches de traffic de tableaux. Elle n'est pas en sécurité avec lui mais n'a pas grand chose d'autre non plus.
L'histoire est racontée par un narrateur dont on ne sait rien de lui, mélangeant les moments de narration et ça a eu tendance à me perdre. Plus l'ambiance très lente et sombre avec un abus de whisky et de cigarettes ; le cocktail n'a pas pris pour moi.
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Ce n'est pas L'hiver à Lisbonne traduit par Philippe Bataillon que j'ai lu mais Un hiver à Lisbonne traduit par Dominique Salgas. Je ne sais pas pourquoi le roman a été traduit par deux personnes différentes. Mais peu importe, je ne crois pas que mon ressenti aurait été différent avec l'autre version.
L'histoire est belle, un amour compliqué, impossible, sur fond de musique de jazz. L'auteur nous balade entre Saint-Sébastien, Madrid et Lisbonne, souvent la nuit, dans des chambres d'hôtel aux draps sales, des bars enfumés et des ruelles sinistres. Ses personnages noient leur solitude dans l'alcool et les cigarettes.
Comme d'habitude, la construction du roman est parfaitement maîtrisée. La marque de fabrique de l'auteur est de jouer brillamment avec le temps, mêlant les époques plusieurs fois sur une même page. Dans les trois autres romans que j'ai lus, je m'y suis toujours retrouvée. Là, il m'a parfois perdue. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée et j'ai accepté de me laisser perdre. Il maîtrise également très bien la façon dont il fait intervenir son narrateur. Celui-ci intervient beaucoup au début, puis s'efface souvent pour revenir de temps en temps.
Grande admiratrice de Munoz Molina, même si je n'ai lu que trois romans de lui, je dois bien admettre que la magie n'a pas opéré cette fois-ci. J'ai désespérément attendu le moment où enfin, j'allais entrer dans ce roman. Ce que j'ai peut-être le moins aimé, c'est la partie sur le trafic d'art et les méchants aux revolvers. Mais je ne pense pas que ça suffise à expliquer mon manque d'enthousiasme. Parfois on ne sait pas expliquer pourquoi ça n'a pas fonctionné.
Ce roman me laisse une impression de solitude, de nostalgie, et même de désespérance.
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Histoire d'un amour aussi passionnel qu'impossible sur fond de jazz et de tableaux de maître.

La narration extrêmement descriptive encombre le fil de l'histoire qui peine à nous cueillir. On se perd dans des croisements de lieux et d'époques qui complexifient le tout pour pas grand chose. Ce n'est qu'à la bonne moitié de l'ouvrage qu'on commence enfin à se prendre à ce jeu de confession timide d'un pianiste de jazz amoureux d'un fantôme.
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