Chers internautes, je ne m'aventurerai pas à tourner autour du pot au fil des idées. En un mot : déception.
Notre héros, Nils Hazard, professeur en étruscologie, joue les enquêteurs en résolvant des énigmes pour le moins insolites.
Trois raisons de ma déception :
L'on a l'impression que le protagoniste résout tout : manque de réalisme.
Toutes les enquêtes ont, comme par hasard, un rapport avec lui : manque de réalisme.
Histoire floue et pas toujours bien expliquée : manque de précision.
L'histoire débute sur son histoire personnelle. Il y raconte sa vie d'adolescent orphelin élevé par ses grands-parents. Son grand-père meurt alors et le
mystère à moitié résolu (car il s'agit de son oncle mais il demeure impuni) demeure après la lecture. J'ai bien compris le concept de saga mais ici j'ai bien l'impression que son concept soit à revoir. Peu de choses accrochent le lecteur. Son idée de présenter ce premier tome en quatre enquêtes séparées revient à visionner quatre enquêtes de Patrick Jane dans The Mentalist. En fin de compte, c'est même pire. C'est donc à un roman décousu que j'ai affaire ici. de plus, l'histoire d'amour entre Nils et Catherine n'est pas prenante. J'ai comme le sentiment que l'auteure l'a hissée dans ce roman pour attirer son lecteur mais, personnellement, je n'ai pas supporté cette relation presque énervante entre eux deux. Je n'expose pas mon avis en connaissance de cause car je n'ai pas lu toute la saga. Mais, au vu du premier, l'envie de lire les suivants ne m'enchante guère.
Une qualité, peut-être, dans ce roman, est l'originalité de
Marie-Aude Murail en ce qui concerne les quatre enquêtes séparées. Entre un jeune homme pris d'un tic, un mari qui a quitté son domicile, un garçon qui bégaie, une femme folle à lier, on respire et on se projette dans des cas différents. D'autre part, l'écriture habituelle de
Marie-Aude Murail, pleine d'humour, ne cesse de nous faire rire.
En définitive, nous avons là affaire à une Murail d'une dizaine d'années d'expérience en moins que lorsqu'elle écrivit
Simple. L'on constate réellement l'évolution de celle-ci car, pour ma part, les jeux de mots et le côté humoristique était bien plus présent et réussi dans cet autre roman à l'honneur de ce jeune déficient mental.
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