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EAN : 9782211335621
L'Ecole des loisirs (14/09/2023)
4.32/5   1865 notes
Résumé :
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas.

Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, chev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (287) Voir plus Ajouter une critique
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Un papa parti il y a déjà longtemps et une maman qui se suicide, voilà comment la fratrie Morlevent, Siméon, Morgane et Venise, âgés respectivement de 14, 8 et 5 ans, se retrouve seule. Malgré leur "jurement" de toujours rester ensemble, ils redoutent que "l'assistante sociable" ne les sépare, d'autant qu'aucune famille ne semble prête à adopter trois enfants d'un coup. La situation étant tragique, le directeur du foyer de la Folie-Méricourt n'a d'autre choix que d'accepter la fratrie entre ses murs. La juge des tutelles, en charge de leur dossier, trouve deux autres Morlevent habitant Paris. Ce nom n'étant pas commun, elle décide de les rencontrer. Quelle n'est pas sa surprise d'apprendre que Barthélémy est le demi-frère de la fatrie et que Josiane a été reconnue et adoptée par Georges Morlevent. Barthélémy et Josiane ne s'entendent malheureusement pas, cette dernière n'a d'yeux que pour la jolie et douce Venise et Barthélémy, un brin irresponsable, semble ne rien vouloir avoir affaire avec ses soi-disant demi-frère et soeurs...


Voilà une fratrie hors-norme : Siméon, surdoué, frêle, passe son bac à 14 ans, Morgane, intelligente et vive se sent un peu seule et Venise, la petite dernière, est adorable et mignonne. Cette fratrie, qui s'est juré de toujours rester ensemble, va être tiraillée entre Josiane, ophtalmologiste en mal d'enfant, et Barthélémy, antiquaire habitant le Marais, irresponsable, gay et frivole. Même si la situation de ce dernier semble peu propice à l'épanouissement des enfants, rien ne semble jouer pour Josiane. D'autant que la juge des tutelles et l'assistante sociale auront leur mot à dire. Marie-Aude Murail nous offre un roman intelligent, drôle et cocasse, habité par une galerie de personnages aussi fantasques et surprenants qu'attachants. Elle aborde divers sujets, à la fois graves et légers, avec finesse et intelligence, notamment la famille, l'enfance, l'adoption, l'homosexualité, le suicide, la maladie, la violence conjugale ou encore la mort... Ce roman s'avère être une bonne bouffée d'air frais tant les dialogues sont savoureux, les situations tantôt drôles tantôt émouvantes et l'innocence de Venise touchante.

À noter que ce roman a été adapté pour la télévision sous le titre "On choisit pas ses parents" par Thierry Binisti.
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Pour continuer dans ma découverte d'auteurs en tous genres et pour changer de mes lectures habituelles, j'ai choisi cette fois-ci un roman jeunesse au titre plutôt original.

C'est l'histoire d'une fratrie.
Les trois enfants Morlevent.
Siméon, un surdoué de 14 ans.
Morgane, une jeune fille de 8 ans qui rêve de suivre les pas de son frère.
Et Venise, une jolie fillette de 5 ans qui fait craquer tout le monde.
Suite à un drame, ils se retrouvent orphelins, sans aucune famille.
Ensemble, ils font le pacte de ne jamais être séparés.
La juge des tutelles cherche alors l'existence d'une éventuelle famille éloignée. Elle trouve deux personnes portant le nom de Morlevent.
Deux personnes littéralement opposées, Josiane et Barthélemy.
On va leur proposer de voir comment prendre la tutelle de cette fratrie.
Sauf que Josiane est catégorique et ne veut que la petite Venise, alors que Bart du haut de ses 26 ans ne pense qu'à s'amuser.
On va alors suivre le destin de ces enfants entre ces deux adultes.

Ce livre m'a un peu fait penser au roman Nos étoiles contraires.
Malgré les difficultés que doivent traverser les enfants, j'ai été touchée par leur courage.
L'auteure fait toujours en sorte qu'il n'y ait aucun moment d'abattement ou d'apitoiement et ça fait du bien.
On a toujours une touche positive pleine d'humour, notamment avec les répliques de la petite Venise qui donnent une touche de fraîcheur à ce roman.
Mais c'est surtout le personnage de Bart qui est pour moi, un vrai rayon de soleil dans cette histoire. Ce jeune homosexuel totalement assumé est un véritable cliché ambulant. Mais il est tellement drôle, maladroit et extrêmement attachant.
Il se met toujours dans des situations rocambolesques qui donnent du rythme à cette lecture. J'ai beaucoup ri avec ce personnage qui est selon moi au centre de ce roman avec Siméon.
En dépit de son stéréotype, j'ai trouvé qu'au niveau psychologique ce protagoniste est le plus développé car on le sent vraiment grandir au fil des pages.
Je m'attendais à des passages douloureux à cause des différents thèmes abordés.
Mais la plume de Marie-Aude Murail est subtile. Elle sait faire passer des messages tout en douceur sans brusquer le lecteur.
J'ai aussi aimé son humour, notamment avec le chapitre 13.
Par contre, j'ai senti une légère perte de rythme un peu avant la fin mais comme le roman est assez court, cet effet n'a pas duré.

C'est un roman plein de tendresse.
L'espoir, le combat, la persévérance et le positivisme sont ici les maîtres-mots.
C'est aussi une belle histoire sur l'apprentissage de l'amour.
Un bon roman jeunesse à découvrir si ce n'est déjà fait.
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La fratrie Morlevent est dans une situation délicate : leur père a disparu depuis plusieurs années sans laisser de traces, et leur mère vient de se suicider. Ils font un pacte pour se jurer de ne jamais être séparés ("Les Morlevents ou la mort"). Pourtant, difficile de leur trouver une famille d'accueil, tellement leurs caractères sont différents : l'aîné, Siméon, a 14 ans et est surdoué : Il prépare son bac ; Morgane, 8 ans, première de classe et double de son frère, que personne ne remarque jamais ; et Venise, 5 ans, petite fille modèle, mais très préoccupée par la vie amoureuse de ses barbies.

Sentant venir le foyer arriver, Siméon fait des pieds et des mains pour qu'on retrouve ses demi-frères et soeurs. Mais ce n'est pas gagné d'avance non plus. La première, Josiane, est incapable d'avoir des enfants, et est uniquement intéressée par la garde de Venise, sans beaucoup se préoccuper des deux autres enfants. le second, Barthelemy, enchaîne les aventures d'un soir et n'aime pas trop les responsabilités. de plus, il est homosexuel, ce qui fait un peu tiquer les gens bien intentionnés, qui se demandent si c'est un cadre épanouissant pour la fratrie.

Pour ne rien arranger, on découvre que Siméon est atteint de la leucémie. Barthelemy va petit à petit s'attacher à son demi-frère et tenter d'obtenir la garde des enfants, en demandant un peu d'aide à sa voisine du dessus, battue comme plâtre par son époux. Josiane de son côté, va également faire des pieds et des mains pour ne pas laisser Venise à Barthelemy.

Beaucoup de sujets graves sont traités dans ce petit livre : les enfants abandonnés par leur père, l'homosexualité et ses clichés, la lutte contre la maladie, les femmes battues, la mesquinerie des adultes pour obtenir la garde des enfants (on peut transposer la situation aux couples divorcés). Malgré tout, toutes ces situations sont décrites par des mots simples, et le ton est léger. On rit beaucoup, on écrase une larme de temps en temps. "Oh, boy!" est à découvrir et faire circuler dans votre entourage.
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"Oh boy!" de Marie-Aude Murail est une petite perle de 200 pages trouvée dans le bac des livres voyageurs de ma gare.
Roman à destination des adolescents, j'ai été inspirée par le titre évocateur et la photo des barbies de couverture. Gamine, j'adorais ces poupées surtout parce qu'on n'avait pas les moyens de les acheter !
Au fil des pages, on suit la vie de 3 enfants âgés de 5 à 14 ans, orphelins, qui s'unissent pour combattre de douloureux problèmes : assistante sociale, placement en foyer, juge, tutelle, adoption... Ils se découvrent un frère et une soeur beaucoup plus âgés, tellement différents, issus d'une première union du père. Invraisemblable au départ, ils arrivent, ensemble, à tisser de véritables liens familiaux.
On s'attache à la fratrie, aux "oh, boy!" et "hypersex" de Barth, aux histoires glauques des barbies de Venise, aux cafés-Temesta, aux pow-wows. A noter aussi les titres des chapitres. Par exemple au chapitre treize, une simple page vierge : « Chapitre 13 qui n'existe pas pour ne pas porter la poisse aux Morlevent », comme on le fait à l'hôpital (il n'y a jamais de chambre 13 ou d'étage 13 dans les hôpitaux)

C'est une fresque sociale réaliste car les sujets abordés sont graves : le suicide, le deuil, l'adoption, les hauts potentiels, le cancer, l'homosexualité, la violence conjugale… sans que le développement soit dérangeant parce qu'écrit avec beaucoup de sensibilité et d'humour. Un livre aux multiples facettes qui alterne les émotions de façon décalée, fantaisiste et qui reste positif.
Une belle bouffée d'air frais !




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Quand j'ai acheté ce livre estampillé “école des loisirs”, mon libraire m'a simplement dit : “Un classique !” . Arrivée à la maison, j'ai regardé le © et quand j'ai vu 2000, j'ai pensé :”Un peu jeune pour un classique” ! Mais j'ai plongé dedans la tête la première et n'ai pas pu le lâcher avant la fin. Mon premier coup de coeur de l'année et c'est un livre Jeunesse ! (Médium de la catégorie). En plus, un livre qui offre une citation de Romain Gary en entrée, ne pouvait que me plaire : “L”humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive”.

Les trois enfants Morlevent (j'adore ce nom !) ne sont pas nés avec une bonne fée penchée sur leur berceau : le père est parti et l'on sait dès le départ qu'il ne reviendra plus, la mère vient de se suicider au “Canard Vécé”… Siméon, 14 ans et surdoué planche pour passer son bac, Morgane, 8 ans, pas jolie, les oreilles décollées et qui est “la moitié de son frère” et enfin Venise, 5 ans, la petite poupée blonde, jolie comme un coeur que tout le monde aime et souhaiterait pour fille (ce qui est dangereux pour la suite).

En effet, malgré l'abattement, Siméon prend les choses en main et va suivre de près leur dossier confié à une sympathique mais jeune assistante sociale et à une Juge des Tutelles, fondue de chocolat et bienveillante. Ils vont découvrir que deux autres “Morlevent” existent en ce monde, deux personnes que tout oppose mais qui sont leur seule chance d'échapper à la famille d'accueil et surtout à l'éclatement de leur fratrie : ils ont fait un “jurement” quand ils ont été placés en foyer d'accueil temporairement : “Les Morlevent ou la mort” ! Josiane Morlevent, ophtalmologiste bourgeoise bécébégé, 37 ans, mariée mais en mal d'enfant se révèle être la demi-soeur (pas par le sang mais qu'importe) des enfants avec Bart, 27 ans, homosexuel, irrésistible, irresponsable souvent mais très très gay pour prétendre obtenir cette tutelle. le combat commence…. pas seulement celui-ci. Siméon a une leucémie, et c'est à l'hôpital entre les mains du beau Docteur Nicolas Mauvoisin que son sort va se jouer. En sachant que Josiane et Bart se haïssent ! Que Bart, dépassé par l'arrivée de ces trois mômes dans sa vie, égoïste mais non moins attachant ne sait dire que : “Oh, Boy !”… quand la situation est critique.

L'histoire accumule les sujets difficiles à traiter tels que : le suicide, l'homosexualité, la vie des enfants en foyer, la solitude, la maladie, les femmes battues. Mais Marie-Aude Murail fait preuve d'un talent incroyable pour rendre crédible cette avalanche de “pas-d'-bol” sans verser un seul instant dans la sucrerie ! le ton est juste, l'écriture ciselée sans temps morts, saupoudrée d'un humour qui transcende le(s) drame(s).

Pas facile pourtant quand l'enfance se heurte à la dureté des problèmes normalement réservés aux adultes, comment garder un ton d'innocente insouciance ? En restant vrai. En n'en faisant ni trop, ni trop peu. On peut se sortir de tout mais pas indemnes et chacun des protagonistes de l'histoire va en retirer une leçon. Et pour nous lecteurs une belle leçon d'humanité, de justice, pas seulement sociale… Et surtout un moment de lecture suspendu dans le temps, rien ne peut nous faire lâcher ce livre jusqu'à l'épilogue !

J'ai aimé aussi le saut du Chapitre treize “(pour ne pas porter malheur à Siméon)”, les noms de famille ou les prénoms qui ont une juste connotation. Et le clin d'oeil à Nicolas et Bart de la célèbre chanson (j'en avais parlé ICI)… le français impeccable, pas une faute de relevée (c'est assez rare pour mériter d'être souligné). Extrait des pensées de Josiane, la soeur jalouse, coincée et prétentieuse qui veut toujours avoir le dernier mot : ” Incroyables, ces psychologues ! Ils inventent des problèmes où il n'y en a pas et, quand on leur signale un type qui porte une boucle d'oreille, qui marche en chaloupant, qui offre des poupées mâles aux petites filles et se promène nu devant elles, eh bien, ils ne voient pas où est le problème.”

Je n'ai qu'un mot pour conclure : Lisez-le ! 207 pages de pur bonheur !
Lien : http://leslecturesdasphodele..
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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Pendant les 15 jours qui suivirent, les deux frères firent des efforts pour ne pas se heurter. Lorsque Siméon, lisant Nietzsche, voyait son frère relire son Spirou, il se permettait tout juste de lui demander affectueusement :
- Tu n'avais pas bien compris la première fois ?
A quoi Bart répondait, non moins affectueusement :
- Je t'emmerde. "
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Bart s'assit dans le fauteuil et les deux frères se regardèrent. Un même sourire les unit ou la tendresse se mêlait à la moquerie.
-Merci pour tout, dit Siméon
-Merci pour le reste.
Merci d'être entré dans ma vie sans crier gare. Merci d'en avoir changer le cours et de m'avoir changé. Mais tout cela ne s'avoue pas quand on est le frère aîné, Bart n'ajouta rien.
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Et elle éclata en sanglots trop gros pour sa poitrine.
- Qu’est-ce que tu as fait ? Mais arrête de chialer !
Morgane hoquetait : « J’ai... j’ai... » et la suite ne venait pas. Bart eut envie de l’achever à coups de cartable.
- J’ai eu un zé... zé... rooo !
- Nous voilà bien ! dit Bart, en faisant semblant d’être catastrophé. Déjà que tu es moche. Si en plus tu deviens con...
Il s’assit sur le lit.
- Mais arrête, ronchonna-t-il. Des zéros, j’ai eu que ça des zéros, moi ! Et tu vois ? Ça ne m’a pas empêché de devenir un beau grand garçon complètement nul !
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Monsieur Morlevent, le prévint la juge assez solennellement, vous êtes en présence de votre demi-frère et de vos demi-soeurs, Siméon, Morgane et Venise Morlevent.
- De mon... de mes..., suffoqua Barthélémy.
Venise s'était enfin plantée devant lui, son dessin à la main.
- Je t'ai fait une maison, lui expliqua-t-elle. C'est celle où on va habiter avec toi. Là, c'est mon lit en hauteur et, là, c'est le congélateur.
Barthélémy se baissa pour mieux entendre les commentaires de la petite. A chaque nouvelle précision, il faisait "oh, boy !" l'air effaré.
- Je t'ai dessiné trois coeurs avec ton nom parce que je t'aime un peu, beaucoup, à la folie.
Ils se regardèrent, presque nez à nez, et Venise posa la question fondamentale, celle qui permet d'opérer un premier tri entre les méchants et les gentils.
- Tu aimes les bisous ?
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- Bon, je prends ma douche. Vous pouvez visiter. Faites comme chez vous.
Il gagna sa chambre et arracha ses vêtements trempés de sueur.
- C'est ta chambre, là ? fit une petite voix.
Bart poussa un hurlement et attrapa son oreiller pour le plaquer devant lui.
- Mais...qu'est-ce que tu fais là, toi ?
-T'as dis de visiter, lui rappela Venise.
Elle lui fit un tendre sourire de connivence.
- T'as un zizi, toi ?
Ce fut Bart qui rougit.
- Mais...comme tous les garçons. Elle est incroyable, celle-là ! Allez, pchi, dehors...
On aurait dit qu'il voulait chasser un petit animal. Cela fit rire Venise, qui tint malgré tout à informer son frère aîné.
- Moi, c'est une zézette que j'ai.
C'est le moment que choisit Siméon pour entrer à son tour.
-Ah, tu es là ? dit-il à Venise,ignorant délibérément Bart, toujours à poil.
- Vous êtes où ? appela Morgane dans le couloir.
- Là ! répondirent Siméon et Venise.
Morgane entra et vit Bart qui gardait son oreiller en cache-sexe.
- C'est ta chambre ? Elle est super-belle. Nous, notre chambre, c'est tout petit-moche.
Barthélémy s'effondra sur son lit, protégeant comme il pouvait sa virilité.
-Venez, on dérange, remarqua enfin Siméon.
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