Nexus

Quelle découverte fantastique ce fut de pouvoir lire ce roman ! Une pure merveille d'imagination et de passion pour ce domaine fascinant des neurosciences mais aussi une réflexion profonde sur le transhumanisme, sans toutefois prendre parti. J'adore !

Personnellement, cette trilogie a commencé par un intérêt curieux avant de devenir purement une révélation.
J'ai dévoré les trois tomes a une vitesse alarmante, en ne laissant que l'amertume typique de quitter ce monde plein de promesse et de sagesse.
Un monde très actuel mais dopé aux technologies variées, de quoi faire rêver tout transhumaniste qui lirait ces livres.
Une preuve que la spiritualité peut aller de pair avec la technologie et reconnu ter l'humanité.
Un message de technologie positive et une alerte sur la perpétuelle peur de l'homme vis a vis de ce qui lui est étranger ou différent.

Tout d'abord, l'auteur, qui est ingénieur informatique, a un réel talent pour nous faire comprendre des notions et concepts scientifiques, bref on se sent intelligent en lisant ce livre.
J'aime la dualité de point de vue qu'offre ce livre. D'un côté, Kade, un jeune scientifique qui voit dans le partage entre cerveaux l'opportunité de créer, d'apprendre plus vite, de mieux se comprendre, etc. Il est encore jeune, brillant, plein de fougue, idéaliste voire peut-être naïf. de l'autre côté, il y a Sam, agent de l'ERD qui hait ces nouvelles technologies car elle en fut la victime. Là où Kade voit l'avènement d'un homme nouveau, elle y voit des menaces d'espionnage, de coercition, et d'esclavage.
Je trouve que Ramez Naam arrive à décrypter de manière très complète les dangers et bénéfices des neuro-technologies et du trans- et post-humanisme. Quand on ajoute à ça des enjeux politiques, des espions, des moines bouddhistes (non, je ne rigole pas, et je trouve très intéressant de voir le positionnement d'une religion sur ce genre de sujet), on se retrouve avec un livre parfait.
Enfin, j'aimerais souligner que les avancées technologiques qui paraissent totalement folles dans le livre ne sont en réalité pas si éloignée de la réalité. Les avancées actuelles en matière de neurosciences sont telles, qu'un futur comme l'imagine Kade est probablement plus proche qu'on ne le pense (ça vous fait froid dans le dos, pas vrai ?).
Bref, je vous recommande ce livre à 100%

L'anticipation dans toute sa splendeur !
Kade, jeune chercheur en neurobiologie, améliore une drogue appelée Nexus. Elle relie tous les cerveaux entre eux en démultipliant l'intelligence des personnes. Un roman où altruisme et fraternité se retrouvent fragilisées face au pouvoir et à la peur avec un héros qui se révèle au fil des pages ! A lire sans plus tarder !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre tiré d'un jeu de role… Car c'est vraiment de cela qu'il s'agit, cela fait très jeu de role cyberpunk pour ado.
Je me suis forcé a lire 50 pages avant d'arrêter avec soulagement. C'est très mal écrit, d'une construction simpliste proche d'une série TV et avec des personnages caricaturaux. C'est donc assez faible, mais c'est le premier livre de cet auteur qui n'est pas un écrivain. Il a donc bien fait de se lancer et même si ce n'est pas terrible et cousu de fils blancs, il n'y a rien à dire sur sa démarche.

Maintenant que des olibrius aient donné 2 prix à ce livre c'est un vrai problème, mais ce n'est pas la faute de l'auteur. Il faudrait que les membres des jurys aient un peu plus de jugeotte. Dans toutes les littératures il y a des auteurs débutants, mais ils ne reçoivent généralement pas de prix littéraires. Si quelqu'un qui n'est pas lecteur de SF prends ce livre, il a de grandes chances de conclure que la SF est un sous-genre littéraire au vu de la faiblesse de ce qui est primé. Il faudrait que les gens qui gèrent les prix se secouent un peu les puces s'ils ne veulent pas voir se perpétuer les stéréotypes.

Voilà une oeuvre de "science fiction" pour le moins originale et passionnante...! Moi qui suis toujours très inquiet de l'usage romanesque (et artistique de manière plus générale) des drogues, je dois dire que j'ai été franchement secoué par Nexus.

Il m'est assez difficile de me faire une opinion sur le coeur du sujet abordé dans ce roman : une drogue permettant la communication par la pensée, et bien d'autres choses... Et ce qui est intéressant tout au long de l'ouvrage, c'est que les protagonistes ont aussi beaucoup de doutes, et que leur rapport à la drogue, à l'autorité, au libre-arbitre est fortement questionné, pour ne pas dire éprouvé.

Certains passages m'ont un peu dépassés par leurs approches trop technique ou très détaillée, mais l'ensemble de l'histoire est à mon sens captivante et on passe très facilement au-dessus de ces petites faiblesses. Il me tarde déjà de lire la suite !

J'ai bien kiffé. Il n'y a absolument aucun temps mort, l'action est permanente. C'est du transhumanisme pur jus: humain augmenté (physiquement, mentalement), transfert de conscience etc. Je doute fort que nous en soyons là en 2040 mais qu'importe: ça déménage. Phrases courtes, caractérisation ciselée (certes très faible mais bon...), scènes d'action à foison entrecoupées de dialogues percutants. Je recommande.

Nexus est une drogue qui permet d'ouvrir notre esprit au monde qui vous entoure. Vous vous dites que c'est pareil que n'importe quelle drogue psychédélique. C'est bien plus puissant que cela. En plus, ce n'est que la troisième version de la drogue. La quatrième version n'a fait que détruire irrémédiablement les neurones des utilisateurs et la DEA a réussi à stopper sa progression rapidement...

Sachez qu'il s'agit d'une trilogie, alors vous serez plongé dans cette histoire réaliste et futuriste pendant un bon moment. Ramez Naam (ou son traducteur) semble s'être inspiré des écrits Les robots pour la plume et la façon de présenter le concept. Difficile à comprendre au début mais avec un peu de détermination et de connaissance informatique, vous allez vraiment apprécier cet ouvrage primé...


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Ce roman fait partie d'une trilogie axée sur l'évolution des technologies amenant à pouvoir communiquer d'esprit à esprit à condition d'être connectés par une substance qu'on ingéré. Bon, je n'en dis pas plus sur l'intrigue et ke vais plutôt donner mes impressions.
Je n'ai pas compris grand chose de tout ce qui concerne le côté technologique, étant ordinausore je suis facile à égarer dans ce tout ce fatras techno. À côté de cela tout au long de la trilogie il y a une histoire d'espionnage, policière et d'aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres. J'avoue avoir pris plaisir à suivre cette épopée, ayant l'impression de rajeunir et de lire du Bob Morane.
On doit quand même rendre justice à L'auteur qui pose une question fondamentale tout au long de l'histoire; jusqu'à quel point est-on responsable de son invention et de l'utilisation criminelle que d'autres peuvent en faire. Cette question le personnage principal se la posera tout au long de la trilogie.

C'est un roman tourné avant tout vers la politique, un peu binaire dans la vision des "bons" et des "méchants", mais qui met le doigt là où ça risque de faire mal dans les années à venir avec la problématique posthumaine. D'abord, le roman est entrecoupé de quelques brèves, manifestes et comptes rendus de Cour suprême, qui concernent les positions politiques, légales et étatiques sur ce sujet. Il y a difficilement une place pour la voie du milieu entre qui est pour et qui est contre cette grande avancée technologique qui permet aux humains d'être améliorés, voire plus-qu'humains. Complots, services secrets, attaques de grande envergure, politique gouvernementale et internationale, espionnage... La grosse artillerie est de sortie. le côté très binaire est accentué par la confrontation entre le gouvernement nord-américain et le gouvernement est-asiatique (chinois et thaïlandais ici).

La technologie, Ramez Naam la connaît bien. Il fera même un résumé en quelques pages à la fin du livre sur les découvertes scientifiques et techniques qui l'ont inspiré, en général et pour les besoins du roman. Nexus semble plus probable que les voitures volantes pour le moment, et on ne serait pas tant étonné•e•s que d'ici 2040, ce soit déjà bien avancé - mais pas encore si développé que dans le livre. On revient sur un questionnement maintenant déjà bien rabattu : la technologie est-elle l'amie ou l'ennemie de l'humanité ? Ici le raisonnement se fait en noir et blanc, très peu d'entre-deux, probablement pour plonger vraiment dans les avantages et les inconvénients, qui pourraient vraiment soit servir soit détruire l'humanité. Dans tous les cas, que l'on soit du côté humain ou du côté posthumain, il y a une chose qui revient souvent : le côté élitiste, de la "race" supérieure, le besoin de pouvoir et de contrôle, et même une sorte d'eugénisme.

Mis à part l'aspect technologique - fortement mis en avant sans être non plus hyper détaillé ou trop rébarbatif à qui n'est pas habitué.e - l'auteur s'attarde également beaucoup sur l'aspect plus psychologique, spirituel, communicatif - que l'on peut retrouver à petite dose avec certaines autres drogues, mais aussi comme principes de bases de certaines religions. Se basant sur le bouddhisme, Ramez Naam fait de Nexus une sorte de raccourci au cheminement spirituel qui permet de ne faire qu'un avec tout le reste du monde, de ressentir les autres, de fusionner avec son environnement, de vibrer en cadence et d'entrer en transe. Bref, Nexus comme le bouddhisme tourne principalement autour de l'empathie. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les différents courants bouddhistes, mais il me semble effectivement avoir vu pas mal de figures importantes prôner le transhumanisme et le posthumanisme pour différentes raisons.

Nexus est le premier tome d'une trilogie et le premier roman de l'auteur, à la fois un peu hippie, contestataire, dangereux et un poil réactionnaire, effleurant les possibilités technologiques sans trop s'attarder dessus non plus. Bien qu'il y ait certains raccourcis et des scènes clairement pas nécessaires, l'écriture se prête bien à l'adaptation cinématographique (ce qui est déjà envisagé, il semblerait), avec pas mal de scènes d'action et de poudre aux yeux, une esthétique très visuelle plus que littéraire et surtout des sujets-chocs (bien que pas de première main). Les personnages sont vraiment caricaturaux, j'ai eu du mal à m'attacher, mais il y en a aussi qui sont plus complexes, ou tout simplement plus vibrants, quelques retournements de situation qui les rendent moins binaires. Dans l'ensemble j'ai plutôt bien accroché, j'ai trouvé que c'était assez bien équilibré pour atteindre un public relativement large, et je lirai la suite très bientôt.
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