Citations sur Les vampires de Chicago, tome 7 : Permis de mordre (21)
— Il y a un temps pour jouer, et un temps pour travailler, lui rappelai-je.
— Je pense que mêler les affaires et le plaisir renforce l'intérêt des deux.
— Et moi, je pense que je préférerais occuper mes loisirs à autre chose que ranger des vieux bouquins poussiéreux.
— Ce n'est pas parce que tu es une vampire que tu obtiens toujours tout ce que tu veux, Sentinelle. Quoique, je te le concède, j'imagine d'autres manières bien plus agréables de passer le temps en ta compagnie.
— Tu m'as affirmé que tu n'étais pas jaloux, objectai-je en reculant d'un pas. Que toi et moi, c'était inéluctable.
— C'était avant que j'apprenne que tu t'étais liée par le sang à un homme d'une autre Maison, Sentinelle. (Soudain, sans me laisser le temps de répliquer, il agrippa le revers de ma veste et m'embrassa avec fougue.) Tu es à moi, à moi seul, et il semblerait que tu aies besoin d'un rappel. Je te suggère de retourner à notre appartement. Sinon, je te sauterai dessus ici même, avec la porte ouverte
- Un problème ? Demanda Ethan en me glissant un regard en coin.
- Rien que je ne sois pas capable de gérer, répondis-je en rangeant mon téléphone.
J'espérais dire la vérité.
Une seule crise à la fois, pensai-je.
Je me répétais souvent cette phrase. Malheureusement, notre monde ne fonctionnait pas cette façon.
- S’agissait-il d'un test ? Juste pour voir comment je réagirais ?
- En partie. Et en partie de la simple curiosité. Ethan est quelqu'un d’assez solidaire. J'ai été surpris d'apprendre qu'il avait choisi de partager sa vie avec quelqu'un.
- Ton ego n’a vraiment aucune limite ?
Ethan Sullivan, Maitre de la Maison Cadogan, l'administra une claque sur les fesses, un sourire moqueur aux lèvres.
- Pas quand c'est tout à fait justifié. Dès que tu es prête, Sentinelle.
- Je ne peux pas perdre cette Maison, murmura Ethan d'une voix ensommeillée. Je ne peux pas… les décevoir.
Pourquoi tout était-il si compliqué ? La politique. Mes amitiés. Ma famille.
Mes amours.
Je marchai à grandes enjambées vers la porte, puis, jetant un coup d’œil derrière moi, j’aperçus Ethan qui rendait la main. Au bout d'un moment, Jonah la serra.
Les mecs…
J’avais beau être une femme intelligente, bien éduquée et diplômée, cela ne diminua en rien l’effet de son désir primai et prédateur. S’il m’avait demandé de me mettre à genoux et de ramper à ses pieds, j’aurais obéi.
Non content d’avoir rédigé les protocoles, Luc avait également conçu des tests destinés à évaluer nos connaissances, comme le suivant, que j’affectionnais tout particulièrement :
« Q: Quelle est la méthode la plus efficace pour maîtriser un centaure enragé ?
R: Ha! Les centaures n’existent pas, espèce d’ignare. Pose tes fesses sur une chaise et lis ton Canon.