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"Je ne fais que des bêtises .... que des bêtises ...."

Qui était Bébé, quel était son vrai prénom, on ne le saura pas, seule sa mère l'utilisait.

Bébé une énigme !

Le narrateur, 30 ans, va tomber fou dingue de celle-ci d'à peine 20 ans.

Chaque geste accompli par Bébé
Chaque folie qu'elle faisait ou disait le mettait en transe , le rafraîchissait

Il était aux anges.

Etre ici et l'instant d'après ailleurs, bouger, bouger .....

A Paris tout était possible avec des moyens illimités, tout pouvait devenir fantaisie, délire partagé

La découvrir à chaque instant, plaisir des yeux et des sens , une merveille ....

"C'est bizarre elle faisait n'importe quoi, et en même temps, j'avais l'impression que c'était elle l'aînée..."

Les mots s'échangent, tournent, volent, s'envolent tels un manège étourdissant.

Tourbillon de la vie !

C'est joli, c'est frais, ça se déguste sans" fin" . ...
Et pourtant !

J'ai aimé cette légèreté dans les mots, les lignes, cet optimisme contagieux, ce désir de vivre tout à cent à l'heure sans perdre une minute, comme si....

Tout petits chapitres, écrit assez gros, se lit avec plaisir.
Ne connaissais pas cet auteur mais il m'a enchanté.
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Un auteur que je ne connaissais pas. Et bien, je n'avais rien perdu.
Au bout de 100 pages de niaiseries, j'ai sauté les 100 suivantes, sans avoir rien perdu du fil de l'histoire. Et la quarantaine de pages restantes est du même acabit.
Mais comment peut-on écrire cela ? A quoi ça sert ? Comment un éditeur peut-il décider de publier un texte aussi insipide et sans intérêt ?
Par curiosité, je vais aller voir les autres publications d'Eric Neuhoff et les critiques de ses livres.
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Eric Neuhoff, voilà typiquement un des critiques que j'écoutais lors des émissions du "Masque et de la Plume" de ma jeunesse, même s'il a du y participer plusieurs années après que je commence à écouter cette émission, vers la fin des années 90, si je ne dis pas trop de bétises....

Neuhoff, je le connaissais d'ailleurs au départ plutôt en tant que romancier, car j'avais notamment lu "La Petite Francaise", prix Interallié 1997, joli roman décrivant la passion d'un journaliste un peu blasé ( faisant bien penser à Neuhoff lui même) et une jeune fille fraiche et pimpante, surnommé Bébé.... je m'étais dit que le type avait vraiment une belle plume, entre ironie et finesse, et lorsque j'ai su après que Neuhoff était aussi critique de ciné, je m'étais dit que j'allais m'éclater à lire ses chroniques.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans l'histoire et m'habituer aux phrases courtes et froides. Etrange style : les descriptions de tout et rien se succèdent, aucun sentiment n'est ni décrit ni suscité, il y a quelque chose de désincarné.
Ce style prend tout son sens quand on atteint la fin. le plus surprenant est que ce style a fini par me séduire, et la petite Française aussi, malgré son parisianisme.
Une lecture magique, en somme!

C'est en fait plein d'humanité, les dernières pages tranchent volontairement avec le reste, et le style et l'idée s'accordent.
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Le roman est à la fois agaçant et plaisant. Agaçant, parce que la petite vie parisienne des gens en vue : journalistes, comédiens, peintres à la mode, ... est très (trop !) présente et vraiment inintéressante. On pourrait avoir parfois l'impression de lire Gala ou Voici. Agaçant aussi, parce qu'on ne sait pas où Neuhoff veut nous emmener. Les tergiversations de l'un ou de l'autre sont répétitives et longuettes.
Plaisant, parce que l'histoire d'amour que le narrateur vit avec Bébé n'est pas banale, qu'elle bouscule le narrateur. On sent aussi qu'elle prendra fin, mais on ne sait pas où et comment, ni pourquoi, ce qui maintient un léger suspense. Plaisant encore, parce que le style de l'auteur est rapide : petites phrases, vocabulaire simple qui donnent du rythme à cette histoire, le rythme que Bébé donne à leur histoire. Un livre pas inoubliable, mais pas désagréable. Prix Interallié 1997.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Passé vingt ans, il est bon d'avoir quelques Neuhoff dans son rétro. Par convenance. Par élégance. Neuhoff, ce n'est pas rien. L'époque, d'ailleurs, ne s'est pas trompée. le bonhomme a été distingué...
Lien : http://www.denecessitevertu...
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Que ce livre est long et inintéressant! Ca sent le roman écrit parce que l'éditeur a demandé un livre...Un style à ce point dépouillé relève de la correction!
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150 pages sans histoire(s), juste la rencontre d'un journaliste vaguement culturel (on lui demande surtout des papiers sur les bonnes tables de Paris) et tout juste trentenaire et d'une fraiche jeune fille de vingt ans qui débarque comme un ouragan dans la vie de celui qui prenait les dangereuses voies du vieux garçon. « Elle aura Paris à ses pieds et le monde à ses trousses ».
La venue de cette ingénue bouscule un quotidien qui commence à sentir le renfermé. C'est tout.
Mais il y a autre chose.
D'abord un style. Jubilatoire pour ceux et celles qui ne supportent plus les phrases au kilomètres ou venant d'émerger péniblement d'un Proust ou d'un Balzac.
Ensuite, l'art de la description cinématographique. Toujours pas de phrases dépassant les cinq mots. Sujet, verbe, complément. Et encore…
La base, donc. Et ça passe. le personnage n'est il pas journaliste, après tout ?
On y revoit constamment « le mépris » de Godard, on part en Espagne, à Venise, au ski et surtout, on revisite Paris, « la ville qui compte le plus de belles femmes au kilomètre carré ».
Parfois, je suis un peu pinailleur. En effectuant des recoupages : lui, 30 ans, né sous la quatrième république, elle, « 20 ans juste passé de quelques minutes », n'ayant pas pu connaitre les barricades de Mai, j'en déduis que l'action se passe en 1988, à peu de choses près (le roman est publié en 1997, surement écrit deux ou trois ans plus tôt). Alors, comment se peut-il que le personnage écoute les Cranberries et qu'elle se déchaine aux sons du grunge. En 1988 !
Il y a aussi ce leitmotiv de Bébé (c'est le nom de l'héroïne) : « demain, j'arrête de fumer », qui aurait pu donner son titre au livre – en 1997, on commençait sérieusement à faire la chasser aux clopeurs.
Et puis cette fin, digne des plus belles pirouettes.

« Vous feriez bien de m'aimer. Cela sonnait comme un ultimatum ».
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La fraîcheur de l 'amour et de son écriture....
Le sentiment amoureux écrit à l'état pur.
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