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Citations sur Bidoche (102)

On résume : les cochettes –jeunes truies- sont vaccinées puis préparées à leur métier de pondeuses professionnelles, notamment par l’administration de pilules destinées à réguler leur cycle […].
On peut amener ces femelles à la maternité huit ou neuf fois, mais ensuite les choses se gâtent davantage. « Ensuite, explique Raymond sans sensiblerie, saucisson sec. » Pour parler de ce processus tout de même étonnant, Raymond compare volontiers sa porcherie à une PME, ce qu’elle est. Et même à une écurie de Formule 1, ce qu’elle est sans doute aussi. L’alimentation des bestiaux se concocte sur place, Raymond étant le maître-queux du mélange. « La matière première, quand elle arrive dans la fosse de réception, va directement dans le ventre des cochons, sans intervention humaine. C’est automatique. »
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Les gros mangeurs de viande rouge et de charcuterie ont plus de risque de souffrir d’un cancer colorectal et des poumons, mais aussi de la prostate. La viande est en outre associée à un risque de cancer de l’œsophage et du foie, et les charcuteries et viandes fumées à un risque de cancer de la vessie et des os.
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[…] un porc pollue autant, sur le plan organique, que 3 humains. Environ. En clair, il urine e défèque bien plus que l’un d’entre nous. Les chiffres sont simples : les Bretons étant environ 3,2 millions, les animaux polluent au total plusieurs dizaines de fois plus qu’eux. Incroyable ? Certes.
Le résultat se retrouve sans surprise dans les rivières, puis dans la mer, sous la forme de marées d’algues vertes que les humains, tels des Shadoks, héros foldingues des années 1960, pompent sans aucune cesse.
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Les antibiotiques ne servent pas qu’à combattre les infections, loin de là. Dès les années 1950, aux Etats-Unis, les éleveurs industriels ont compris qu’en gavant leurs animaux de ces molécules, ils obtenaient une croissance bien plus rapide de leur chair.
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Les poussins font du toboggan, direction le hangar, ou sont jetés vivants à la poubelle. Les vaches sont nourries « scientifiquement » et les taureaux agrémentés de vagins artificiels. Les veaux sont sevrés au bout de deux jours et n’ont pas le droit de bouger un sabot. Les cochons, sans queue ni dents, deviennent pourtant cannibales. Et les poules ne peuvent plus avoir de bec. Bienvenue à la Ferme des animaux.
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Un lobby ? Ah non ! Surtout ne pas insulter le Centre d’Informations des Viandes (CIV), qui fait œuvre, comme son nom l’indique, de « journalisme ». Dès qu’on touche à la viande, comme par miracle, les mêmes personnages sont partout, sautant joyeusement d’une chaise musicale à une autre. Zim-bam-boum, les voilà !
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Où est le problème ?
Il y en a un pourtant : un régime alimentaire est aussi maniable qu’un pétrolier, à une échelle sans commune mesure. En Occident, l’industrie de la viande est devenue centrale dans l’économie et ses relais politiques sont innombrables, à droite comme à gauche. Puis l’imaginaire collectif, façonné par des décennies de propagande publicitaire à la gloire de la bidoche et du hamburger, ne donne que peu de signes de changement, sinon à la marge. On n’hésitera pas une seconde à tirer un coup de chapeau au mouvement végétarien, dont tant se gaussent. Il se pourrait qu’il soit l’un des mouvements sociaux les plus responsables de la planète. Et, à la réflexion, le conditionnel n’est pas de rigueur.
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[…] le bétail représente à peu près 20% de la totalité de la biomasse des animaux terrestres.
A nouveau, cela ne parle guère. Et pourtant ! Cette biomasse, c’est l’ensemble des animaux peuplant la terre. Pas seulement les éléphants, les ours ou les gnous. Aussi les insectes, les reptiles, les bactéries. Tout. Et le bétail a donc atteint 20% de cet ensemble gigantesque.
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En 1950, il faut 110 jours pour « faire » un poulet fermier, qui ne pèse que de 1,3 à 1,5 kilo en moyenne. En 1978, un poulet standardisé est tué entre 50 et 56 jours et pèse, toujours en moyenne, 1,8 kilo. Mieux, le taux de mortalité passe de 20% à 3 ou 4%, et l’indice de consommation –le nombre de kilos d’alimentation par kilo –est divisé par deux. En effet, en 1950, il faut donner à peu près 4,5 kilo de nourriture, sans compter la cueillette libre du volatile, pour obtenir un kilo de poulet. En 1978, il suffit de 2,05 à 2,1 kilos. Moins de la moitié !
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Les jeunes porcs naissent à l’aide de deux opérations chirurgicales peu banales. La première s’appelle hystérectomie : l’utérus de la truie est simplement enlevé en même temps que les nouveau-nés qu’il contient. Radical. Autre méthode : l’hystérotomie. Dans cette opération, on se « contente », dans un bâtiment à air filtré plus surveillé que la plupart des services de réanimation humaine, d’ouvrir en deux l’utérus avant d’en extraire les petits. Car le but est d’obtenir des animaux exempts d’organismes pathogènes spécifiques (EOPS).
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