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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une belle découverte que ce livre au titre intriguant, dont l'action se déroule en 1852, et qui narre les aventures du pasteur Lars et de Jussi, le jeune autochtone en déshérence qu'il a recueilli. Deux personnages atypiques et attachants qui se trouvent forcés bien malgré eux de mener l'enquête, afin de rétablir la vérité concernant la mystérieuse disparition de deux jeunes filles au sein de leur village, à la frontière entre la Suède et la Finlande.

L'auteur choisit ici de s'attarder sur un pan de l'histoire de la Suède au 19è siècle. En particulier sur le rôle joué par des pasteurs qui ont évangélisé ce territoire et sur lesquels se sont abattues les foudres d'une partie de leurs paroissiens ; les accusant de déclencher des transes parmi leurs fidèles avec leurs prêches et de prôner des vertus trop rigoristes - dont la sobriété.

Il y a beaucoup d'humanité dans ce texte, qui dénonce avec sagacité le concept de bouc-émissaire, réhabilite les valeurs du peuple nomade Sami trop longtemps stigmatisé et persécuté, et qui n'oublie pas au passage d'offrir à ses lecteurs une des plus belles déclarations d'amour à l'écriture et à la lecture qui puisse être.
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Comment cuire un ours (au titre aussi génial qu'efficace bien qu'assez éloigné de ce qu'est ce roman) de Mikael Niemi est un roman original. Son synopsis est des plus alléchants et l'écriture qui lui donne vie absolument délicieuse.
Pourtant – est-ce parce que je viens de donner naissance à ma deuxième fille ? Que mes préoccupations sont à mille années lumières de cette pseudo-intrigue historique ? – il m'a semblé manquer de quelque chose :
d'un grain de sel, d'une pointe de vie, d'une once de je ne sais quoi qui aurait donné au tout une couleur plus chatoyante.

L'éditeur invoque le Nom de la Rose en guise de comparaison. Il parle de Comment cuire un ours comme d'un roman policier savoureux, d'une histoire d'amour déchirante et d'une peinture sociale de la Suède du XIXème siècle fascinante.
S'il va sans dire que ces adjectifs donnent envie de se plonger dans le texte à corps perdu, j'avoue, en refermant le livre, les avoir trouvés un brin trop enthousiastes.

La plume de l'auteur est certes fine et sensible, l'intrigue joliment menée et le paysage dans lequel elle se déploie intelligemment donné à voir, mais le sentiment de longueur qui m'a parfois envahie au cours de cette lecture doublé d'une certaine vacuité m'a dérangée.
Je peine, en réalité, à identifier le pourquoi du comment. Il me semble que ce livre manque tout bonnement de passion. Il a quelque chose de scolaire, de sage – difficile, de fait, à comparer avec le Nom de la Rose !

Les dernières pages m'ont par ailleurs passablement déçue. Je les ai trouvées un peu « faciles » et hasardeuses.
Comme un cheveu tombé dans un fond de soupe tiède.

Il n'empêche que Comment cuire un ours de Mikael Niemi porte en lui quelques très belles pages, que j'ai appris beaucoup sur la Suède de l'époque et qu'il y a quelque chose de réellement délicieux à se laisser emporter par une intrigue policière transcrite dans un contexte historique autre que le nôtre.

Un avis en demi-teinte donc pour un roman qui n'est pourtant pas sans intérêt.
Peut-être ne l'ai-je tout bonnement pas lu au bon moment ?
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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