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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lars Levi Laestadius, né dans la misère dans une petite paroisse de la Laponie suédoise, est un pasteur revivaliste qui a tenté d'evangeliser les populations samies, en prêchant une grande rigueur morale et surtout en luttant contre l'alcoolisme des populations les plus pauvres. Il était également féru de botanique et possédait une grande culture.

Ce roman le montre sous l'aspect d'un homme bienveillant qui a recueilli un jeune Sami devenu son disciple et à qui il apprend à lire. Sous l'aspect d'un Sherlock Holmes lapon, il va aussi mener l'enquête pour résoudre le meurtre de deux jeunes filles, prétendument tuées par un ours.

Le roman est savoureux, aussi bien dans la description des transes religieuses qu'il provoque, que dans les portraits des différents protagonistes. Une grande attention est portée à la description de la nature et aux conditions de vie de la population.
Qui plus est, l'éloge de la lecture est porté par le jeune Jussi qui se libère en la pratiquant.
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Une jeune vachère a péri, et les habitants de ce petit coin du grand nord suédois, en cette dure année 1852, en sont sûrs: c'est un ours le coupable! le pasteur, lui, Lars Levi Laestadius, qui au passage a vraiment existé, en est beaucoup moins sûr, et trouve que ces soi-disant traces de griffes ressemblent sacrément à des traces de couteau! Pas si facile de trouver la vérité quand le pasteur lui-même est emmêlé dans les soucis de son mouvement de renouveau charismatique, que son plus fidèle allié, un jeune sámi qu'il a recueilli, disparaît à tout bout de champ, et que sa campagne contre l'alcoolisme, qui fait des ravages dans le pays, lui a créé beaucoup d'ennemis.
Un bon roman, très prenant, qui fait voyager et découvrir des pans peu connus de la Suède!
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Deuxième titre proposé par mon libraire au début des grandes vacances, et là je suis tout de suite transportée avec plaisir dans le grand nord de la Suède. Rien que pour le titre, j'aurai acheté l'ouvrage!
Jussi est un jeune lapon trouvé par le pasteur Lars Levi Laestaedius. Il lui donne vie en l'enregistrant sur le registre de la paroisse du village de Kengis, au Nord de la Suède. Il l'élève, lui apprend à lire, écrire, à connaitre les plantes et la nature.
Quand une jeune fille disparait et est retrouvée morte, c'est avec Jussi que le pasteur mène l'enquête, développant son sens de l'observation et de la réflexion. L'enquête du pasteur et de Jussi les mène régulièrement en travers de la route du commissaire et de son adjoint Michelsson... Car il y aura d'autres rebondissements...
Comment cuire un ours peint le grand nord scandinave (suédois en particulier) à du milieu du XIXes, dressant des portraits et des modes de vie haut en couleur, montrant les relations sociales, les hiérarchies qui s'établissent en fonction du rang ou des origines. Jussi le lapon est bien placé pour le savoir. Et le poids de la religion est bien présent, très présent même, puisque Laestaedius est pasteur.
C'est un roman policier dépaysant au pays du froid, que j'ai bien aimé.
Bon, je ne sais toujours pas faire cuire un ours, à part le faire bouillir dans une grande marmite, si vous avez une recette, je suis preneuse, on ne sait jamais, ça peut servir.
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La quatrième de couverture avec son allusion au "Nom de la rose" m'a irrémédiablement attirée. Direction le Grand Nord avec ses forêts, les Lapons.1852: la vie est rude dans ces contrées. Lars Levi Laestadius,personnage ayant réellement existé, botaniste reconnu et pasteur de son village, a recueilli un jeune Lapon vagabondant dans les bois, Jussi, l'éduquant comme s'il était son propre fils, tandis qu'il s'efforce de répandre un mouvement un peu rigoriste. Jussi est le narrateur des trois quart du livre: lui vouant une dévotion inaltérable, il suit le pasteur dans son quotidien, même si de temps en temps, il éprouve le besoin de disparaitre des jours voire des semaines. La disparition d'une jeune fille puis plus tard la découverte de son corps, le meurtre d'une deuxième jeune fille poussent le pasteur à enquêter et à découvrir petit à petit qui est le coupable, tandis que Jussi découvre la bonheur de la lecture, de l'écriture, les jeunes filles, le désir de Maria. Un peintre-danseur séducteur, un commissaire souvent enivré, détestant le pasteur qui marche sur ses plate-bandes avec beaucoup plus d'efficacité, un garde forestier frustre.
Ce roman est jubilatoire à plus d'un titre: l'intrigue, l'écriture poétique, la description de l'injustice tant les préjugés triomphent, l'éloge de la lecture.
Une fois plongée dans ce roman, il est difficile de le lâcher. Enorme coup de coeur.
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Comme le souligne l'éditeur, il y a bien évidemment un petit côté Nom de la rose dans ce roman policier suédois : remplacez l'Italie médiévale par la Suède du XIXè siècle, le moine franciscain par un pasteur luthérien et le novice par un jeune Same, et vous voilà plongé dans l'histoire du mouvement læstadien qui sert de cadre à ce roman policier. Les deux romans ont aussi en commun de faire l'apologie du savoir comme source de liberté. Si l'intrigue policière est somme toute assez classique, et la collecte d'indices parfois étonnamment facile, ce roman n'en est pas moins habilement construit et souvent drôle. Les personnages, tiraillés par leurs doutes et leurs propres contradictions, sont de ce fait très humains et crédibles. L'aspect documentaire sur le læstadianisme ou sur les conditions de vie des Sames au XIXè siècle est très intéressant
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Une plongée au bout du grand nord suédois au milieu du 19ème, de quoi être dépaysé, bien mené à travers le regard d'un "innocent", un jeune homme extirpé du gouffre de la pauvreté et de la maltraitance. le récit est entrainant, avec une intrigue à la Sherlock Holmes, un Sherlock des campagnes et de la nature face à un monde d'une extrême rudesse. Très bon ressenti des sentiments peu ou mal exprimés entre les êtres. le reproche concerne certaines longueurs où le roman s'attarde parfais sur de longues descriptions très 19ème, auquel nous ne sommes plus habitués.
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De jeunes servantes ont été mortellement agressées dans la nuit par, d'après les autorités, un ours.

Le pasteur du village, Lars Levi Laestadius - secondé par Jussi, un orphelin sami qu'il a recueilli - se mettent en quête de la vérité.

Ce livre est bien plus qu'un roman policier. L'auteur nous livre un roman d'apprentissage (le maître transmet son savoir à son apprenti), mais aussi le roman d'amour d'un pauvre jeune lapon amoureux de la plus jolie fille du coin, qui le méprise évidemment.

L'auteur nous renseigne sur les superstitions et les coutumes chamaniques des chasseurs du Grand Nord.

Ce roman, passionnant, est plein d'humour.
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