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Voilà...Je suis un homme est un livre que je vais vite oublier....
Il est lourd...lourd de sexe bestial , lourd ...
Prix au hasard dans ma librairie ,lu en une journée et 2 siestes ...en me disant tu vas peut-être découvrir quelque chose à la fin qui va te touché...
Mais non , pour moi ça n'a pas prit...
Alexis ....le personnage principale du livre m'a donné envie de lui mettre des gifles tellement tout tournée autour de sa verge...!!!
Et Zoé et Delphine.....n'en parlons pas.....!!!
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Sans détour, je vais vous dire que je suis allé au bout du roman, parce que c'est facile à lire, et que c'est n'est pas long, donc vite lu.
Pour le reste, la vie d'Alexis Leriche, notre héros ou plutôt le héros de l'auteur n'a pas de quoi nous tenir en haleine très longtemps. On nous raconte le parcours de sa vie, ses amis, ses amies, celles qu'il fantasme, celle avec qui il fait sa vie: En clair, Antoine, son ami d'enfance, fidèle, Delphine, qui a failli se suicider à cause de lui dans sa jeunesse, mais qui continue à alimenter ses rêves quotidiens, et Zoé, son épouse par défaut.
Tout dans ce livre n'est qu'une suite inutile de tranches de vie, très souvent ponctuées d'états d'âmes situés largement sous la ceinture. Si c'est marrant une fois, la répétition est lassante.
Voilà, un coup d'épée dans l'eau, un raté, mais rassurez-vous, il ne m'a jamais été conseillé par un lecteur du site, je l'ai pris au hasard de mes déambulations, ça m'apprendra.
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Ça m'apprendra de choisir un livre pour sa couverture!
Grosse déception, j'avais adoré la reine du silence, mais je n'ai rien retrouvé de tel dans ce roman. Marie Nimier pense arriver à se mettre dans la peau d'un homme pour écrire ce livre, cependant les passages les plus crédibles sont ceux où elle prend la place d'une femme. le narrateur est détestable mais ça n'amène pas grand chose.
Le personnage principal va essayer de prendre l'ascenseur social, de coucher avec une camarade de classe de son enfance, d'aimer, de créer une entreprise, de se faire aimer et de se faire respecter. Il n'arrivera à rien de tout ça, constat d'échec. Il lui faudra un événement déclencheur pour changer, alors qu'il est trop tard.
Une fois le livre terminé il ne reste rien, enfin si, une interrogation, quel est le sens de tout ça?
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Il est très difficile d'apprécier un livre dans lequel il est impossible de s'identifier à un des protagonistes. Et plus encore si le narrateur et personnage principal est un froid manipulateur cynique désabusé.

Bon, c'est pas mauvais ou mal écrit, non. Mais il ne se passe pas grand chose et j'ai déjà oublié la moitié.

Et il est beau! Bof.
Lien : http://noid.ch/je-suis-un-ho..
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La Feuille Volante n° 1368 – Juillet 2019.

Je suis un hommeMarie Nimier – Gallimard.

Dès la première ligne, Marie Nimier y va de son aphorisme « L'enfance n'existe pas » qu'elle met dans la bouche d'Alexis qui va, à la première personne, dérouler son histoire. Nombre d'écrivains se sont penchés sur cette période de la vie des hommes et en ont tiré des conclusions forcément différentes, mais peu importe. Alexis est un peu la honte de cette famille désarticulée par la fuite du père. le garçon qui est l'aîné des deux fils de ce couple va grandir dans l'ombre des femmes, de sa mère d'abord puis ensuite des différentes filles qu'il va croiser et dont il va admirer la beauté mais surtout la faculté qu'elles ont de jouir plusieurs fois, ce dont il n'est pas capable. de là à en faire un jeune homme insatisfait il n'y a qu'un pas que notre auteure franchit allégrement. Revenons à Alexis, il est beau et se croit irrésistible. Il fantasme beaucoup sur Delphine, une fille rencontrée au lycée et qu'il retrouve quelques années après, fonde avec elle une entreprise à la limite de l'escroquerie, couche et se marie avec une autre fille, Zoe, tout en pensant à celle qu'il ne peut atteindre et surtout posséder. le lecteur, à travers les différentes tranches de vie du personnage principal de ce roman, ne tarde pas à s'apercevoir que cet Alexis n'est pas autre chose qu'un sale type obsédé par le sexe, dans la peau de qui Marie Nimier tente de se glisser en détaillant à l'envi, dans un catalogue érotique, la façon dont ce jeune homme s'y prend pour jouir et faire jouir ses partenaires et ce malgré le contraste initié dans ce roman dans le personne de Zoé comparée à « La jeune fille à la perle » de Vermeer et le fait qu'elle tient un journal intime. Cet Alex ne parvient même pas à être sympathique à la fin, malgré les circonstances, lui pour qui « être un homme » se traduisait uniquement en baisant et qui maintenant prend conscience que sa fragilité fait aussi partie de la condition humaine.

La littérature érotique, voire pornographique a sûrement ses adeptes et je respecte à la fois ceux qui l'écrivent et ceux qui la lisent, mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. J'admets que, pour un écrivain, faire dans ce « registre » est vendeur mais s'y livrer avec la complicité avec un grand éditeur ne me paraît pas très sérieux. J'en déduis que, comme beaucoup d'autres, Marie Nimier est un écrivain capable du pire comme du meilleur et, le livre refermé, mais cependant lu jusqu'à la fin, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'avoir lu le meilleur, en me demandant ce qu'il reste de mon appétence à poursuivre plus avant son univers créatif

Le hasard, encore lui, m'a fait croiser sur les rayonnages de la bibliothèque « les confidences ». J'avais été séduit par l'originalité de ce récit et j'avais eu envie d'explorer un peu plus avant sa bibliographie. Avec ce roman, notre auteure change complètement de registre, avec un style quelque peu désagréable et qui tranche largement sur celui que j'avais apprécié auparavant. C'est son droit mais c'est dommage et j'en suis déçu.

©Hervé Gautier.http:// hervegautier.e-monsite.com


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"L'enfance n'existe pas". Marie Nimier commence son livre par cette affirmation dure et grave. Ces mots, Alexis Leriche les pense. Son enfance n'a pas vibrée aux premiers sentiments. Les caresses n'ont pas plissé sa peau. L'apprentissage du beau lui est inconnu. Il est né adulte sexué, tout d'une pièce. Ses pensées ne se colorent pas d'émotions et ni ne s'embrument par les doutes. Il apparait primaire, totalement tourné vers l'action, vers l'acte. Il est dans le concret, ce qui se touche, ce qui est proche.

Il est très beau. Il le sait. Les filles, elles viendront toutes à lui quand il le voudra, lui.

Ce qu'il voit dans Delphine, sa camarade de classe, c'est son corps, ses longues jambes, ses seins qui débordent de son soutien-gorge. C'est tout. Son regard sur Delphine s'arrête là. Son coeur n'est pas sollicité. Sa seule émotion, c'est son sexe qui l'exprime, par un seul message envoyé depuis son cerveau: la baiser.

Mais Delphine a une voix aigüe qui le dérange. Donc, il passe son chemin et se rabat sur Zoé, la copine de Delphine.

Il baise Zoé. Elle l'aime. Penser que lui pourrait l'aimer, ça l'effleure à peine. Avantage avec Zoé: elle ne peut pas avoir d'enfants. La traite-t'il mal ? En quelque sorte, oui ! Zoé est une commodité qui doit toujours être disponible pour son seul plaisir. Il veut qu'elle soit sa pute. Il ne peut pas comprendre qu'une femme amoureuse, dans l'acte d'amour, donne tout , qu'elle n'a plus d'inhibition aucune. Lui ne voit qu'un comportement de pute. Et c'est ça qui lui plaît ! Repu après la baise, il s'endort !

Il est mufle, il est macho, phallocrate. Il ne respecte rien. Il veut toutes les femmes. Il aura Zoé. Point !

Il reviendra vers Delphine, mais ce n'est pas ce qu'il espérait.

Puis viendra la violence quand Zoé voudra reprendre contact avec son premier mari. Alexis, contrarié que "SA femme" pourrait lui échapper, la brutalise. Peur de Zoé qui simule pour ne pas recevoir d'autres coups.

Alexis a une ouïe monstrueusement développée. Il entend ce que les autres ne perçoivent pas. Seuls les aigus le dérangent. Il se servira de ces capacités auditives pour travailler aux classement des archives sonores dans une Sté. Puis il monte une association « le Paradis des Voix » avec Antoine, son pote comme président et Delphine, trésorière, qui lui financera son démarrage. Il cherche des voix et les vend à d'autres qui en ont besoin pour leur publicités, leurs annonces, leurs messages télévisés, le cinéma,etc. Penser à la première dimension structure son esprit. Cela lui permet d'être un bon businessman. Pas d'état d'âme chez lui. Un homme d'affaires, ça n'a pas de sentiments! C'est connu ! Un peu escroc aussi quand il se sert du label "cannes blanches" pour avoir des contrats en faisant vibrer l'émotion chez ses clients. Son succès en affaire et l'argent qu'il en retire construiront son sentiment de puissance. Quant aux femmes qu'il emploie, elles sont sous-payées ou bien pas du tout rémunérées comme Zoé qui administre l'association. C'est "SA femme" . Faut-il en plus de ce statut enviable qu'elle soit salariée ?

Et puis viendra l'accident. Alexis perdra la sensibilité des jambes et puis du bassin et du reste, son sexe. Il fera alors tout pour restaurer sa virilité blessée. Sans grand succès.

Cet homme de Marie Nimier, ce n'est pas un mec, petite frappe ou voyou. C'est quelqu'un que l'on croise tous les jours. Rien de très spécial ne se remarque chez lui. Il est lisse. Il a un discours. Il est bien habillé. Pas antipathique. En plus Alexis est beau. Beau de visage et beau de corps. C'est important de nos jours d'être beau. L'apparence et l'image commandent en toutes choses. On a moins besoin de se servir de son cerveau et de sa sensibilité. La posture suffit. Et si en plus on a un corps sculpté par des heures passées à soulever de la fonte, c'est encore mieux !

C'est un être primaire, totalement centré sur lui-même, dont les cinq sens ne servent qu'à la satisfaction de plaisirs immédiats et faciles.

Marie Nimier a encore écrit un beau livre. Un livre sans concession pour un certain type d'homme. Son écriture est aisée, fluide. Les mots sont précis. Elle n'épargne aucune situations. Elle décrit cet homme qu'elle n'aime pas, avec froideur et objectivité. Elle garde sa tendresse et l'amour pour les femmes de son livre. Car ses femmes vivent un environnement amoureux autrement plus riche et vaste que celui étroit et trivial D Alexis. L'accident ne le changera pas. Il pense sexe, est centré sur son sexe, comment faire du sexe, comment jouir avec le peu de capacité sexuelle qui lui reste. Alors il rêve de sublimes scènes avec Delphine, avec Zoé.

C'est un livre qui traite avec justesse d'un certain comportement contemporain né de la pornographie, de la violence, de l'argent, du mépris des personnes, etc.

Alexis n'est plus qu'un lion blessé qui bouge à peine et qui pleure son sexe qui n'est plus.
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Voilà un roman très plaisant à lire, léger, vif, rapide qui parle pourtant d'un sujet lourd : le machisme. L'autrice s'attache avant tout à en rire, à s'amuser, préférant la forme au fond bien gras et du coup chacun en prend pour son grade tout en riant, s'esclaffant, ricanant des situations que l'on a l'impression d'avoir déjà quelque part, mais où... le pitch est simple : un beau gosse tombeur devient après divorce et décès de sa maman, un tombeur bourrau des coeurs colérique et malade du sexe. Et pourtant, ça marche, il fonde une société (pas celle de loa chanson du carnaval de Dunkerque) qui marche bien et donne de la voix à son mal-être qui s'achève en apothéose, certes bien chargée et bien glauque, mais bon qui aime bien, châtie bien à ce que l'on dit. Si les clichés ont la vie dure, c'est parce qu'ils partent bien de quelque part. Chouette roman. Plume à suivre !
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Pour l'acquisition de ce livre, c'est ma curiosité qui a parlée…et comme le disais ma grand-mère « la curiosité est un vilain défaut nom dijû ! » Désoler mamie…
Ce roman s'inscrit dans la plus pure tradition française…
Je m'explique, il y a du style, mais l'intrigue tourne en queue de cerise !
On suit les pensées D Alexis, un jeune homme mal dans sa peau. Mettant ses réactions trop excessives sur le compte de son hyperacousie aigue (pathologie qui fait que l'ouïe est trop fine). Ce type est une brute épaisse, totalement imbuvable, le genre de personnes antipathique que l'on déteste.
Alexis croit que tout lui est dû, le pouvoir etc… Aussi, quand il souhaite revoir l'une de ses anciennes camarades de lycée, c'est tout naturellement qu'il se l'imagine devenir sa compagne et tout ce qu'il s'en suit.
Le pire, c'est que ça se réalise !
C'est ce que je ne supporte pas dans ce livre, si seulement il se faisait remettre à place…
Au final, ce livre ne m'aura apporté que des frustrations.
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Pas vraiment palpitant...assez decevant même...non franchement un long moment de lecture pour pas grand chose.....
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Alexis Leriche fis d'un boucher et d'une mère discrète qui effectue des travaux de couture pour arrondir les mois a honte de sa famille. Son père ouvre son propre commerce le temps que la désillusion et les dettes l'obligent à mettre la clé sous la porte. Et ce même père les abandonne en ayant fondé une autre famille autre part. Alexis à peine sorti de l'adolescence perd en quelques mois sa mère malade. Peu de contacts ou presque avec son frère. le jour de l'enterrement de leur mère, la petite amie de son frère le plaquera pour Alexis. Première victoire pour Alexis qui se sait beau gosse. Et puis le sexe, il y pense souvent. Beaucoup à vrai dire. Alexis sort de son état léthargique dans lequel il s'était enfermé depuis la disparition de sa mère grâce à Antoine un ami de toujours.

Antoine est un gars qui la tête sur les épaules et il ne ne comprend pas pourquoi Alexis veut à tout prix recontacter Delphine qui était au lycée avec eux. Delphine encore plus belle, à l'aise comme peuvent l'être les personnes d'origine sociale aisée et toujours accompagnée de son amie Zoé.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/04/marie-nimier-je-suis-un-homme.html
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