Je lis tous les matins un poème à voix haute. Hier, je suis tombée sur ces quelques vers de Yazuki, parce que le président des Etats-Unis a annoncé sa décision d'envahir l'Irak et moi qui n'ai pas la télévision, n'écoute pas la radio et ne lis pas la presse, je ne vois pas d'autre réponse raisonnable à la guerre. La poésie est le tremblement de la langue, or qu'est-ce qui nous rend humains sinon ce qui nous fait trembler. (p. 14)