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Le cycle de Gor tome 9 sur 15

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782277239093
412 pages
J'ai lu (04/01/1999)
4.25/5   8 notes
Résumé :

Moi, Tarl Cabot, j'étais un héros, un guerrier orgueilleux et puissant. Ici, sur Gor, mes faits d'armes sont encore chantés. Mais me voilà désormais un combattant terrassé par ses blessures. Je ne suis plus qu'un riche armateur, aigri et seul, mon trône n'est plus que le fauteuil des restes mutilés d'un homme. Mon corps et mes faiblesses m'emprisonnent plus sûrement que des chaînes. Quel miracle me fera retr... >Voir plus
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Malgré ses protestations, elle fut saisie par le serf et jetée à plat ventre sur le tronc. Deux hommes lui immobilisèrent les bras; deux autres les jambes. Un cinquième homme, avec un épais gant de cuir, sortit un fer du feu; la chaleur faisait frémir l’air autour de son extrémité.
- Je t’en prie, Jarl, cria-t-elle, ne marque pas ta captive!
Sur un signe de Forkbeard, le fer fut appliqué sur la chair et y fut maintenu, fumant, pendant cinq ihns. C’est seulement quand il fut retiré qu’elle hurla. Elle avait gardé les yeux fermés, les dents serrées. Mais quand on avait retiré le fer profondément enfoncé dans sa chair, fumant, elle s’était mise à hurler, oubliant sa fierté, sa volonté ayant été brisée, longuement et misérablement, admettant du même coup qu’elle n’était qu’une fille marquée parmi les autres. La tirant par les bras, on l’éloigna du tronc. Elle rejeta la tête en arrière, le visage baigné de larmes, et hurla à nouveau de douleur. Elle regarda son corps. Il portait une marque. Tenue par le bras, elle fut poussée vers l’enclume, près de laquelle elle fut jetée à genoux.
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Elle resta figée, face à la couche, à son pied. C’était une captive. C’était une possession. Elle était possédée.
- Force-moi, souffla-t-elle.
Les captives savent qu’elles sont du bétail et aiment être traitées en tant que tel. En outre, au plus profond de chaque femme, il y a le désir, plus antique que les cavernes, d’être contrainte de céder à la domination impérieuse, magnifique, sans concession, d’un mâle, d’un Maître. Au plus profond d’elles-mêmes, elles souhaitent toutes se soumettre, vulnérablement et complètement, nues, à un tel animal. Cela est parfaitement évident dans leurs rêves;
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- Apporte le fouet à cinq lanières, dit Ivar Forkbeard à Gunnhild.
…… Le premier coup la jeta contre le poteau; je vis la stupéfaction, dans ses yeux, puis la douleur; la fille de Thorgard de Scagnar parut paralysée; puis elle hurla pitoyablement; c’est seulement à ce moment-là qu’elle comprit ce que le fouet pouvait faire à une fille.
- Je t’obéirai! cria-t-elle. Je t’obéirai!
Ivar Forkbeard, qui avait l’expérience des captives récalcitrantes, ne frappa pas pendant une ehn. Elle hurla inlassablement qu’elle lui obéirait. Puis il frappa à nouveau. Son corps, une nouvelle fois, fut jeté contre le poteau; ses poignets tirèrent sur la lanière de cuir; son corps tout entier se frottait contre le poteau sous l’effet de la souffrance, se pressant contre lui; les larmes jaillirent de ses yeux; elle était sur la pointe des pieds, serrée contre le poteau; mais le poteau ne céda pas; elle était attachée à lui. Puis il frappa encore. Elle se tordit, tira sur ses liens et hurla.
- Je demande seulement à t’obéir! cria-t-elle. Je supplie de t’obéir.
Quand il frappa à nouveau, elle ne put que fermer les yeux sous l’effet de la douleur. Elle pouvait à peine respirer. Elle hoquetait. Elle ne pouvait plus ni crier ni hurler. Elle se crispa, les dents serrées, son corps tout entier n’étant qu’un hurlement silencieux. Mais le coup ne s’abattit pas. La punition était-elle terminée? Puis elle fut frappée à nouveau. Les cinq derniers coups s’abattirent alors qu’elle se laissait pendre à la lanière de cuir, le corps pressé contre le poteau, le visage contre le flanc de celui-ci. Quand on la détacha, elle tomba à quatre pattes. La punition avait été légère, seulement vingt coups. Néanmoins, à mon avis, la fille de Thorgard de Scagnar n’avait pas la moindre envie d’être à nouveau attachée au poteau. La punition, quoique légère, avait parfaitement rempli son office, à savoir : enseigner le fouet à une captive.
Les femmes n’oublient jamais
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Elle ferma les yeux et respira profondément, impatiemment.
Elle ouvrit les yeux et secoua la tête.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
- Du parfum de capture, répondis-je.
Je lui pris les avant-bras. Ivar Forkbeard, rapidement, s’empara de ses bagues et de ses bracelets. Puis il lui prit ses chaînes en or. Je la fis lever, la tenant par les poignets, Ivar arrachat le filet d’or qui retenet ses cheveux. Ils tombèrent, blonds, jusqu’à ses reins. Il déchira le haut col de sa robe de velours vert, découvrant son cou.
- Qui êtes-vous ? souffla-t-elle.
Il referma les menottes de fer noir sur ses poignets. Ceux-ci, par les menottes et leur unique maillon, étaient immobilisés à une dizaine de centimètres l’un de l’autre.
- Qui es-tu ? souffla-t-elle.
- Un ami de ton père, répondit-il.
Il se débarrassa, rapidement, de la robe des Parfumeurs, en soie jaune et blanche. Je quittai également la robe des Parfumeurs.
……. – Faut-il lui faire respirer à nouveau le flacon ? demandai-je.
Un morceau de tissu et une écharpe, imprégnés du liquide et maintenus sur le nez et la bouche d’une femme peuvent lui faire perdre connaissance en cinq ihns. Elle se débat vigoureusement pendant une ou deux ihns, puis faiblement, avant de s’effondrer. Les Tarniers utilisent parfois cette méthode; les Marchands d’Esclaves l’emploient souvent. On se sert également, parfois, de fléchettes enduites d’anesthésique, pour capturer les femmes; on peut les lancer ou les enfoncer dans le corps; elles font effet en approximativement quarante ihns; la victime reprend connaissance, nue, dans une cage
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- Tu le mangeras, dit Forkbeard, sinon tu seras déshabillée et attachée sur la rame…. Dans ce châtiment, la femme, nue ou habillée, est solidement attachée à une rame, les mains dans le dos, la tête en bas, vers la pelle. Quand la rame sort de l’eau, elle s’efforce de respirer, mais se retrouve presque aussitôt plongée dans l’eau. Les filles récalcitrantes passent parfois plusieurs heures sur la rame. Néanmoins, cette forme de punition comporte des dangers car les sleens marins et les requins blancs du Nord tentent parfois de s’attaquer à la fille attachée à la rame. Lorsque la nourriture manque, les hommes du Torvaldsland utilisent souvent une captive, lorsqu’ils en ont une sous la main, comme appât, de cette manière. On utilise toujours la femme la moins séduisante. Cette pratique, naturellement, pousse les captives à faire tout leur possible pour plaire à leurs maîtres. Une ahn sur la rame suffit généralement pour transformer la femme la plus froide et orgueilleuse en captive obéissante, prête à tout pour plaire. La seule technique qui soit considérée comme supérieure est le fouet goréen à cinq lanières, utilisé également dans le Sud, et ce que les Torvaldslandais appellent le Fouet des Fourrures, méthode aux termes de laquelle le Maître, avec son corps, enseigne irrémédiablement son asservissement à la femme
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