AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le cycle de Gor tome 1 sur 15
EAN : 9782290352410
280 pages
J'ai lu (10/04/2006)
3.12/5   54 notes
Résumé :
Tarl Cabot, jeune professeur d'histoire, part camper en solitaire. Un voyage qui le mènera vers son véritable destin : la planète Gor, cette anti-Terre cachée de l'autre côté du Soleil. A peine remis du choc de cette découverte, Tarl suivra le terrible entraînement de la Haute Caste des Guerriers. Un privilège qui cache une redoutable contrepartie : pour le bien de Ko-ro-ba, sa Cité d'adoption, il devra par la seule force de son épée s'emparer de la Pierre de Foyer ... >Voir plus
Que lire après Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de GorVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,12

sur 54 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
John Normann. le Tarnier de Gor. 1967. J'ai Lu 1992. 316 p. 4,5 étoiles.
J.N. a écrit 45 romans dont 38 composent…le cycle de Gor.
Il s'inspire de Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan dont de mémoire les tomes évoluent vers la Fantasy (je les ai en bibliothèque, je devrai les relire…).
« L'aspect le plus controversé de ce ce cycle de Gor est la condition des femmes de la société goréenne, systématiquement (ou presque) esclaves des hommes et devant satisfaire tous les désirs de ces derniers. Cet aspect du rôle des femmes se retrouve dans l'oeuvre sous forme de nombreux passages décrivant soit les règles qui leur sont imposées soit une justification philosophique de cet état de fait. En effet, selon Norman, les femmes sont naturellement prédisposées à obéir aux hommes, et peuvent trouver le bonheur en acceptant cette situation.
C'est justement cet aspect volontairement machiste du cycle de Gor qui a provoqué la censure du cycle lors des années 1980-90 et qui par opposition plaît à certains groupes sado-masochistes. » Wiki.
A mourir de rire. Gor est aussi violent avec les femmes…qu'avec les hommes. Et elles ne se laissent pas faire (en tout cas pas dans ce 1er tome).
Connexion avec la nature, les plantes, les animaux sauvages terrifiants, dont certain rapace peuvent être domptés et « montés », à vos risques et périls…
On est dans le genre purement Fantasy.
Et face à une oeuvre mémorable : un cycle de … 38 romans !
Dans celui-ci on trouve surtout une critique acerbe de cette catégorie de prêtres-religieux…qui prêchent le respect du dogme et abusent de la torture et du bûcher (inspirés de l' Inquisition ?).
L'Inquisition prête à renaître de ses cendres au XX ième s. ? (NON ! Mais voir le NB en fin de critique 😊)
Un ordre de religieux goréens qui parlent forts quand ils sont épaulés par un pouvoir autocratique. Mais qui se révèlent terriblement lâches quand les ennuis, e.a. les troupes de la Cité ennemie montrent le bout de leur nez…
Cela se lit comme du petit lait. de l'action, de l'aventure, et un héros humain et … bon avec les femmes et en particulier avec l'héroïne. Des traîtrises (quelques fois elles n'en ont que l'apparence), de l'humour, de belles émotions...J'ai beaucoup aimé
N.B. « À l'exception des États pontificaux, l'Institution (de l'Inquisition) a été abolie en Europe au xixe siècle. le pape Pie X l'a remplacée en 1908 par la Sacrée congrégation du Saint-Office. le pape Paul VI a remplacé en 1965 le Saint-Office par la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui a fait prévaloir sur l'aspect punitif de la condamnation l'aspect positif de la correction de l'erreur, et de la préservation de la foi. ». Wiki.


Commenter  J’apprécie          30
Tout premier tome de ce qui allait devenir le cycle de Gor, cette histoire sent la poussière nostalgique (ou à la saveur du temps de nos parents pour ceux, comme moi, qui ne les ont pas vécu...) des années 60 à sa vision du monde, sa narration, et son ambiance en générale.

John Norman semble, au premier abord, ne nous livrer qu'un livre de science-fiction comme beaucoup d'autres : héros amené sur une autre planète, civilisation moins avancée en plusieurs points, et plus en d'autres ; rien de bien neuf là-dedans, même si ça l'était plus à son époque. le livre est même (passé la partie de "l'enlèvement") plus de la fantasy que de la SF.
Toutefois quand on va plus loin, on s'aperçoit que ce que John Norman nous livre, par le biais de cette fiction,  c'est une critique virulente de notre société : critique de la technologie utilisée pour faire la guerre, critique des théories du communisme et du pacifisme global rejetant la nature humaine profonde (capitaliste et belliqueuse), critique des religions organisées, critique des sociétés occidentales... Par le biais de l'anti-Terre, théorie pythagoricienne, Norman métaphorise notre monde et ratisse large en démontrant bien souvent à une vision, comme à son opposé, que le monde n'est pas binaire, et que ce qui compte, dans les grandes théories sociales c'est de prendre l'humain tel qu'il est réellement et non tel qu'on voudrait qu'il soit ; par des espèces de constantes, telles que l'esclavage ou les systèmes de castes, il cherche à démontrer que l'humain est un animal doué de raison, certes, mais avec des instincts primaires, qui, quoi qu'on fasse, finissent toujours par transparaître et ressortir...

Le cycle de Gor est plus connu pour son côté érotique et pour être source d'une sorte de kama-sutra des jeux sexuels de dominant(e)/dominé(e), mais ici nous ne voyons que peu cet aspect, celui-ci étant plus survolé et prétexte à démontrer la vertu du héros qu'un caractère du roman poussé au point de ce qu'appellent communément les initiés à ces milieux : la philosophie goréenne. La domination est abordée sous l'angle de l'esclavage plus en général, autant de labeur que de plaisir, et, pour l'instant, rien qui ressemble à une étude des relations entre les partis de ces relations n'a commencé à être abordée, toutefois, ceci est le premier volet d'un cycle de 32 livres, donc la patience est de mise, pour le lecteur qui attaquerait celui-ci pour cette raison (ou entre autres raisons).

Il est à noter qu'entre autres thèmes que John Norman aborde, la religion l'est avec insistance et John Norman matérialise ceux qui sont vénérés en une espèce de race, ou caste, supérieurement développée disposant de moyens technologiques tellement avancé que la population de Gor en est venue à naturellement leur vouer un culte, et s'il ne s'attarde encore que peu sur la nature ou la provenance de ces êtres et de leurs connaissances technologiques supérieures, il s'attaque avec véhémence aux religions organisées et à leurs ministres, à tel point qu'il serait bon de mettre un exemplaire de ce livre entre les mains de toutes les grenouilles de bénitier !

Au final, un roman que l'on sent sans prétentions et qui est un bon divertissement, quant à juger le cycle de Gor sur lui, je ne saurais m'y risquer, et attendrai de lire encore quelques volumes avant cela.
Commenter  J’apprécie          89
Salut les Babelionautes
Voila une Saga que j'avais envie de relire presque cinquante ans après ma première lecture, dans les années soixante dix.
le Cycle de Gor, de John Norman, fait la part belle au Machisme, mais quand on a 18 ans, l'age que j'avais, on s'imagine dans la peau de Tarl Cabot entouré de belles femmes esclaves.
Maintenant à soixante cinq ans, je m'aperçois qu'il montre une image de la Femme qui la dégrade, mais cela ne m'embête pas car ce n'est qu'un livre.
de toutes façons il y a d'autres Auteurs qui mettent les femmes en esclavages dans leur récits, je n'ai pas de noms qui me viennent a l'esprit pour l'instant.
Donc l'hypothèse de départ c'est qu'il existe une planète parfaitement alignée avec la terre cachée par le Soleil.
Sur cette planète nommée Gor, existe une humanité qui est soumise a l'autorité des Prêtres Roi, on apprend simplement qu'ils disposent d'une technologie Extra-terrestre mais qu'ils empêchent toute évolution technique autre que celle des armes Blanches.
Donc notre Héros, qui a la base n'est qu'un simple professeur, se retrouve transporté sur Gor ou il va devenir un Guerrier.
Sa destiné va lui faire affronté bien des dangers dont, bien sur, il sortira victorieux.
la fin du roman le voit revenu sur Terre, en proie à une profonde mélancolie due pour une grande part a celle qui a fini par devenir son épouse sur Gor.
Merci a Arlette Rosenblum qui c'est chargé de la traduction de trois tome de cette Saga, le un, le deux et le sixième pour ensuite laissé le soin de la traduction a Bruno Martin pour deux tomes et David Lemoine pour les autres a partir du tome sept.
Commenter  J’apprécie          90
Il y a à boire et à manger dans ce livre... Avant tout, excepté pour les pièces de théâtre, l'écriture en "je" est un gros risque à prendre. Et ici, en l'occurrence, c'était une mauvaise idée: l'écriture est lourde, le protagoniste peu crédible et l'ensemble rappelle un peu les livres dont vous êtes le héro, caste de livres qui est à la fantasy ce que le magazine Spirou est à la littérature...

Les tentatives de l'auteur pour rendre son récit plus crédible sont également pathétiques. Finalement, j'aurais préféré que le genre soit plus franchement fantasy, c'est à dire un monde imaginaire peuplé d'humains et de créatures inventées. Ici, les piètres explications sur l'anti-Terre et le voyage entre les deux mondes rendent la théorie plus risible que plausible et diminuent encore un peu la qualité du roman.

Par contre, justement dans l'esprit qu'il s'agit d'un monde fictif aux paradigmes autres que les nôtres, je ne me suis pas plus offusquée que ça de la condition de la femme. En effet ce monde brutal et franchement phallocrate semble être décrit uniquement pour explorer ce que serait la société si les hommes laissaient libre cours à la fois à leurs pulsions (sexuelles, dominatrices, agressives) mais aussi à un genre de "code de l'honneur" tout masculin que l'auteur leur attribue.
Finalement, dans "Le Petit Prince", toutes proportions gardées, je ne trouve pas que la place de la femme y soit tellement meilleure... Mais c'est un autre débat.

Bref, l'idée aurait pu être intéressante à explorer si l'écriture n'avait pas été d'aussi piètre qualité... Dommage.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai adoré à 20 ans,
Je me suis interressé aux ethnies et coutumes de cette anti terre à 30 ans,
Je l'ai relu pour me rappeller l'histoire à 40 ans,
Je relis encore ce cycle aujourd'hui.
Classique peu connu en Europe j'ai l'impression, décrié pour son thème : gros héros costaud, belles femmes esclaves, cela reste une fable n'en déplaise aux féministes.
La qualité du cycle est un peu inégale mais on se dit quand même qu'il fallait oser et l'auteur le fait. le héros passe de demi dieu et peut tout perdre dans le volume suivant. Sur cette planète Gor, la vie est dure, violente, mais l'auteur y place une critique de notre société cocon. Sur terre tout est entre le gris clair et le gris foncé, sur Gor, tout est plus éclatant, la vie, les sentiments, la mort. Ici les différences entre hommes et femmes sont gommées pour que tous nous soyons des unités de production, des robots humains. Sur gor les hommes se battent pour une cité, leur honneur,une femme.
Je trouve dommage que les ligues de la Morale actuelles s'insurge contre une oeuvre de fiction quel qu'elle soit

Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je m'appelle Tarl Cabot. Mon nom de famille passe pour venir du patronyme italien Caboto, raccourci au xve siècle. Cependant, que je sache, je n'ai aucun lien avec l'explorateur vénitien qui porta la bannière de Henry VII dans le Nouveau Monde. Cette parenté semble improbable pour bon nombre de raisons, parmi lesquelles le fait que les gens de ma famille étaient de simples commerçants de Bristol, au teint clair et couronnés d'un flamboiement de cheveux du roux le plus agressif. Néanmoins, ces coïncidences -même si elles ne sont que géographiques - ont laissé leur marque dans les traditions familiales : notre petite revanche sur les registres et l'arithmétique d'une existence mesurée en pièces de draps vendues. J'aime à penser qu'il y avait peut-être un Cabot à Bristol, un des nôtres, pour regarder notre homonyme italien lever l'ancre à l'aube du 2 mai 1497.
Commenter  J’apprécie          50
Je vous avertis à présent que ce que j'écris de ma propre expérience est vrai, je le sais, et que ce que j'ai admis de source autorisée, je le crois vrai, mais je ne serai pas offensé si vous ne le croyez pas car moi aussi, à votre place, je refuserais d'y ajouter foi. En fait, vu le peu de preuves que je suis à même d'offrir dans ce récit, vous êtes obligés, en toute honnêteté, de rejeter mon témoignage ou, du moins, de réserver votre jugement. Il y a si peu de probabilités que cette histoire soit crue que les Prêtres-Rois de Sardar, Gardiens du Lieu Sacré, ont apparemment permis qu'elle soit racontée. J'en suis heureux, car il me faut la raconter.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne la comprenais pas. Que croyait-elle que j’attendais ? Alors, à ma grande stupéfaction, la fille de l’Ubar Marlenus, fille de l’Ubar d’Ar, s’agenouilla devant moi, simple Guerrier de Ko-ro-ba, et baissa la tête en levant et tendant les bras, les poignets croisés. C’était la même formalité qu’avait accomplie devant moi Sana dans la chambre de mon père, là-bas à Ko-ro-ba, la soumission de la femme captive. Sans lever les yeux de terre, la fille de l’Ubar proféra d’une voix claire, nette :
- Je fais ma soumission.
Par la suite, j’ai regretté de n’avoir pas eu des liens de fibres pour attacher ses poignets si innoncemment offerts. Pendant un instant, je restai sans voix, mais alors, me remémorant que la rude coutume goréenne exigeait soit que j’accepte la soumission, soit que je tue la captive, je pris ses poignets dans mes mains et dis :
- J’accepte ta soumission.
Commenter  J’apprécie          12
Avant l’épée, reprit-il, il n’y avait ni droit ni justice, seulement des faits, un monde de ce qui est et de ce qui n’est pas, plutôt qu’un monde de ce qui devrait être et de ce qui ne devrait pas être. Il n’y a pas de justice avant que l’épée la crée, l’établisse, la garantisse, lui donne substance et signification. (Il souleva l’arme, maniant la lourde lame de métal comme si c’était un fétu de paille.) D’abord l’épée, conclut-il, puis le gouvernement, puis la loi, puis la justice !
Commenter  J’apprécie          20
Mon instruction porta également sur les Doubles Connaissances – c’est-à-dire qu’on m’enseigna ce que les gens croient en général, puis on m’apprit ce que les Intellectuels sont censés savoir. Parfois, il y avait une surprenante contradiction entre les deux. Par exemple, la population dans son ensemble – les castes en dessous des Hautes Castes – était encouragée à croire que son monde était un large disque plat. Peut-être était-ce pour la décourager de l’explorer, ou pour développer chez elle l’habitude de se fier à des préjugés raisonnables; en quelques sorte, un moyen de contrôle social
Commenter  J’apprécie          10

Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (157) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4877 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..