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3,78

sur 481 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je suis décidément abonnée aux notes contradictoires par rapport à la majorité des lecteurs… En général, et sans que ce soit jamais délibéré dois-je préciser, je tends à ne pas trop apprécier les livres plébiscités par une majorité d'autres lecteurs – les exemples sont désormais nombreux ! Or, ici, c'est juste l'inverse : ce livre stagne autour des 15/20 sur les différentes plateformes, ce qui n'est certes pas mauvais, mais on ne dira pas non plus que c'est brillant ! alors que, pour moi, ce livre frôle le coup de coeur.
Pourtant, il a bien manqué m'échapper complètement. C'est que je l'avais repéré dès sa sortie en librairie au début de cette année et, ayant gardé un excellent souvenir de « La fileuse d'argent » de la même autrice (et malgré le fait que je n'ai encore jamais lu « Déracinée », son autre succès qui semble faire une évidente unanimité), je m'y suis aussitôt intéressée… pour le redéposer presque aussi vite : le 4e de couverture ne me tentait absolument pas ! Par la suite, au cours de mes diverses balades en librairie, je l'ai encore examiné l'une ou l'autre fois, mais pour arriver chaque fois à la même conclusion : décidément non, ce livre n'est pas pour moi...
Et puis un beau jour, il est apparu au catalogue de Lirtuel, la bibliothèque virtuelle belge francophone : c'était l'occasion ou jamais de tenter cette lecture dont la couverture m'intriguait malgré tout… et j'en suis tellement enchantée que j'envisage désormais d'acquérir la version papier, juste pour le plaisir !

Commençons par le commencement : ce titre ! Je ne sais pas ce que le traducteur et/ou l'éditeur ont visé en proposant cette « éducation meurtrière », mais décidément il y a un truc qui ne va pas, et qui devient évident quand on regarde la vo : en anglais, il est question de « A deadly education ». Deadly se traduit, en premier lieu, par mortel.le, dans le sens de létal.e / fatal.e. Alors, certes, l'acception « meurtrier/ère » fonctionne aussi (même si Linguee signale d'emblée que c'est « plus rare », et que ça n'apparaît qu'en petit sur Google traduction), mais alors avec une toute autre connotation. En effet, quand on lit « éducation meurtrière », on peut penser à une école qui mettrait notre vie en danger, mais on pense quand même plus spontanément (n'est-ce pas ?) à son autre sens : une éducation dans laquelle on apprend à tuer !
Or, à mon sens, ce livre ne se lit pas du tout avec cette signification-là. On entre dans un monde, une école qui est réellement mortelle pour ses élèves, qui doivent apprendre à survivre au jour le jour, et seul un nombre limité d'entre eux en sortiront diplômés… et tout simplement vivants ! L'option d'y apprendre à tuer (pour se défendre ? ou par simple désir de tuer ?) est bien un peu présente aussi, mais anecdotique et définitivement présentée comme quelque chose qui n'est pas apprécié !
Bref, ça commençait mal, je suis vraiment navrée qu'un éditeur pourtant sérieux semble avoir choisi un titre aussi tendancieux pour sa seule valeur commerciale (un meurtrier est sans doute plus vendeur qu'un simple mortel…), car je ne vois pas une seule autre raison qui expliquerait une telle « erreur » de traduction, erreur corroborée par le contenu même du livre !

Heureusement, une fois passée cette première impression discutable, on entre dans le vif du sujet… en complète immersion ! à tel point qu'il est quasi-impossible de présenter un pitch digne de ce nom sans divulgâcher un tant soit peu. On rejoint d'emblée la personnage principale de ce roman, la jeune Galadriel (oui, oui, il y a bien une référence au SdA, qui nous sera même expliquée), qui préfère se faire appeler tout simplement par son diminutif El. Elle est alors en pleine confusion car Orion, un autre magicien de son année, puissant et auréolé de gloire pour ses actions qui ont déjà sauvé la vie de plusieurs autres élèves, vient de désintégrer dans sa propre chambre un des nombreux monstres qui s'attaquait à elle. Or, non seulement El estime qu'elle aurait pu s'en sortir seule, mais en plus, elle ne trouve aucun sort susceptible de nettoyer sa chambre de façon simple et rapide, et supporte de moins en moins la puanteur des restes de la bête…
Bienvenue à la Scholomance !

Naomi Novik nous présente un monde extrêmement foisonnant, que l'on apprivoise petit à petit en compagnie d'El que nous suivons au jour le jour. El n'a aucun souci didactique dans sa narration, ça ressemble même parfois à une logorrhée avec quelques points récurrents. L'autrice (à travers El, donc, qui s'exprime à la 1re personne du singulier) nous plonge dans ce monde comme si on le connaissait déjà, et c'est en se laissant happer dans le livre aux côtés d'El et de ses camarades qu'on finit par comprendre les choses, sans oublier quelques effets de répétition aussi, tout en continuant de découvrir 1.001 nouveaux détails tout au long du livre, jusqu'à la dernière ligne sans doute.
Face à une telle démarche, il est vrai que, au début, il faut bien un peu s'accrocher pour appréhender les choses, ne pas chercher à tout comprendre de façon classique, car alors ça ne marchera pas. Il faut accepter cette plongée dans l'inconnu. Il est intéressant de noter qu'une telle approche est très à la mode (du moins en Belgique) pour l'apprentissage des langues notamment, et son efficacité a été prouvée : certaines écoles proposent que l'on se retrouve du jour au lendemain dans un environnement exclusif dans la langue à apprendre / à maîtriser, sans aucun autre repère. Bien sûr c'est déroutant, au début quand on n'y connaît rien ça peut même être très frustrant, mais au fil des jours, en tâtonnant et en réfléchissant à partir des éléments que l'on identifie peu à peu, on finit par aller de satisfaction en succès, jusqu'à une certaine maîtrise. (Et je sais de quoi je parle : c'est ainsi que j'ai appris l'anglais, car je me suis retrouvée, après un changement d'école à 16 ans, dans une classe où tout le monde avait déjà au moins des notions de cette langue, sauf moi, complète débutante… et le prof parlait exclusivement anglais ! il m'a mise au défi de suivre les choses, et j'ai « souffert »… mais il faut croire que ça a marché, puisque quelques années plus tard j'ai obtenu, avec de plutôt bonnes notes en plus, un diplôme de traductrice !)

Bref, comme je disais plus haut, il faut accepter cette plongée en aveugle, ça tient un peu du lâcher-prise, tout en restant suffisamment vigilant pour ne pas se laisser déborder et risquer alors de ne plus rien comprendre ; or, à en lire les commentaires divers et variés, cette approche ô combien originale en a dérangé plus d'un… ce que je peux tout autant concevoir, mais c'est dommage.
Pour ma part en tout cas, je suis complètement séduite ! Comme je disais plus haut : l'autrice nous livre ainsi des bribes de détails que l'on assemble au fil des pages et de la construction de notre compréhension, jusqu'à ce que, en les mettant tous ensemble comme on tisserait peu à peu une bien jolie toile, on voie se dessiner ce monde imaginaire extrêmement cohérent, très travaillé, et pour moi tout à fait convaincant.

Pour le comprendre un tout petit peu, et sans vouloir spoiler plus que de raison, on peut dire au minimum que le synopsis proposé par l'éditeur est un peu ambigu quand même… (décidément !) En réalité, nous sommes dans un monde où la magie coexiste avec le monde « normal » - le comment du pourquoi est bien un peu subtil et tient de la croyance, mais je n'en dirai pas plus. Or, le monde magique est infesté de créatures plus horribles les unes que les autres, en permanence affamées, qui se dévorent bien sûr les unes les autres, mais qui ont une prédilection pour les adolescents en pleine puberté – alors que les enfants ne les intéressent qu'à défaut de mieux, tandis que les adultes sont généralement suffisamment puissants pour les contrer. C'est ainsi que, pour préserver la vie d'un maximum de jeunes gens, une école – la fameuse Scholomance - a été créée, où toutes les potentielles victimes de ces monstres affamés sont rassemblées le temps de leurs études secondaires, en ce lieu qui est aussi censé les protéger – la fausse bonne idée serait de comparer cette école à celle de Harry Potter car, à part les âges concernés, le phénomène des escaliers qui bougent et quelques autres mini-clins d'oeil, ça n'a vraiment pas grand-chose à voir !
Malheureusement, si une telle école permet effectivement d'éloigner les jeunes des appétits potentiels de tous ces monstres dans leur environnement naturel, elle n'est pas 100% sûre pour autant. Diverses créatures continuent encore et toujours de parvenir à y entrer et de s'y promener, semant douleur et désolation pour tout qui n'y prend garde au quotidien, à chaque seconde même ; en outre, à la suite d'un défaut du système de nettoyage de la salle de remise des diplômes, cette cérémonie est devenue un ultime moment de lutte pour la survie, but ultime et terriblement craint par tous les étudiants…

C'est pourtant là que tente de survivre El, peu aimée car elle a d'autres combats à mener. C'est que, dans ce monde magique, chaque sorcier à une « affinité », c'est-à-dire un don ou pouvoir plus particulier qu'il lui appartient de développer, idéalement pour le bien de tous. Or, le seul pouvoir qu'El se connaisse est celui de… destruction massive ! Elle sait qu'elle serait capable de raser une montagne à elle seule (ce qu'elle n'a cependant, pour des raisons évidentes, jamais tenté de faire !). Ou bien, comme dans la scène qui nous la présente, elle ne parvient pas à nettoyer sa chambre, car les seuls sorts qui lui viennent pour se débarrasser des restes du monstre, détruiraient sans doute une bonne partie de l'école dans la foulée, en tuant quelques-uns de ses camarades au passage…
Or, même sans avoir jamais parlé de ce don particulier à personne, elle craint elle-même ce pouvoir qu'elle maîtrise si mal (par manque évident de pratique), et préfère être désagréable avec tout le monde, que risquer de s'attacher à qui que ce soit qu'elle finirait par détruire. En outre, elle est crainte car certains semblent « sentir » cette puissance terrible en elle (dont sa grand-mère paternelle, qui voulait même la tuer alors qu'elle était encore toute petite !) et, surtout, plusieurs la soupçonnent de souhaiter devenir « maléficienne » (coucou Voldemort !), autrement dit maîtriser la magie noire – ce qui n'est pas interdit à la Scholomance, mais très mal vu, et là aussi, les élèves plus puissants n'hésitent pas à éradiquer les potentiels élèves maléficiens avant qu'ils ne deviennent réellement dangereux. Et justement : El sait qu'elle aurait de grandes capacités en tant que maléficienne, mais refuse absolument de se laisser aller à cette voie de facilité qu'elle abomine, ce qui la met quasi constamment en colère contre elle-même, et dès lors contre le monde entier.

Bref, j'en ai déjà presque trop dit, car tout ceci n'est dévoilé que petit à petit au contact quotidien d'El, et du fameux Orion qui va prendre de plus en plus de place dans sa vie. Là où certains ont vu El comme une ado en colère assez banale, j'ai trouvé quant à moi une jeune fille complexe, terriblement attachante dans son refus obstiné d'une voie facile tout à fait possible pour elle, mais contre laquelle elle ne cesse de se battre car, tout au fond d'elle-même, c'est une personne attentionnée aux autres (même si elle s'en cache formidablement) et qui aimerait tant disposer d'un pouvoir nettement moins ravageur ! Son côté antipathique est volontairement exacerbé, elle en est d'ailleurs consciente elle-même, dans une certaine autodérision qui touche avec justesse, mais le lecteur attentif doit juste creuser un tout petit peu pour découvrir une jeune fille certes mal dans sa peau, mais qui au final, recherche surtout l'amitié et la reconnaissance de ses pairs, pas pour son pouvoir insensé, ni à cause de son ascendance (sa mère par exemple, évoquée quelquefois, est extraordinaire dans son genre !) : elle veut juste être aimée, tout simplement, pour elle-même… et ça semble bien difficile dans un monde aussi bousculé !

Pour le reste, je risquerais de réellement spoiler si j'en dis davantage, donc je terminerai par une fausse conclusion, mais en tout cas : oubliez vos repères habituels et laissez-vous entrer, en aveugle consentant, dans ce livre qui vous happera dans son monde foisonnant et très travaillé, qui se dévoile uniquement par immersion et qui révèle une héroïne complexe et terriblement attachante, dans toute sa beauté d'adolescente qui recherche surtout l'amitié sans jamais vouloir le reconnaître, tout en se battant contre elle-même, et un pouvoir qui lui ouvre une voie royale de destructrice de masse dont elle ne veut pas. Avec ce livre très réussi, malgré un titre très mal traduit à mon sens, je frôle le coup de coeur!
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C'est un monde aussi brutal que merveilleux, dans une ancienne école en ruine, faite de métal et complètement assiégée par des créatures désirant consommer la magie des élèves. Dans cet univers, la magie n'est pas une ressource infinie et illimitée. Et l‘école n'est pas un endroit sûr pour les élèves. C'est un endroit sombre, plein de dangers et de monstres, sans aucun professeur et où n'importe quel élève peut mourir à chaque instant. Mais plus les élèves apprennent, meilleures sont leurs chance d'en sortir vivants. Car c'est toujours plus sûr qu'à l'extérieur, où les enfants n'auraient que très peu de chances de survivre jusqu'à l'âge adulte…

Le début du roman est assez lourd et lent, le temps que Naomi Novik pose tous les éléments de son intrigue. Une partie malheureusement nécessaire car l'univers imaginé ici par l'autrice est vraiment très complexe. Et j'ai vraiment adoré découvrir comment les enfants ont réussi à créer un semblant d'organisation dans cette école sans la supervision d'un adulte.

Une fois que les scènes d'expositions sont passées, l'histoire s'emballe pour ne jamais s'arrêter. L'autrice est devenue une experte pour mettre en place des complots tout au long d'un récit qui regorge d'actions et de rebondissement très bien pensés et parfaitement bien amenés. J'ai adoré la façon dont elle a construit tout cela, l'imagination avec laquelle elle a déployé les mécanismes de son intrigue et comment elle a les a tissés entre eux. Parfois un peu trop, car j'ai eu du mal à saisir ce que l'autrice essayait de décrire à quelques reprises tellement ça me paraissait compliqué.

L'héroïne, El, est vraiment atypique. Soit on l'aime, soit on la déteste mais, une chose est sûre, c'est qu'elle ne vous laissera pas indifférente. Malgré son côté détestable, je me suis férocement attachée à El, son côté dur, à son sarcasme. Elle est désagréable au possible, cynique et solitaire, et elle n'a aucun ami dans l'école, ses camarades ayant décrété qu'elle était tout simplement diabolique. Pourtant, Orion, le parfait golden boy de l'école, a décidé de s'attacher à elle. Autant vous dire que ce n'est pas du tout au gout de El.

En définitive, j'avais beaucoup d'attentes concernant ce titre, et autant vous dire qu'elles ont toutes été dépassées. J'ai adoré le monde créé par Naomi Novik ici, une sorte de Poudlard peu accueillant et bien plus dangereux. L'univers est impressionnant, complexe et complétement dingue, tout comme les personnages. C'était une incroyable découverte !
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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Si on vous parle de magie et d'école, à quoi pensez-vous ? Poudlard, bien évidemment !

Mais si on vous dit que cette école n'a pas de professeurs et que vous pouvez mourir à n'importe quel moment.. Bienvenue à Scholomance !

Nous allons accompagner Galadriel au sein de cette dernière. Une jeune adolescente aux pouvoirs hors normes. Malheureusement, elle ne peut pas faire usage de tout son potentiel sans déclencher un cataclysme. Elle se contente donc de limiter son pouvoir au minimum afin de survivre au sein de cet institut. Et si on veut survivre le plus longtemps possible, il faut se faire des amis, ce qui n'est pas le cas de notre petite El.

Mais pourquoi se faire des amis lorsque l'élève le plus doué se porte volontaire pour couvrir vos arrières de jour comme de nuit ? Merci Orion !
Attention à la jalousie que cela va entraîner !

Une bonne petite lecture pour ma part et hâte de découvrir la suite.

Bonne lecture à vous.
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Timing parfait parce que l'autrice était présente à Trolls & légendes et que @liliblacks_readings organisait une LC, on ne peut pas rêver mieux que cela. En plus, c'était une chouette LC ! J'en avais entendu que du bien et puis j'adore les couvertures des poches ! Par contre, j'ai tellement aimé que ça sera dur d'attendre la sortie du 3 dans ce format.

Dès le début, on est plongé dans l'histoire et l'autrice ne nous fait aucun cadeau. Cela peut sembler assez difficile de comprendre au début mais il suffit de s'accrocher un peu et cela devient un vrai régal à lire. On découvre comment fonctionne la magie et l'école au fur et à mesure. L'autrice distille les informations juste comme il faut au bon moment et nous permet petit à petit de voir comment tout s'agence.

L'ambiance est très sombre. Très vite on apprend qu'il ne faut pas trop s'attacher aux différents personnages soit ils risquent de mourir soit ils risquent de trahir. Et pourtant, impossible de ne pas s'attacher à Orion, ce grand naïf avec un coeur énorme. J'ai adoré le personnage de Galadriel aussi, je l'ai trouvée touchante surtout quand on apprend tout ce qu'elle a vécu petite. Elle cherche à se protéger de tout et tout le monde mais parfois on ne contrôle pas tout. C'est un personnage qui va beaucoup se révéler dans la suite je pense.

J'ai adoré l'histoire ! J'ai été totalement prise par le quotidien des élèves, les cours qu'ils doivent suivre, leurs travaux, les aventures pour aller chercher du matériel,… et surtout la grande entreprise à la fin du tome. À chaque instant, les monstres peuvent tout faire basculer. On termine ce tome avec beaucoup de mystère et l'envie de plonger sur la suite.
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Un coup de coeur qui m'a envoûté, c'est un tome qui nous fait découvrir un univers magique , dans une école de sorcellerie destiné aux élites de la magie où les notes ne comptent pas autant que la survie pour obtenir un diplôme, la ou reingne les ombres et le danger une héroïne au pouvoir illimité tente tant bien que mal de réussir, malgré les longueurs qui décrivent ce nouveau monde ,moi j'ai apprécié chaque ligne , les personnages sont très bien construit et on rêve de faire partie de cette école avec eux , je vous le conseille à 100% car El est une badasse à rencontrer rien à dire de plus car je veux la suite et je ne sais pas quoi faire en attendant hhhh à me tourner les pousses c'est sur !!!!
je sens que cette saga va devenir l'une de mes préférées , j'espère qu'elle sera traduite le plus vite possibles sinon je vais devoir la lire en anglais comme je suis d'origine impatiente. wawww j'adore quand je suis heureuse après une belle et bonne lecture aussi intelegante et intrigante que celle-ci l'année 2022 m'annonce bien de belle surprises.
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😁 Une très bonne lecture, malgré tout 😁

Pour moi, à la base, Scholomance c'est un donjon dans World of Warcraft 😅

Mais en cherchant l'origine du bousin, j'ai appris que c'était, dans un mythe transylvanien, une école de magie noire dirigée par le Diable 😅

Le livre et le jeu s'inspire de la même chose !

Je vais pas vous mentir, j'ai eu du mal à rentrer dedans 🤯

Le 1er chapitre a failli avoir raison de moi 😅 (les chapitres font 30 pages 😱)

C'est une tartine de texte, un monologue mental du personnage principal avec pléthores d'informations, sans structure ni logique, et sans aucun dialogue 😱

Le fonctionnement de la magie, de l'école, son enfance, sa famille, ses camarades de classe, tout y passe... Et c'est chiant à lire 🤣

Heureusement, la suite s'améliore grandement et je suis contente d'avoir persévéré 💜

Une fois prise par l'histoire, c'était reparti comme en 40 et j'arrivais pu à fermer le livre 😅

C'est pas un coup de coeur du coup, mais c'est une très bonne lecture, faut juste s'accrocher au début 🤣

J'ai trouvé les personnages attachants, surtout El et Orion, l'oursonne mal léchée et le héros de l'école qui deviennent copains comme cochons 🐷💜

J'adore l'ambiance de l'école, où chaque élève peut se faire buter à tout moment, par un monstre dégueulasse attiré par la magie (dont l'école est infestée) ou par un camarade de classe peu scrupuleux 🤔

En gros, Scholomance, c'est Poudlard en mode giga hardcore !

Sans profs, sans adultes, sans sécurité, où la remise des diplômes consiste à traverser une salle remplie de monstres affamés et prier pour être encore vivant à la sortie 👍
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Bienvenue à Scholomance une charmante école où il est plus simple de mourir que de rester vivant. Mais que cela ne tienne, cette école est votre meilleure chance de survie. Aucun professeur, une grande quantité de devoirs, des nuits très courte et surtout des créatures plus monstrueuses les unes que les autres vous attendent. Peut-être ferez-vous la connaissance de Patience et Force d'âme.

On ne peut pas dire que vous allez vous faire de véritables amis. Peut être de belles rencontres même si votre but premier est surement d'intégrer une enclave ou un groupe. Un conseil, ne soyez jamais seul!

Vous savez déjà assez de choses. Si je vous en dis plus je vais vous enlever le plaisir de découvrir Galadriel et cette étrange école.

Alors cher lecteur prêt à intégrer cette école en compagnie de la promotion de Galadriel. Soyez rassuré vous ne rentrez pas en même temps que les bizuts. Mais avant de vous couper du monde extérieur, pensez à faire quelques pompes car à l'intérieur vous allez avoir besoin de Mana !



Malgré certaines tournures de phrases, j'ai aimé découvrir Scholomance, un lieu où le bonheur et la paix semble impossible. Galadriel est une jeune fille attachante qui n'hésite pas à nous expliquer tout ce qui se passe. J'ai trouvé drôle que Naomi Novik utilise le mot "lecteur" a un moment dans le récit. J'ai eu l'impression d'occuper une place importante.
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Très bon concept dans un univers dark academia avec une héroïne aussi charmante que pourrait l'être une personne aux pouvoirs phénoménaux destinée à détruire le monde. J'ai beaucoup aimé cette histoire où les alliances et coups bas sanglants sont admis pour survivre. Car il est de notoriété sûre que dans cette école, où il y a beaucoup d'élèves inscrits, très peu auront la chance de sortir diplômés (aka : vivants).
Un très bon moment passé à lire ce roman, et j'ai lu en une traite tellement c'était intéressant, unique et plutôt bien écrit.

Ce que j'ai moins aimé sont les monologues d'explications sur les systèmes d'enclaves, les descriptifs des très nombreux monstres et le fonctionnement complexe de l'école. Mais bon, il s'agit d'un premier tome alors il faut bien que l'auteure pose les bases pour les deux suivants.
Egalement, le titre "Scholomance" me faisait penser à chaque fois à "SchoolRomance". Bref, ça claque pas trop : j'aurais préféré un nom plus accrocheur pour une école de magie aussi dangereuse que cruelle.

Au bout du compte, j'ai quand même beaucoup apprécié cette lecture.

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Naomi Novik est une de mes autrices favorite depuis Déracinée, que j'ai adoré. Puis La fileuse d'argent m'a déboussolée, et glacée jusqu'aux os - quelle merveille !
En commençant Éducation meurtrière, je n'avais aucune idée de ce que j'allais lire, mais qu'importe : je me fiais à l'autrice, je n'ai même pas pris la peine de lire la 4e de couv.
... Et dès les premières pages, j'ai été pour le moins déstabilisée (ébahie serait plus approprié) par ce nouvel univers complètement fou, et surtout d'une cruauté que je n'attendais pas.

Quand "Harry Potter" rencontre "L'école emportée".
Le premier chapitre nous met directement dans l'ambiance : une école dangereuse, des créatures mortelles, et un fonctionnement qui n'inspire que l'épouvante. Pourtant, Galadriel, notre héroïne, nous explique qu'en réalité, ils ont beaucoup de chance d'être dans cette école, où ils sont 1 sur 4 à survivre : car lorsqu'un enfant voit se développer son Mana à l'extérieur, il se fait attaquer bien plus fréquemment, et voit ses chances de survie descendre plutôt à 1 sur 10 ! En d'autre terme, on a l'impression de lire une version horrifique d'Harry Potter, mixé avec les horreurs de l'école emportée (celle-ci se situe au milieu du néant, et bien sûr, ils y sont enfermés pour toute leur scolarité).
Néanmoins, la narratrice, Galadriel (ou El), nous raconte tout ça avec un détachement et une ironie mordante. Cela permet une certaine distance, bien qu'on assiste tout de même à différents carnages, en se demandant comment ils ne deviennent pas fou au milieu de tout cela, et de la vigilance permanente dont il faut faire preuve.

Les personnages
El est donc notre narratrice ; elle se caractérise par un humour noir, une répartie cinglante, et surtout une vive intelligence - sans parler d'une propension à être particulièrement désagréable et impolie avec tout le monde. Ses analyses très pointue des situations et des relations tactiques entre chacun nous donne à voir un univers encore plus tordu qu'escompté - mais particulièrement bien construit, et rigoureusement cohérent. Toutefois, ce qui la rend profondément attachante à mon sens, c'est cette bataille permanente qu'elle mène contre elle-même, et ses pouvoirs de destruction démesurés ; l'école passe son temps à lui fournir des sorts de destructions massives, son arrière-grand-mère a prédit qu'elle détruirait et assassinerait toutes les enclaves de sorciers, mais elle lutte, et se refuse à commettre le moindre mal à ses semblables, même au seuil de la mort. Ça ressemble à une bataille désespérée, et c'en est peut-être une... mais on observe avec admiration son courage, et, parfois, ses craquages face à la difficulté de sa situation. On s'aperçoit également que, sous ses dehors bravaches, elle n'a finalement jamais eu d'autres envies que d'être aimé.
En miroir de Galadriel, nous rencontrons Orion, le chevalier blanc de l'école. Si tout le monde évite et méprise El, en revanche Orion est adulé et adoré - mais l'un comme l'autre ne le sont pas pour eux mêmes, en tant qu'être humain, seulement pour ce qu'ils représentent. El nous évoque plusieurs fois le "principe d'équilibre", qui est la base de son univers : pour tout mal, il y a un bien, pour tout bien, il y a un mal. Ces deux là sont-ils les deux faces d'une même pièce ? La question peut se poser, quoiqu'il en soit, une amitié improbable naît entre eux ; improbable, vraiment ? Ils se considèrent chacun tels qu'ils sont, au delà de leurs "personnages", apparences, ou réputation. Si Orion reste assez souvent muet, c'est sa relation avec El qui est hilarante, et la façon dont elle l'oblige (avec très peu de subtilité) à s'apercevoir de l'injustice qui règne dans l'école, et surtout à l'empêcher de se sacrifier pour tout le monde. Nous avons découvert un garçon malheureux, qui s'est oublié dans son rôle de sauveur, je m'interroge maintenant sur l'évolution de ce personnage ! (J'ai hâte !)
Beaucoup d'autres personnages gravitent autour du duo. Aux premiers abords, aucuns n'est réellement proche de Galadriel, et elle ne bénéficie d'aucune réelle amitié. Toutefois, on fini par se demander si elle n'est pas tellement persuadée d'être monstrueuse, qu'elle ne laisse personne l'approcher...
J'ai particulièrement apprécié le personnage de Liu, qui semble, elle aussi, se débattre avec ses propres démons.

On termine ce tome 1 sur une situation apaisée, et même plutôt optimiste. On a vu El évoluer, accepter de s'ouvrir (j'espère néanmoins qu'elle restera aussi caustique !), et des éléments qui promettent un tome 2 très intéressant... Jusqu'à la dernière phrase de l'ouvrage, qui nous laisse en plan avec un désir FURIEUX d'en savoir plus. What ?! Je veux le tome 2 !!
Je peux l'avouer ici : en finissant l'ouvrage, je ne pouvais pas réussir à passer à autre chose. Je l'ai donc relu une deuxième fois, en entier. le plaisir a été identique, et j'ai même mieux compris certaines situations. Je suis calmée, je ne le lirai pas (tout de suite ?) une troisième fois, mais n'empêche : ce n'est que du bonheur.
Si je pouvais le noter 6 (sur 5, oui !), je le ferai !

Mon seul bémol va au style, peut être un peu trop oral, ou alors c'est la traduction qui pêche ; j'ai été dubitative en lisant, par exemple, qu'il "arrivait à court d'haleine" (à bout de souffle, non ?!), et j'ai parfois dû relire plusieurs fois la même phrase, pleine de doubles négations qui embrouillaient magistralement le propos.
J'espère que le tome 2 sera mieux traduit, mais quoiqu'il en soit, je me jetterais dessus à sa sortie !
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Qu'est-ce que ça raconte ?
Premier tome d'une trilogie, on suit El, une ado complètement outcast, dans son avant dernière année dans une école de magie appelée Scholomance. Twist 1 : l'école déchaîne des monstres un brin degueu pour buter un maximum d'élèves avant leur dernière année. Twist 2 : Chaque magicien.ne a une affinité pour un type de sort, et celle d'El est pour les sorts dévastateurs à grande échelle, si bien qu'elle peu écraser des villes mais pas allumer la lumière. Twist 3 : El a reçu une prophétie selon laquelle elle deviendra une sorcière maléfique et détruira le socle même du monde des sorciers, ce qui est bien raccord avec son affinité. La question est alors : comment se sortir de cette école sans faire se réaliser la prophétie, alors que tout l'y pousse, à commencer par un système de castes entre sorcier tout à fait injuste...

Qu'est-ce que j'en ai pensé sur le coup ?
He bien ça fait fort longtemps que je n'ai pas autant apprécié un début de série ! J'ai beaucoup aimé le personnage d'El, avec son approche pragmatique de la survie et ses interactions de ronchonne antipathique avec tout le monde. L'univers était également super entre l'école peuplée de bébêtes horribles et l'organisation du monde sorcier bien plus riche que j'anticipais, le tout permettant un commentaire social bienvenu. le rythme est bien géré, les autres personnages gagnent en épaisseur au fur et à mesure du récit, avec un petit faible pour le gros niais surpuissant d'Orion, et l'autrice se permet un petit cliffhanger grinçant pour terminer, que demander de plus !

Est-ce que ça me marquera sur le long terme ?
Si la série maintient son ton et ses enjeux, pas de doute que ça sera un coup de coeur dont je me souviendrais, notamment pour l'originalité, la qualité et le ton de la réécriture d'une histoire plutôt classique.
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