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EAN : 9782304027969
240 pages
Manuscrit (28/05/2010)
4.67/5   3 notes
Résumé :
A Paris, à la fin du xixe siècle, Eléonore peint des visages de porcelaine. Dans un atelier de fabrique de poupées où la profusion de dentelles voile à peine la misère et l’ennui, les traits qu’elle dessine prennent la couleur de ses émotions. Elle est amoureuse de Victor Féridis, un séduisant aristocrate qui se mue la nuit en artiste solitaire et marginal. Marquises, ouvrières ou bourgeoises, il façonne des marionnettes à leur image et crée d’étranges spectacles qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Porcelaines" a obtenu le prix du premier roman en ligne 2011.

Les critiques des journalistes:

http://www.emmanuellenuncq.com/all-blogs/public/critiquesprixpremierroman.jpg

A part ça, c'est moi qui ai écrit ce livre, et il faut vraiment que je vous raconte un petit quelque chose, histoire que les jeunes auteurs ou du moins ceux qui souhaitent le devenir ne se fassent pas avoir comme moi par les éditions le manuscrit :

Quand on m'a appelée la toute première fois pour me dire qu'on allait publier "Porcelaines", je me rappelle que j'ai sauté de joie partout et que j'avais été très flattée, parce qu'entre autres choses, la jeune femme que j'ai eu au téléphone m'a dit que c'était très bien écrit, dans la droite lignée de Victor Hugo et Émile Zola.

D'abord, je ne savais pas que la jeune femme était une stagiaire qui allait être remplacée même pas un mois après, comme beaucoup d'autres après elles, et qu'elle n'avait fait aucun travail de sélection, puisque le Manuscrit publie tout ce qu'il reçoit, excepté -je l'espère- les textes contraires à la loi.

Ensuite, Zola et Hugo, quand même, l'hommage était tellement gros que ça aurait du me mettre la puce à l'oreille. mais j'étais jeune et flattée. Si je pouvais remonter dans le temps, je lui aurais demandé où elle voyait dans mon texte des descriptions fouillées, des fresques épiques, du lyrisme, du romantisme social ou du naturalisme. Et comment elle pouvait mettre sur le même plan ces deux auteurs qui sont quand même bien différents l'un de l'autre. "Porcelaines" est un roman tout ce qu'il y a de moderne, et ce n'est pas parce que ça se passe à Paris au XIX ème qu'il faut en arriver là :) Je ne leur arrive pas à la cheville, à ces auteurs, mais le problème, c'est que si mon éditrice avait fait son boulot, elle me l'aurait dit.

Or, elle n'a jamais fait son boulot. La pauvre fille qui m'a appelé au téléphone ce jour-là n'était qu'un petit pion dans cette grande usine qui n'a rien d'une maison d'édition, et ce n'est pas sa faute si elle n'a jamais étudié la littérature et m'a donné de faux espoirs :) Jamais personne n'a fait son boulot dans cette boîte, en réalité: l'éditrice n'est qu'une directrice d'entreprise qui court après le fric et n'a aucune morale. Quant aux autres, ce sont comme je l'ai dit des stagiaires interchangeables que je n'ai jamais eu plus de deux fois au téléphone. Personne n'a lu mon texte ni ne l'a corrigé, sinon ils auraient relevé tous les gros défauts que j'ai trouvés par la suite grâce à mon travail avec Bragelonne (merci à eux d'ailleurs, ces deux boîtes c'est le jour et la nuit), et dont j'ai honte aujourd'hui. S'ils avaient fait leur boulot, ce n'aurait pas été à moi de m'occuper de la couverture (merci Monsieur David Bulle, tu es vraiment un bédéaste de talent doublé d'un coeur d'or), ni de la communication, ni de rien d'autre... Dans une VRAIE maison d'édition, l'auteur n'a rien d'autre à s'occuper que de son texte.

Je me demande encore comment "Porcelaines" a réussi a décrocher le prix du Premier roman en ligne. Je crois qu'en réalité, j'étais peut-être l'auteur qui avait fait le moins de fautes d'orthographe dans leur liste. Aujourd'hui je ne désavoue pas mon roman, j'aime mon histoire, mais je suis en train d'essayer de récupérer les droits pour en faire un "vrai" roman tel qu'il se doit et tel que je l'ai toujours rêvé. On verra si j'y parviens, parce que même si j'ai un ami auteur (merci Yal) qui m'aide à débusquer les failles de mon contrat pourri, la directrice est une telle casse-pieds qu'elle ne lâchera pas facilement le morceau... En même temps, pour 84 livres vendus, Prix ou pas...
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Très déçue par ce roman bêbête qui veut passer pour un grand roman. le style d'écrit est brouillon et très lassant, je ne suis même pas allée au bout du livre. L'écrivain estime être "capable de faire mieux que Musso et Levy", et bien pour moi, elle ne leur arrive même pas à la cheville.
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