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EAN : 9782960171129
252 pages
Melle Mars Editions (02/02/2020)
4.61/5   9 notes
Résumé :
Jeune restauratrice de tableaux, Clémence Rosier vient de décrocher un contrat en or : la propriétaire d’une vieille demeure anglaise l’a contactée pour travailler dans la galerie des
portraits de ses ancêtres ! Mieux encore, la demeure en question n’est autre que « Beveridge
manor », un prestigieux manoir du 16e siècle où ont été tournés plusieurs films historiques, dont
quelques adaptations des romans de Jane Austen, un auteur que Clémence ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cinq étoiles sans hésitations ! Quel roman captivant !
Ce manoir construit en 1598 (p. 17 ou 189) est le théâtre d'une belle histoire de voyage dans le temps comme l'indique le très pertinent résumé éditeur.
Ambiance de l'époque bien décrite, dialogues très vivants, de l'humour, une écriture pétillante comme la narratrice, voilà de grands atouts pour ce roman que j'ai lu avec immense plaisir.

« Pour beaucoup de personnes, l'incertitude est teintée d'espoir, et vaut mieux que l'assurance d'une vie de misères. » (p.93) Qui a envie de connaître son avenir et surtout qui peut changer le cours de sa vie ? « Parier sur l'avenir » est-ce une bonne chose ?

Deux mondes sont sans cesse comparés par la narratrice avec une certaine lucidité : « Je sais bien que tout n'est pas gagné en 2020, mais c'est déjà mieux qu'en 1804 » (p. 158)

J'ai aussi découvert, grâce à ce roman, la musique de François-Joseph Gossec.
Je reprendrais bien un petit verre de négus avant de finir en vous conseillant chaleureusement cette lecture.
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Clémence est une jeune restauratrice de tableaux et elle vient de décrocher le job de ses rêves! En effet, la propriétaire d'une vieille demeure anglaise vient de l'embaucher pour travailler sur la galerie des portraits de ses ancêtres. Et cerise sur le gâteau, la demeure n'est autre que Beveridge Manor, un prestigieux manoir du XVIeme siècle où ont été tournés nombre de films historiques et également des adaptations de Jane Austen, cette auteure dont notre héroïne est tellement fan. Mais le rêve tourne à l'hallucination lorsque Clémence, en décrochant le tableau du maître des lieux au début des années 1800, découvre une porte ancienne que personne ne semble avoir emprunté depuis des lustres. Incapable de résister, elle pousse la porte et se retrouve dans le Beveridge Manor de 1804! Une fois la surprise passée, notre jeune amie se rend vite compte que la réalité de l'époque est loin de ressembler à un roman de Jane Austen. Il lui faudra alors faire appel à ses connaissances des moeurs  de la régence anglaise pour intégrer la famille et tenter d'infléchir de manière heureuse le cours de leur destin et peut être même le sien !
Ce roman est tout simplement captivant ! L'auteure nous propose une romance intertemporelle entre une jeune restauratrice du 21ème siècle et un lord anglais du 19ème et truffe son récit de clins d'oeil particulièrement plaisants à Jane Austen. Suite à la découverte de la porte secrète, l'aventure se met en place et devient vraiment passionnante et impossible à quitter avant d'avoir lu les dernières pages.
Les personnages sont très attachants et on suit avec bonheur les mésaventures de notre petite française au pays des anglais du 19ème. Au tout début, j'ai pensé à Lost in Austen, mais j'ai trouvé que c'était beaucoup beaucoup mieux. Déjà parce que l'auteure a eu l'intelligence d'inventer ses propres personnages plutôt que de reprendre les héros austenniens. Et quelle bonne idée elle a eu, car Arthur Wallingford est tout simplement parfait, empruntant à beaucoup de gentlemen de mes romans préférés mais avec sa personnalité. J'avoue que le fait que le récit soit à la première personne, à travers les yeux de Clémence m'a vraiment permis une belle immersion et m'a fait fondre plus encore pour ce personnage masculin si charmant. Et comme elle, nous nous retrouvons devant un choix cornélien, repartir au 21ème dans un monde de confort et de modernité, mais seule et sans amour, ou rester au 19ème avec la peur des maladies et le manque de confort et surtout la menace de son amour partant pour batailler durant les guerres napoléoniennes...
Tout est extrêmement documenté et on sent que l'auteure maîtrise et la période historique, et les romans de Jane Austen.
Ajoutons à cela que la plume d'Emmanuelle Nuncq est belle, précise, drôle, douce et terriblement visuelle au point que l'on se croirait dans un film.
Vous l'aurez compris, encore une fois un roman issu de l'auto-édition absolument parfait. Une fois le livre refermé, on sourit et on se met à rêver nous aussi d'une porte secrète nous permettant de voyager dans le temps, encore plus s'il s'agit de nous emmener à la rencontre d'un beau lord anglais digne d'un roman de Jane Austen.
Un roman que je vous recommande particulièrement, encore plus si vous aimez la période de la régence, si les beaux gentlemen vous font rêver et si vous affectionnez les voyages dans le temps. Un moment de douceur parfait pour paresser sous un plaid avec une tasse de thé, des shortbread et un chat qui ronronne ! N'attendez pas plus longtemps et plongez dans ce beau récit pour votre plus grand plaisir. Je suis persuadée que vous serez conquis !
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J'ai longtemps cherché à me procurer cet ouvrage que j'avais vu passer sur Babelio et ajouté à mon pense-bête. En désespoir de cause j'ai envoyé un courriel à l'autrice, comme une bouteille à la mer dans l'espoir qu'elle puisse m'aider à me le procurer. Quelle brillante idée ! Car non seulement elle m'a répondu posséder tous les exemplaires brochés à son domicile (il s'agit d'une autoedition), mais en plus elle n'habite pas loin de chez moi et m'a proposé de nous rencontrer autour d'un café. Nous avons donc pu échanger sur nos vie respectives et j'ai enfin pu tenir entre mes mains le livre dédicacé (j'ai un immense respect pour l'objet "livre") mais aussi recevoir un mouchoir brodé main à mon initiale pour accompagner ma lecture et petit déjeuner avec une autrice super sympathique et intéressante ! Ça c'est pour la petite histoire et pour vous dire qu'il y a moyen de vous le procurer hors des circuits habituels 😉.
Alors qu'en est-il de l'ouvrage ? Évidemment... J'ai adoré ! Et j'ai aussi jalousé. Cette Clémence... quel(le) fan de Jane Austen n'a pas rêvé de se retrouver à sa place ? D'être transporté(e) à l'époque de la romancière et de découvrir le mode de vie de ses contemporains ? du coup, on a ici une belle romance historique pimentée par un voyage dans le temps qui mêle nos deux mondes. Un style d'"Outlander au pays de Mr Darcy", le sexe en moins. Les réflexions de Clémence sont pleines d'humour et le texte est ponctués de références connues mais aussi d'informations historiques et culturelles habillement distillées.
L'ayant rencontrée, j'ai pu découvrir à quel point une autrice réussi à déposer sa personnalité dans un roman. C'est beau à quel point c'est intime et publique à la fois. J'ai d'autant plus apprécié mon mouchoir brodé 😊.
Les personnages secondaires, sans qu'ils prennent beaucoup de place où soient longuement décrits, sont majoritairement attachants par leur simplicité et par leur gentillesse.
Si je dois émettre un bémol, c'est en rapport avec la longueur du livre. Il aurait pu, selon moi, être beaucoup plus long afin de prolonger le plaisir, d'offrir plus de place à l'histoire d'amour et d'en apprendre encore plus sur les différents personnages et leur futur/passé.
Cependant, si j'avais vu venir le premier twist final, force m'est de constater que j'ai été surprise par le second. Ce dernier laisse la porte ouverte à un tome 2 (avec les catastrophes temporelles que cela pourrait entraîner) et est assez cocasse. J'y encourage emmanuelle en tout cas, car j'ai bien envie de me replonger dans cet univers.
Amateurs et fanatiques de Jane Austen, de romance historique, d'amour courtois et/ou de décalage temporel... Ne passez pas votre chemin !
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J'ai rencontré Emmanuelle Nuncq lors d'une conférence sur la reconstitution historique en novembre 2017. Sur son blog, elle partage sa passion de l'écriture, de l'Histoire (surtout la période de la Régence anglaise) et de la couture. Son dernier roman, Beveridge Manor, est une romance inter-temporelle entre une jeune française du XXIe siècle et un duc anglais du début du XIXe siècle. Un récit amusant et truffé de clins d'oeil aux romans de Jane Austen.

Clémence Rosier, l'héroïne du roman, est une jeune française fascinée par le XIXe siècle. Restauratrice de tableaux, elle est recrutée pour remettre en état une galerie de portraits au Beveridge Manor, un prestigieux château anglais du XVIe siècle devenu un lieu de tourisme. Alors qu'elle débute sa mission, elle découvre par hasard un passage secret qui mène… tout droit en 1804 !

S'en suit une aventure amusante à la Outlander lors de laquelle la jeune femme pose un regard à la fois admiratif et critique sur la société aristocratique anglaise du début du XIXe siècle. Sa rencontre avec le beau duc Arthur Wallingford la met par ailleurs face à un choix cornélien : Quelle époque choisir ? Celle du confort et de la liberté, mais seule ? Ou celle d'il y a deux cents ans, avec un homme appelé à partir se battre dans les guerres napoléoniennes ?

Bien que les comédies romantiques ne soient pas mon genre de prédilection et bien que je ne sois pas particulièrement fan de Jane Austen, je me suis beaucoup amusée à lire Beveridge Manor. Bien construit et bien rythmé, le roman échappe aux défauts habituels des ouvrages autoédités. Il se lit facilement et on s'attache vite à la narratrice et à ses imperfections.

La narration à la première personne fonctionne très bien et les réflexions intérieures de Clémence sur le décalage entre passé et présent sont souvent hilarantes, comme lorsqu'elle imagine participer à une émission de téléréalité ou qu'elle se compare à Stéphane Bern. Au final, Beveridge Manor est un roman qui, sans se prendre au sérieux, offre un bon moment de détente intelligente pour – ce sont les mots de l'autrice – « tous ceux qui aiment se plonger dans une époque révolue comme dans un bon bain chaud ! ».

Je remercie Emmanuelle Nuncq de m'avoir gracieusement offert un exemplaire de son roman.

Lien : https://histfict.fr/beveridg..
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Il y a un public à qui Beveridge manor plaira immanquablement : celui des amateurs de romances Régence teintées d'aventure, où les obstacles ne sont pas bien grands et où tout finit bien sur fond de mariage. Mais il n'y a pas qu'aux janeites qui ont vu "Lost in Austen" et aux fans de hard-Regency-punk que ce roman plaira. En distillant le fantastique à dose homéopathique, et en portant sur ses personnages un regard lucide, l'auteur sait aussi comment se démarquer des genres dont il s'inspire pour raconter, tout simplement, une belle histoire pleine de mystère, de retournements et de bonne humeur. Alors on se laisse happer, sans zapper, par ce joli conte qui, à la neige près, pourrait être de Noël et dont le style cinéma rappelle le plaisir qu'on éprouve à regarder des comédies fantastiques comme "30 ans sinon rien" ou "Jean-Philippe", la dimension historique en plus. Comme souvent chez l'auteur, le voyage dans le temps est en réalité du voyage dans l'histoire : une belle marque de fabrique !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Juliet s'approche de moi :
– Qu'aimeriez-vous danser ? me demande-t-elle.
Je cherche une idée dans ce que nous avons répété ces derniers jours, mais une impulsion subite me fait lancer :
– "Mr Beveridge's maggot" !
[...]
– Qu'est-ce que c'est ? me demande-t-elle, très étonnée.
[...] Je lui explique rapidement que c'est sur cette contredanse que les héros de ma série favorite se parlent un peu sérieusement pour la première fois, et comment cette scène est devenue culte pour les futurs fans de Jane Austen. Arthur s'approche de nous, et je lui répète mes explications, m'enflammant au fur et à mesure que j'essaie de leur faire comprendre :
– Mais, ce titre ! Cela n'a-t-il pas de lien avec votre domaine ?
– Pas à ma connaissance, s'interroge Arthur.
Comme lui non plus ne semble pas connaître, je leur fredonne l'air que je connais par cœur. J'ai dû voir cette scène un millier de fois !
– Mais oui, reprend Juliet... Fa, Mi, Fa, Sol, Ré, c'est... dans le recueil de miss Olive Plainsborow !
Amelia nous rejoint et s'amuse :
– Mais c'est un si vieil air ! Nous ne le dansons plus depuis longtemps.
[...]
Ils se concertent tous trois quelques minutes et décident entre autres, au cours de cette conversation à laquelle je ne comprends pas grand-chose, d'un tempo et d'une chorégraphie. [...]
Il ne nous faut que quelques répétitions pour parvenir à connaître la chorégraphie qu'ils ont inventée : avec d'aussi excellents danseurs, il m'est facile d'être douée également ! Mais ce qui est le plus étrange, c'est que ces pas qu'ils viennent juste d'improviser... ressemblent en tous points à ceux que je connais. [...]
Une fois la danse terminée, je me mets à applaudir, mais les autres me regardent bizarrement. Apparemment, cela ne se fait pas ici... Mais Amelia se lève de son clavecin pour applaudir à son tour. L'un après l'autre, les danseurs restants nous imitent !
– Merveilleux ! me complimente la mère des jeunes filles en s'approchant de moi. Était-ce une danse de chez vous ?
– Non, c'est une danse bien d'ici ! Une danse de Beveridge, mais pour laquelle nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur le nom.
Et, alors qu'elle n'a pas entendu notre conversation, voilà qu'elle lance :
– Le premier Mister Beveridge aimait, paraît-il, beaucoup danser. Nous pourrions l'appeler "Mr Beveridge's maggot" ?
Voilà que, sans le savoir, j'ai réinventé cette danse, deux cents ans en avance !
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C’est beau de se battre pour ce témoignage de l’Histoire, plutôt que de le raser.
(p. 12)
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J’ai passé une semaine auprès des Wallingford, partageant mon temps entre les « cours » que m’ont donnés Amelia ou Juliet, parfois Arthur, et la « pratique », lors des soirées où j’ai dû appliquer auprès d’Helena et Penelope ce que j’ai appris dans la journée. J’ai l’impression d’être dans une colonie de vacances ou un stage Erasmus dont le thème serait « La vie en 1804 : dans les pas de Jane Austen ».
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