AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081477766
128 pages
Pere Castor (06/03/2019)
3.86/5   139 notes
Résumé :
« Je vous présente une nouvelle élève, annonça le prof, elle s’appelle Haya. Elle vient de Syrie… »

C’est drôle, songea Gabriel, il y a des gens qui attirent l’attention sans qu’on sache pourquoi… Cette fille, il ne la connaissait pas, mais elle l’intriguait à cause de ses yeux graves et la manière dont elle relevait fièrement le menton comme un défi…
Que lire après La nouvelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 139 notes
5
22 avis
4
25 avis
3
11 avis
2
1 avis
1
0 avis
Haya a du fuir la guerre pour vivre dans un petit village breton. Les élèves du collège où elle arrive découvrent qu'Haya vient de Syrie, pays dévasté par les bombardements.

Gabriel, jeune collégien va tenter de l'accueillir du mieux possible contrairement à d'autres camarades, un peu trop racistes et surtout très ignorants et les ennuis ne tardent pas à survenir.

Cassandra O'Donnell est une auteure Lilloise, vivant en Normandie. Écrivant aussi bien pour les adultes que pour les jeunes adolescents, elle publie la série à succès Malenfer en 2014 aux éditions Flammarion.

Ici, dans ce qui est son premier roman réaliste, elle nous offre un roman très actuel, beau message d'ouverture sur les migrants et le racisme, un joli roman qui aborde des sujets profonds et complexes comme l'intégration, l'exil, l'amitié, la tolérance.

Un livre remplit de bienveillance et de tolérance sur un sujet particulièrement percutant sur la question universelle de la différence et la tolérance.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          530
Autant les séries habituelles de Cassandra O'Donnell ne m'attirent pas du tout, autant ce petit ouvrage pour la jeunesse me semblait déjà plus agréable.

Haya est une jeune syrienne qui a dû fuir son pays avec sa famille et a trouvé refuge en France, dans un petit village breton. Hantée par les atrocités dont elle a été témoin, la jeune fille a du mal à s'adapter à sa nouvelle vie, surtout qu'elle ne parle pas encore très bien le français. Heureusement il y a Gabriel, un garçon de sa classe très doux et très curieux avec qui elle se lit rapidement d'amitié. Ensemble, ils vont, sans le vouloir, mettre à jour le secret que cache la grand-mère du garçon.

« La nouvelle » est un petit roman jeunesse à destination des élèves de primaire ou de tout début de collège. Il a le mérite de traiter d'un thème d'actualité, celui de la guerre en Syrie, et aborde les différentes réactions que peuvent avoir les Français à l'égard des réfugiés. L'auteur ne rentre évidemment pas dans les détails du contexte syrien ou de l'accueil des réfugiés en France, mais tente de susciter l'empathie du lecteur pour cette jeune fille et ainsi inviter à plus de tolérance.

C'est donc là un petit roman sympathique, dont le message est simple mais louable et qui plaira sûrement aux jeunes lecteurs ou à ceux un peu plus âgés mais ayant quelques difficultés avec la lecture (6e – 5e).
Commenter  J’apprécie          431
Quand Hanya qui vient de Syrie entre dans sa classe, Gabriel est tout de suite en empathie avec elle.

Contre le rejet et les moqueries de certains de ses camarades le jeune garçon répond par la bienveillance et la solidarité.

Il est comme attiré par son silence et sa dignité. Ils vont apprendre à se connaître et devenir amis et découvrir la famille de chacun.

Mais un jour, la grand-mère de Gabriel tombe malade...

Un roman bien écrit et percutant car il ne se perd pas dans la romance pour montrer que l'on peut facilement partager la détresse des gens qui ont du tout quitter, les écouter et même les aider.

L'autrice, qui en plus écrit bien et avec clarté, évoque aussi la fréquence des phénomènes migratoires dans l'histoire et leur richesse pour le pays d'accueil.

Elle renforce son propos en nous rappelant que nous sommes nombreux à avoir des parents, des grands-parents ou arrière grands-parents d'origine étrangère et que c'est aussi cela la force d'un pays, de savoir recevoir et intégrer les nouveaux arrivants.

A lire !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          300
J'ai choisi La nouvelle lors que la dernière opération masse critique Babelio à cause du nom de l'auteure (que je n'ai pas encore lue mais eu le plaisir de rencontrer) et du sujet évoqué. En effet, La nouvelle parle d'une jeune fille Syrienne qui se retrouve intégrée dans un collège breton ; j'ai pensé qu'il serait intéressant de découvrir ce récit avec mon fils aîné. Ce dernier à 7 ans et vient d'apprendre à lire ; s'il a réussi à déchiffrer sans problème plusieurs pages, c'est moi qui lui ai fait la lecture en plusieurs temps les soirs.
Il a eu beaucoup de questions sur le vocabulaire employé, notamment des mots du langage familier tel que « cafter » (sur ce point il était au même niveau qu'Haya, l'héroïne) mais également un peu plus soutenu comme « mets ». C'est un roman qui est tout à fait accessible aux enfants de cet âge, mais l'on préférera le confier à des enfants plus âgés pour une lecture solo. Les protagonistes sont d'ailleurs des collégiens, et c'est probablement à eux que s'adresse au premier lieu La nouvelle.
Comme d'habitude lorsque j'écris un avis sur un livre jeunesse, je vous donnerai mon propre ressenti et celui de mon fils.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé le récit de Cassanda O'Donnell, il permet d'aborder avec ses enfants, à travers des personnages qui leur ressemblent et auxquels on s'attache, le sujet de la guerre (en général et en Syrie plus particulièrement), de ses ravages mais également des hommes (femmes et enfants) qui la subissent. Il permet de faire comprendre que si nous sommes en paix dans notre pays, ailleurs dans le monde, des personnes souffrent et ont peur de ce qui les attend, des personnes peuvent perdre tout ce qu'elles ont. Il permet aussi de parler de la façon dont on perçoit ses immigrés en France ; de la bêtise des gens, de la méchanceté des enfants entre eux (probablement parce qu'ils répètent ce qu'ils entendent à la maison). Mais si ce rejet et cette méchanceté n'était en fait que le reflet de notre propre peur vis-à-vis de ce que l'on ne connait pas ?
A travers les personnages de Gabriel et Haya, Cassandra O'Donnell va nous faire découvrir une petite part de culture Syrienne mais surtout les sentiments de ces personnes déracinées, qui n'ont rien demandé, n'ont pas eu le choix et ne souhaiteraient rien plus que de pouvoir rentrer dans leur pays. La nouvelle s'est une histoire de tolérance et d'amitié interculturelle mais aussi de découverte et d'acceptation. Cassandra O'Donnell a choisi de donner à Gabriel une famille imparfaite (comme le sont toutes les familles), avec deux frères aux caractères très différents qui ne s'entendent pas (peut être la faute au père) et une grand-mère aimante qui cache un secret. Un secret qu'on devine, un petit peu, et qui explique bien des choses. Un secret qui parle d'intégration et qui aidera les deux frères à se retrouver.
A travers Haya, elle dresse le portrait d'une petite fille qui n'a peur de rien, si ce n'est des fusils et des bombes, d'une petite fille que les méchancetés de ses camarades de classe n'atteignent pas car qu'est-ce que c'est à côté de ce qu'elle a déjà vécu. Par-là, La nouvelle permet de faire la part des choses et de se rendre compte que nos petits problèmes ne sont rien.
C'est un très beau roman donc, qui, je l'espère, saura toucher les plus jeunes et leur permettre de prendre conscience de certaines choses. Il est très émouvant, notamment lorsque l'auteure nous parle, à travers le regard d'Haya, de ce qu'elle a traversé. J'ai eu plus d'une fois les larmes aux yeux en lisant, probablement parce que la lecture à voix haute amplifie les mots.

Quant à mon fils, lorsque je lui ai demandé ce qu'il en avait pensé, il m'a répondu : c'était bien.

Un roman peut-être encore un tout petit peu compliqué pour lui, mais il en garde certains enseignements qu'il appliquera, je l'espère, dans sa vie future.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Commenter  J’apprécie          180
Haya est une jeune syrienne qui a fuit la guerre dans son pays. Sa famille arrive dans un petit village breton et pour eux commence une nouvelle vie. Pour Haya, c'est son premier jour dans sa nouvelle école. Elle va y rencontre de l'hostilité, de l'indifférence mais aussi l'amitié grâce à Gabriel.

Un court roman avec deux personnages principaux attachants, une grand-mère qui garde un secret en elle et des réactions négatives/hostilités envers cette famille de réfugiés par les locaux. Un roman bien construit pour les pré-ados et peut permettre aux enfants de réfléchir ou mieux comprendre ce que signifie le déracinement, la fuite d'une guerre et reconstruire une vie dans un pays inconnu.
Commenter  J’apprécie          240

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Haya l’écoute d’une oreille distraite. Elle a raison, une partie du cerveau d’Haya sait que maman a raison et qu’il n’y a pas de guerre en France et que personne ne viendra leur faire de mal à elle ou à sa famille. Mais une autre partie d’elle-même n’arrive pas à oublier. Non, cette partie-là, elle, se souvient de tout. Elle reste sur le qui-vive et l’empêche de se reposer. Elle lui rappelle sans cesse tout ce qu’elle a vécu. Les tirs sur l’école, le bruit des sirènes des voitures des secours.
Je sais. Je ne le fais pas exprès, soupire Haya. Depuis qu’ils se sont installés ici, Haya réveille tout le monde toutes les nuits à cause de ses cauchemars et elle a beau culpabiliser, elle ne sait pas quoi faire pour s’empêcher de hurler. Papa tente souvent de la rassurer, il dit que c’est une réaction normale et que maintenant qu’ils ne risquent plus rien, elle laisse simplement échapper toutes les émotions qu’elle a emmagasinées ces dernières années. Maman pense, elle, qu’Haya est juste traumatisée par toutes les horreurs auxquelles elle a assisté et qu’elle les revoit dans ses rêves. L’un et l’autre ont sans doute raison.
Dans quelques temps, ajoute maman, tu iras mieux et tu oublieras, tu verras …
p. 32-33
Commenter  J’apprécie          20
Ils ne veulent pas de nous....ils pensent qu'on est venus ici pour de mauvaises raisons, ils croient que nous avons le choix...mais le seul choix qu'on a fait, c'était celui de ne pas mourir...
Commenter  J’apprécie          160
Tu sais, à ta place, je me fatiguerais pas, le prof a dit qu'elle parlait pas très bien français, alors y'a des chances pour qu'elle comprenne rien de ce que tu dis...
[...]
- Et alors ? Si on lui parle pas, comment veux-tu qu'elle apprenne ?
Commenter  J’apprécie          120
Un mauvais rêve ? Oui, ce n’est qu’un mauvais rêve. La preuve aucun missile n’illumine le ciel, il n’y a ni bruit d’obus ou de bombes, ni hurlements, mais elle a beau tenter de s’en persuader, une partie d’elle-même reste là, comme tous les soirs, toutes les nuits, à frémir et à scruter l’obscurité avec un regard rempli de terreur.
Commenter  J’apprécie          60
Je vous présente une nouvelle élève, annonça le prof, elle s’appelle Haya. Elle vient de Syrie…
Commenter  J’apprécie          230

Videos de Cassandra O’Donnell (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cassandra O’Donnell
L'imaginaire au féminin - Salon entre les Mondes 2019
autres livres classés : accueilVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus



Lecteurs (295) Voir plus



Quiz Voir plus

Rebecca Kean - Traquée

Dans quel état se trouve la ville de Burlington, le lieu de résidence de Rebecca?

New-York
Nouvelle-Angleterre
Nouveau-Mexique

20 questions
165 lecteurs ont répondu
Thème : Rebecca Kean, tome 1 : Traquée de Cassandra O’DonnellCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..