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3,73

sur 224 notes
Sa main a pris la mienne durant toute cette lecture, je tourne les pages et puis je tourne, et tourne encore durant toute l'histoire jusqu'à ce que Maggie O'Farell me délivre enfin….

Cette main ce n'est pas celle que vous pensez…

Et puis on attend, si vous tenez bon, vous allez vibrer, basculer, vous emporter dans l'espoir de vous dévoiler ce secret, mais non…impossible, c'est le style de cette auteur, vous embarquer petit à petit, puis vous baillonner jusqu'au bout….

Alors je fais comme elle, je vous emmène dans mes pensées, sans rien de plus !

Ca c'est le début de l'histoire, déstabilisée, je l'ai été dans son écriture et vous me direz, si vous le lisez, ou si l'abandon vous guette !

Deux destins,

- Elina, artiste qui est fragile après un accouchement difficile et de Ted, vacillant, mal dans sa peau, qui a du mal à s'investir dans ce nouveau rôle de père et de compagnon.

- Lexie, insouciante, qui a quitté très jeune sa terre natale pour retrouver Innes à Londres, va monter dans l'ascenseur social mais sa vie sera jalonnée de chagrins, de drames…

Un secret, un fil conducteur entre Elina et Lexie, mais lequel ?

Et puis le lecteur, vous,

bah oui rendez-vous bientôt….lorsque vous serez délivré….

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Un titre superbe pour deux destins de femmes, deux époques différentes. Lexie quitte sa campagne natale, sa fratrie nombreuse, l'autorité de ses parents à une époque où cela était difficile. Elle mènera sa vie amoureuse et sa vie professionnelle avec brio avant d'être mère célibataire. Elina, des décennies plus tard, ne vit pas très bien son nouveau rôle de maman, surtout que l'accouchement s'est très mal passé. Son mari a une attitude étrange également et tout doucement dans une espèce de brouillard cotonneux les jeunes parents vont essayer de trouver des réponses pour avancer dans leur vie. L'auteur décrit très bien l'état de jeune maman et j'ai eu physiquement et moralement mal pour Elina, j'ai éprouvé une grande compassion pour cette dernière même si j'étais beaucoup plus proche de la personnalité de Lexie. Un bon moment de lecture avec ce roman construit comme un polar.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Après avoir beaucoup aimé l'étrange disparition d'Esme Lennox, j'ai voulu découvrir un autre roman de Maggie O'Farrell. La couverture de ce roman m'intriguait (je parle de la couverture VO qui reprend un photo de John Deakin qui s'intitule "Girl in Café" et non de la couverture du roman paru en France.)

Mon bilan de lecture est plutôt mitigé.

J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de l'auteure, sa manière de révéler petits détails par petits détails mais autant j'avais aimé cette lenteur dans le livre lu précédemment autant ici j'ai peiné. le roman n'avançait pas assez à mon goût.

Je pense que cela vient du fait que j'ai beaucoup aimé le personnage de Lexie ou Alexandra qui vient s'installer à Londres dans les années 50 mais que le personnage d'Elina m'a franchement horripilé! Pourtant en lisant les critiques, les lecteurs ont souvent était touché par cette jeune maman mais moi non. Peut-être parce que je ne suis pas maman moi-même et que tout ce qu'elle explique (l'accouchement, le baby-blues...) est quelque chose d'abstrait pour moi mais quand arriver les chapitres ou elle était narratrice, je voulais vite en finir....

Malgré ces points négatifs j'ai passé un très bon moment et j'ai hâte de découvrir d'autres romans de l'auteure.
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Deux destins de femmes en alternance, dont on ne percevra le lien qu'aux trois quarts du livre, et ceci progressivement sur les cent dernières pages :

- une maman du XXIe siècle, Elina, qui se remet difficilement d'un accouchement traumatisant lors duquel elle a failli perdre la vie. Une menace semble planer au-dessus de cette mère et de son compagnon, lequel va de plus en plus mal à mesure que le bébé grandit. On craint un drame...

- l'histoire plus légère - au premier abord - de Lixie, avant-gardiste et amoureuse, qui a quitté son Devon natal au milieu des années 1950 pour suivre un homme à Londres. Employée à un poste subalterne dans l'édition, elle travaillera sans relâche pour progresser...

Malgré le malaise ressenti en suivant la jeune mère (les détails chirurgicaux et l'extrême fatigue post-partum), j'ai trouvé cette partie superbe. Les descriptions du bébé, de ses mimiques, de sa gestuelle, de la tendresse maternelle sont saisissantes de vérité. le parcours de Lixie, jalonné de drames, est également un beau portrait féminin. J'ai seulement été déçue de n'être vraiment captivée qu'en comprenant ce qui unit ces deux femmes - même si la lecture de l'ouvrage a été fort agréable du début à la fin.

Un beau roman sur l'amour conjugal et maternel, mais aussi sur la difficulté d'assumer son rôle de père lorsque le passé familial mal digéré (car mal connu) fait obstacle.

Mon préféré de cette auteur : 'Quand tu es parti'. J'ai beaucoup aimé aussi 'L'étrange disparition d'Esme Lennox'.
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Un roman qui se déroule sur deux époques à travers le regard de deux femmes.
Lexie qui vit dans les années 50, dans la campagne profonde. Une rencontre inopinée va bouleverser sa vie est son destin. Elle se révèle être une femme forte, indépendante, qui sait ce qu'elle veut et obtiendra ce qu'elle veut dans un monde fait par les hommes pour les hommes.
Et Elina, de nos jours, qui vient de vivre un accouchement compliqué et se réveille un matin avec un bébé sans se souvenir de l'avoir mis au monde. L'auteure explore le thème de la maternité, des liens qui se créent entre une mère et son enfant, entre deux êtres qui apprennent à se connaître.
J'ai préféré la partie du roman consacrée à Lexie , j'ai retrouvé la plume de l'auteure que j'avais appréciée dans le superbe roman l'étrange disparition d'Esme Lennox. Les personnages qui gravitent autour de Lexie sont très bien travaillés.
J'ai trouvé moins intéressant les questionnement d'Elina et de son compagnon sur la maternité. Quant au lien entre les deux histoires, même s'il est sous jacent, il permet de remettre un peu de peps sur la fin du roman.
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GRAND PLAISIR DE LECTURE !!!
Bien sûr ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle malgré son book award mais qu'importe après tout ! J'avais découvert Maggie O'Farrell avec L'Etrange disparition d'Esme Lennox que j'avais beaucoup apprécié et je ne regrette pas d'avoir emprunté et dévoré Cette main qui a pris la mienne.
Deux histoires ,deux couples, deux jeunes mères, Londres. Lexie et Innes dans les années 50/60 et Elina et Ted 50 ans plus tard.Deux parcours , deux destins,deux naissances. Ted à travers le Bébé , baptisé Jonah à 1 mois et demi , a des réminiscences. Il souffre d'amnésie partielle, son enfance par exemple demeure dans l'obscurité, ses souvenirs sont ils à lui ou bien sont ils ceux qu'on lui a "appris"?.
Bien sûr, vous l'aurez compris , on lui a tu beaucoup de choses et de voir évoluer son fils, d'avoir failli perdre Elina à l'accouchement c'est trop pour Ted !Ted perd pied ,le voile jeté sur son passé se déchire peu à peu et Ted coule.... l'amour qu'Elina lui porte et celui qu'elle porte à son fils vont ils lui permettre de remonter à la surface ?
Voilà je le redis j'ai aimé, j'ai aimé les pages où Maggie O'Farrell nous parle de l'amour inconditionnel d'une femme pour son enfant, du bouleversement qu'un enfant crée dans un couple, de l'amour indispensable pour que le couple résiste à la tornade .Bref si vous avez envie de plonger dans une belle histoire, une vraie histoire n(hésitez pas , ce roman est fait pour vous
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Ses descriptions sont si précises que ce sont des tableaux vivants qui se dessinent devant mes yeux. C'est normal, car il est question d'artistes peintres, de galeries d'art, de revue sur l'art.
Les vies de Lexie et Elina se déroulent en parallèle tout au long du livre jusqu'à ce qu'elles se fracassent l'une contre l'autre dans un final inattendu ( du moins pour moi ).
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Encore une fois, cette auteure sensible, fine et douée m'a conquise. Après avoir adoré "L'étrange disparition d'Esme Lennox", j'ai plongé dans ce roman avec un peu d'appréhension : ne risquais-je pas d'être déçue ?
Non ! Un roman centré sur deux époques et deux personnages féminins différents, mais on sent que le lien entre les deux pôles va se faire. Déjà, des thèmes communs, notamment celui de la maternité. Mais aussi celui du couple et de la condition féminine. Enfin, derrière tout cela, bien entendu, un secret de famille.
Dévoilé peu à peu, ce dernier est touchant, sincère. Les personnages sont complexes, crédibles. L'écriture est tout à fait prenante, assez littéraire pour me plaire.
Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture, avec cette auteure que je recommande à ceux qui ne la connaissent pas encore !
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« Cette main qui a pris la mienne » (The hand that first held mine) est un bijou de sensibilité et de suspense : j'ai adoré !

L'action alterne entre le Londres d'aujourd'hui et le Soho des années 50-60.
Le récit passé s'articule autour d'Alexandra, 21 ans, qui décide de quitter sa campagne et sa famille aux vues étriquées pour tenter sa chance à Londres. Rebaptisée Lexie par son amant, le charismatique Innes – patron d'une revue artistique, elle y rencontrera l'amour et de grandes joies à la mesure des épreuves qui suivront. Indépendante et déterminée, elle réussira à faire carrière dans le journalisme et la critique d'art.
Le présent nous plonge dans le quotidien d'Elina et Ted, jeune couple en perte de repères après la naissance difficile de leur premier enfant. Elina, en état de choc, peine à se remettre d'un accouchement qui a failli lui coûter la vie mais s'efforce de reprendre pied pour s'occuper du nouveau-né. Quant à Ted, la naissance de son fils le trouble profondément en faisant ressurgir des fragments mystérieux de son enfance.
Grâce à la perspicacité d'Elina, les deux histoires se rejoignent dans la découverte d'un secret de famille bien plus odieux que la promesse évasive de la quatrième de couverture.

Dans un contexte historique différent, la structure du récit rappelle l'efficacité dramatique d'« Elle s'appelait Sarah ». Comme Tatiana de Rosnay, Maggie O'Farrell met en scène dans son récit contemporain une femme qui, bouleversée par un événement récent (ici une naissance, un déménagement chez T. de Rosnay), décide d'enquêter sur le passé et déterre ainsi un monumental secret dans sa belle-famille.

Là où Maggie O'Farrell se distingue, c'est par son utilisation originale du narrateur omniscient qui en devient presque démiurge. Elle prend des libertés avec la chronologie (par exemple en laissant entrevoir la mort prochaine de Lexie) et manipule ses personnages comme sur un plateau de cinéma pour intensifier leurs émotions : plan d'ensemble, zoom avant, zoom arrière, rembobinage, ralenti, bruitage et gros plan sur la nature ou les objets qui les entourent comme des témoins animés…

Le style n'est pas seulement dynamique, mais aussi réaliste. Dans le vécu d'Elina, la maternité est traitée sans complaisance (fait rare en littérature !). de même, la montée en puissance du sentiment amoureux entre Lexie et Innes s'affranchit de toute mièvrerie et l'auteur nous entraîne dans une passion solaire. La seule fausse note dans le caractère d'Innes est son incompréhensible faiblesse face à sa vampirique épouse, dont il est depuis longtemps séparé. Mais il est vrai que sans cette détestable Gloria, une bonne partie du ressort dramatique tomberait à l'eau...

Chut ! Je n'en dirai pas plus. Juste de quoi, j'espère, piquer la curiosité des prochains lecteurs.
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Deux destins de femmes.
L'une éprise de liberté et qui succombe au grand amour, le vrai, celui qui enflamme et qui porte, quelque part à la fin des années soixante.
L'autre qui se perd dans sa nouvelle maternité chaotique et épuisante, quarante ans plus tard.
Entre les deux un lien que l'on pressent et que l'auteure finira bien sûr par nous révéler non sans auparavant nous avoir fait douter, trembler, vibrer.

Une plume magnifique, des personnages qui fascinent et une histoire qui tient toutes ses promesses.
Bref, un vrai bonheur de lecture !
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