Gorn, tome 1 : Même la mort

Gorn est chevalier et dès les premières pages de la BD, Gorn meurt. Il revient sous forme de fantôme, autant pour se venger que retrouver son grand amour Eliette. Au cours de sa quête, il sera accompagné d'une elfette bouffonne et d'une chanteuse viking. Voici leur histoire. Tin tin.
Un premier tome sympathique mais qui a du mal à se positionner entre le tragique et le rigolo, et n'a pas su me convaincre de lire la suite de la série, laquelle compte huit tomes au total. Sans regrets, vu les critiques unanimes sur le fait qu'elle ait traîné en longueur.
Lien : https://unkapart.fr/critique..

Nous avons là une grande saga dans un univers fantastique! le fantôme du seigneur Gorn défie les dieux et les démons pour retrouver celle qu'il aime au beau milieu d'un monde en déclin. Avec cette série magique, l'auteur Tiburce Oger s'empare de l'héroic fantasy en lui donnant une nouvelle dimension romantique.

Les dessins sont envoûtants, même si le trait est parfois inégal, bien que le graphisme progresse au fil des tomes. Les planches frisent quelquefois la perfection, d'où on peut pardonner les quelques lacunes (même dans le scénario). Les couleurs relancent à chaque instant la magie de ce monde imaginaire.

J'aime l'idée que le héros soit entre les deux mondes (celui du vivant et des morts) et ce au tout début de son aventure. Rares sont les aventures d'un héros qui meurent dans les deux premières pages. Il y a beaucoup de mélancolie et de nostalgie rendant une certaine ambiance incomparable.

J'ai conscience qu'on peut accrocher ou pas par exemple sur le personnage de Dame Gorge qui s'est vu attribuée une série pour elle seule mais qui n'a pas fonctionné. Pour ma part, je n'ai éprouvé que de la sympathie car cette guerrière apporte son lot de fraîcheur dans un monde plutôt triste. :)

La lecture au fil des tomes m'a procuré vraiment des moments de plaisir. Il est dommage que cette série ne bénéficie pas d'une bonne côte auprès des lecteurs. Il est vrai que la série a connu un vif succès à ses débuts jusqu'au 8 ème album en devenant l'un des titres phares de la collection fantastique des Editions Vents d'Ouest. Les inconditionnels de la série avait même un site dédié sur Internet: "le domaine de Gorn". Ce site a malheureusement aujourd'hui disparu. Je me rappelle que c'était mon premier site de rencontre avec la bande dessinée. J'éprouve une certaine nostalgie car il y avait des amoureux de cette série aujourd'hui fort décriée.

En effet, nul doute que cette grande saga est devenue au fil du temps une bd de référence en matière d'héroïc fantasy! C'est surtout une espèce de poésie de l'âme avec un fort envoutement. L'originalité sera de mise pour une aventure qui aura tenu sur 11 tomes avec des personnages riches en émotion et en caractère.

Note dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5

Un premier tome qui m'a résolument convaincue de découvrir la suite de cette série.  Elle a beau avoir plus de 20 ans (sortie en 1996), je lui trouve un certain charme. Le dessin est fouillis, brouillon, les couleurs semblent projetées sur le papier (décidément, l'illustrateur aime le rouge) et les portraits sont assez grossiers mais stylisés.
La tonalité de cette histoire est bien sombre. Dès le départ, Gorn est sauvagement assassiné. Victime de trahison, son fantôme revient parmi les vivants pour se venger et retrouver sa bien aîmée. J'aime beaucoup sa petite filleule. Avec sa tenue de bouffon, c'est une Harley Quinn miniature, mais elle n'est pas une sale gamine pour autant. Je vois bien son personnage s'étoffer et être la seule encore debout à la fin. Dame Gorge, la mama viking est rigolote aussi. Gorn s'est trouvé de sacrées alliées et heureusement qu'il peut compter sur ces deux là.
J'aime bien la tête des orcs avec leurs yeux globuleux, ils me font penser à des gremlins.
Ce monde médiéval à la sauce années 90 me plait bien.
Je suis curieuse de connaître la suite de l'exil de Gorn.

Gorn, devenu fantôme après sa mort au combat, lutte pour reprendre sa place auprès de son aimée. Malheureusement, son corps a été ranimé par celle qui fut son conseil quand il était vivant, et règne désormais sur son château. La lutte sera longue afin de reconquérir le pouvoir, mais surtout l'amour.

Gorn c'est un peu ma poésie à bulles des cartons. Repérée lors d'un déménagement, je me suis mise à les emprunter pour les lire.

Ca respire la "vieille BD old school" des années 90, un scénario un peu trop fleur bleue-light, et des dessins travaillés hélas peu lisibles et un peu enfouis ce qui gêne un peu la lecture (mais grande hola à Dame Gorge, Valkyrpoutre de mon coeur). A voir ce que donneront sous mes yeux la lecture des plus récents tomes.

Cette critique concerne les 11 tomes de la série.
Par mes couettes, j'ai dû me faire violence pour lire l'ensemble de la série qui mêle une histoire d'amour et des luttes entre différentes factions. le scénario est très lent et il n'est pas aidé par le dessin qui est assez brouillon, renforcé par une palette de couleurs très limitée ; celle-ci tend à s'élargir à partir du 6e tome. Quant aux dessins, ils me paraissent être plus clairs à partir du 8e tome. La seule originalité de la série est la mort du héros dès les premières planches du 1er volume. Je suis très déçu par cette série par rapport aux critiques élogieuses que j'ai pu lire à gauche et à droite…