AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 29 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Pour son premier tour de Série Noire en solo, Jean-Hugues Oppel faisait fort!
Bien sanglant tendance gore, bien barré vengeance totale, bien parano style barbouzes; Barjot embarque dare-dare son lecteur... Pour peu que celui-ci survive à la première scène de massacre (âmes sensibles et amis des familles s'abstenir..) et poursuivre la prose nerveuse de l'auteur!
Pas à dire: Oppel rejoint les Daeninckx, Fajardie et Siniac dans la sarabande du Noir français!
1988, l'autre siècle... le thème n'est pas neuf des nettoyages occultes opérés par des mercenaires avec un gouvernement qui regarde ailleurs... Avec la bavure à la clef et un commissaire spécial qui ne vaut guère mieux, sinon moins que ses nettoyeurs! On patauge dans le sang et les tripes éclatées, dans l'odeur de la poudre.
Dans les moments de calme, lorsque ça ne tue pas, le bouquin fleure bon son petit bouquet d'un Paris presque disparu... Dame, une petite pause est bienvenue entre deux déchiquetages!
Un bon "hard boiled" bien de chez nous, le Barjot!... Dans le dessus du panier des productions du genre à la fin du siècle dernier.

Commenter  J’apprécie          542
Barjot, c'est clair il l'est Salgan. On le serait à moins. Zigouillée la petite famille, brulée dans les feux de l'enfer, après avoir été hachée menu à l'arme lourde.
Jérôme-Dieudonné à les fusibles qui crament, coma et tout le tintouin. Direction l'HP sans discussion.
Quand, quelques mois plus tard, Salgan retrouve la liberté, c'est avec une seule idée en tête, rayer de la planète les ordures qui ont foutu sa vie en l‘air. Mais que fait la police. Justement c'est elle qui tire les ficelles.
Le style Oppel c'est direct, des phrases qui claquent comme des coups de fouets. Un humour noir forcément, un regard sur ces contemporains cyniques et peu flatteur. Malgré la noirceur, un second degré bienvenu. Et puis surtout un tempo qui vous empêche de lâcher le bouquin. le tout en 200 pages. Moi, je dis devant tout cela, respect J.H.
Oppel ça tient la route.



Commenter  J’apprécie          491
Voilà un roman qui porte bien son titre. Un concept de départ motivant, une intrigue menée tambour battant, un style cru et direct : au moins, on ne s'ennuie pas avec ce polar de Jean-Hugues Oppel ! À le lire, la folie nous prend comme elle prend Jérôme-Dieudonné Salgan et la façon de dévorer ce roman s'en ressent. On peut regretter quelques passages sabordés par des ellipses marquantes, mais l'ensemble est trop immersif (surtout par le style encore une fois) pour ne pas en tirer une vile envie de lire d'autres polars de ce genre... Que la folie est bonne et oppressive à la fois !
Commenter  J’apprécie          70
Roman noir diablement efficace. Une écriture rapide, sèche, directe. La description de la fusillade est un exemple du genre : terrible, horrible. Filmée "à la lettre" la scène serait insoutenable. Écrite, chacun y met ses propres images pour la rendre supportable. le reste du bouquin est moins "hard", mais, je le redis, efficace. La transformation de ce père de famille en barjot total et incontrôlable est impressionnante. Pas incroyable, parce que le talent de J-H Oppel est justement de nous faire croire à l'incroyable, nous y amenant par petites touches : Salgan a la baraka, la chance du débutant, la haine totale et plus aucune raison de s'émouvoir.
Jean-Hugues Oppel nous plonge dans les arcanes de la raison d'état, dans les magouilles des puissants pour se débarrasser de ceux qui les gênent. Les officines secrètes, obscures qui font le sale boulot, dirigées par des personnages louches, sans scrupules. Les secrets d'état bien gardés, par des hommes prêts à tout pour que rien ne s'ébruite.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Il y a des livres qu'on lit sans trop bien savoir pourquoi.
Parce que le titre a accroché ou la couverture nous a attiré et on se retrouve avec un livre dont on ne sait rien et on est tout heureux de découvrir un petit bijou . "Barjot" est un de ces romans sans prétention mais si attachant.
Des personnages forts avec leurs qualités et surtout leurs défauts , une histoire impeccable et sans faille et ce sans aucun temps mort . Un langage vif et des chapitres courts font qu'une fois plongé dans le récit on tourne les pages sans s'arrêter et comme le récit est relativement court on arrive au dénouement final sans s'être ennuyé une seule seconde




Commenter  J’apprécie          20
Grâce à une crevaison , Jérome Dieudonné Salgan , en route pour rejoindre sa maison et le repas convivial qui l'attend , échappe de peu au massacre de sa famille et de ses amis . Sept personnes mortes , la faute à une grosse bavure policière . Chance ou malchance d'avoir perdu ses proches et d'être encore en vie ? Quoiqu'il en soit et malgré le soutient psychologique dont il profite pendant plusieurs semaines, la décision de Jérôme est prise : il vengera sa famille . Même si la piste est mince pour retrouver les tueurs , une plaque d'immatriculation ( "quatre et huit dont douze " ) , il ira jusqu'au bout car il n'a plus rien à perdre .
Jean Hugues Oppel nous propose avec « Barjot » un superbe roman noir et grinçant ; il ne fait pas dans la dentelle et nous offre une belle brochettes d'humour noir à tous les étages , corrosif à souhait . Un récit politiquement incorrect et terriblement jouissif qui ravira tous les amateurs de la Série Noire en version française .
Commenter  J’apprécie          20
Un pavillon de banlieue, totalement banal. A l'intérieur une famille et ses invités attendent le maître de maison, retardé par une crevaison. Soudain, des hommes en armes font irruption et massacrent tout le monde, puis incendient la maison. Seul rescapé grâce à son pneu, le héros devient littéralement fou. Avec un gros coup de pouce du hasard, il se lance à la poursuite des tueurs, sans savoir que sa famille a été victime d'une erreur : ce n'est pas elle que les tueurs cherchaient.
Le premier opus de Jean-Hugues Oppel, paru en1988, est réédité par Rivages. Il porte un peu la marque du temps : on y parle en francs, les cabines téléphoniques sont utiles et les CD n'ont pas remplacé les microsillons. On retrouve dans cette oeuvre de jeunesse ce qui fait la patte d'Oppel : un humour grinçant, un certain goût de l'absurde, une distance entre l'action et la narration et un regard caustique sur le pouvoir.
On peut trouver les coïncidences un peu faciles, regretter la fin prévisible et une progression pas franchement haletante. Mais si on aime le roman noir décalé façon Oppel, le découvrir à ses débuts ne manque pas de sel. A réserver en priorité aux fans de l'auteur.
Lien : http://www.coucal.fr/2011/01..
Commenter  J’apprécie          20
ea-Hugues Oppel a un style foudroyant ! Dans ce roman, la raison d'état et les manipulations iniques sont décortiquées dans ce qu'elles ont de plus dramatiques poour les "gens de peu". Imaginez : un homme rentre chez lui pour une soirée d'anniversaire en famille et découvre que tous sont morts dans l'explosion de la maison... Accident ? Attentat ? Quelques détails insolites mettent le survivant sur la piste d'une monumentale erreur. Et le voilà déterminé à comprendre et à se venger. Fou de douleur, "barjot", il n'a plus rien à perdre et son inconscience lui réussit plutôt bien... jusqu'à ce que...
Eh oui ! Il ne fait pas bon réclamer justice aux manouvriers de la raison d'état !
Même si la violence est (forcément !) présente, l'humour ravageur désamorce l'horreur. Même si l'on se doute de l'issue, on ne peut s'empêcher de dévorer les pages pour connaître toutes les péripéties de l'intrigue. Nuits blanches en perspective !
Commenter  J’apprécie          10
Voilà une bon petit polar qui sort de l'ordinaire!
Un héros malgré lui pris dans une spirale de vengeance après que sa famille eût été massacrée et sa maison incendiée.
De quoi devenir barjot!

Une histoire époustouflante qu'on lit d'un bout à l'autre sans s'arrêter, pleine de rebondissements et d'humour noir, un bon divertissement, quoi!
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Trois fêlés et un pendu

Qu'ont prévu de faire les trois garçons au début du récit ?

Une chasse au trésor
Faire de la moto-cross
Cambrioler une banque
Dormir

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Trois fêlés et un pendu de Jean-Hugues OppelCréer un quiz sur ce livre

{* *}