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Citations sur Charmer, s'égarer et mourir (27)

Les favorites servent d’exutoire aux reines. Plus extravagantes, séductrices, dépensières, aimées du roi, elles catalysent la haine. MA n’a pas de rivale pour la protéger. MA, aussi belle et gâtée qu’une concubine, est en première ligne face à la méchanceté. Elle écope de la haine et de la jalousie qui jadis leur étaient réservées. Elle les déteste et leur ressemble. Elle est excentrique, distrayante, dissipée, séduisante, ce que les reines ne se permettaient pas. Epouse d’un mari fidèle, elle est enviée. Elle n’a même pas à se plaindre…. Comble de l’indécence, c’est MA qui aurait des favoris. Elle renverse les rôles. Déstabilise tout le monde. Ce qui aggrave son cas.
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Les coiffures de M.A retracent de façon ludique mais significative les différentes périodes de sa vie. Elles s'élèvent avec elle et s?affaissent à mesure de sa chute. La petite fille aux boucles blondes se transforment en reine de mode
- fashion victim - et finira les cheveux plats, sales, sans perruque, ni rubans, ni diamants,
blancs cheveux de sa peur, blancs cheveux couverts de la poussière de la rue, puis rouges, de son sang.
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Les fées penchées sur le berceau de cette princesse étaient des sorcières.
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Marie-Antoinette est victime d'un système. Personne n'est mis à mort pour frivolité. Une détestation construite à coups de brosse de Léonard et d'aiguilles de Rose Bertin cache de plus graves et plus anciennes difficultés.
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Son monde s'arrête au château du Roi-soleil. Ses plus grandes escapades sont à Paris, quand elle se rend à l'Opéra de nuit. Au Petit Trianon, à quelques minutes du château, au milieu de ses moutons bien peignés, elle a l'impression de se déplacer dans la campagne française. Si elle a peur des paysans, ils ont peur d'elle. Ils développent une obsession à son égard et chacun voit en l'autre l'assassin qui l'attend.
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Est-elle l'aristocrate hautaine, à mille lieux des préoccupations du peuple, celle qui aurait lancé "s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche "? M.A n'était ni idiote ni cynique. Quelles que soient ses erreurs, il est peu probable qu'elle ait proféré une remarque aussi vile. Les années passent sur les mots et les déforment.
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Le 16 octobre 1793, alors que M.A va au supplice, mains ligotées, assise sur une planche, les femmes s'intéressent encore à son habillement. Son charisme dépasse l'ėpouvante des circonstances. On a peine à croire que, là encore, sa pauvre tenue de condamnée inspire la mode comme au temps de Versailles. Et pourtant, l'année 1793 vit fleurir la mise à la victime : des fichus croisés comme celui passé sur la robe blanche du sacrifice. Les Françaises perdirent leurs paniers, leurs robes s'aplatirent pour imiter celle de la reine le jour de son exécution.
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Toute biographie est une illusion.
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Tous les jours, le même programme orchestré autour des séances d'habillage, de la messe, des tantes acariâtres, de la promenade, du souper dans les cabinets avec le roi, les ennuyeux et les prudes. Présentations, révérences, grands couverts et grandes loges. Et encore, et encore, un mouvement perpétuel qui la transforme en marionnette.
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Nous croyons toujours les autres plus heureux qu'ils ne sont.
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