Citations sur Petit précis de mondialisation, tome 4 : Géopolitique du .. (62)
Cette folie meurtrière qu’on appelle la guerre fait toujours progresser la chirurgie et la médecine. Mieux on prendra soin de la santé des soldats, plus nombreux on pourra les faire tuer.
L’époque n’est plus où la moitié de la planète, tranquille dans sa zone tempérée, pouvait se désoler, mais sans s’inquiéter pour elle-même, des ravages causés par les moustiques à l’autre moitié, pauvre et chaude, de cette même planète.
L’or ! Métal imbécile ! Que de mal, partout sur terre, as-tu causé ! Déjà, à lire la vie de Christophe Colomb, j’étais interloqué ! Débarquant dans le Nouveau Monde, l’amiral ne cessait d’aller de surprise en surprise, botaniques, minérales, humaines, et pourtant, il ne se préoccupait que de l’or. Tout ça pour ça ! Toutes ces connaissances accumulées, toutes ces souffrances endurées, un océan traversé pour quelques miettes jaunâtres !
Pour qui veut comprendre les métamorphoses climatiques en cours, une promenade dans les vignes du monde apporte les plus riches enseignements.
Les requins tuent dix personnes chaque année. Les loups, dix aussi; les lions, cent, comme les éléphants; cinq cents pour les hippopotames; mille pour les crocodiles; deux mille pour les ténias; dix mille pour les escargots d'eau, les punaises, les mouches tsé-tsé; vingt-cinq mille pour les chiens; cinquante mille pour les serpents...
Mais, bravo les moustiques ! Sept cent cinquante mille morts humaines à votre tableau de chasse ! Nous, humains, méritons aussi quelques applaudissements : quatre cent soixante-quinze mille personnes tuées par la main de l'homme chaque année.
Comme le définissent si bien Saluzzo, Vidal et Gonzalez : qu'Est-ce qu'une maladie émergente ? Une maladie qui commence à concerner les pays riches.
A la fin de sa vie, sentant monter les tensions qui conduiraient à la Grande Guerre, Pasteur répétait qu'il avait pu guérir la rage qui vient des chiens, pas celle tapie dans le cœur des hommes.
Plus j'avance en âge et plus je retourne à l'école.
De même, une fois inventés les antibiotique, on avait eu la certitude d'en avoir fini une bonne fois pour toutes avec les maladies infectieuses. Naïve espérance ! Imbécile ambition ! Rien n'est jamais acquis. Telle est la loi de la vie.
Pour le DDT, comme pour le tabac, comme pour le dérèglement climatique, les industriels directement intéressés jettent le doute sur les conclusions des scientifiques. Rien de plus simple et de malhonnête que leur argumentation : puisque rien n'est certain, continuons (de vendre nos produits) comme avant.