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Un hold-up qui tourne mal. Les braqueurs ont pris l'argent, l'un d'eux a pris une balle, les risques du métier. Reste à trouver une planque histoire de se faire oublier quelque temps. La casse Machado, pourquoi pas. L'endroit semble isolé, le type doit être un vrai cave.
Toujours se méfier des apparences...

Rien de plus dangereux qu'un gars qui n'a plus rien à perdre, sinon deux gars, evidemment...
Machado a un méchant contentieux avec son passé. L'intrusion de ces quatre bras cassés va lui donner l'occasion de solder les comptes.
D 'entrée de jeu, le trait et la colorisation vous plaquent de ces atmosphères à ne pas mettre un clown dehors.
Pour les happy-end, circulez, vous êtes pas dans la bonne file.

Ambiance pesante, dialogues au cordeau, cette histoire à tiroirs et ce, malgré un scénario plutôt classique, est de taille patron.
Une atmosphère électrique qui transpire de chaque planche, le final semble joué d'avance et pourtant le twist ultime parvient encore à vous scotcher.

Succombe Qui Doit, le lecteur sans problème...
4.5/5
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Le trait des personnages est presque caricatural, très exagéré, leur donnant des têtes très spéciales. Les émotions sont bien retranscrites, le travail sur les mouvements et l'action est plutôt bien foutu. Enfin, les couleurs sont appuyées, très contrastées, contribuant elles aussi à cette ambiance lourde.

Le scénario est également très bon. Si le début de l'album est un petit peu compliqué à suivre puisqu'il raconte trois moments différents avant de s'ancrer dans le temps présent, une fois que tout est posé (contexte, personnages, etc.), l'alternance entre présent et passé par le biais de flash-backs est plutôt sympa et permet de relier les deux histoires au méchant de l'histoire. Encore que le dénouement, inattendu et surprenant sans être décevant, nous amène à penser que le méchant n'est pas forcément celui qu'on croit.

Pour conclure, Succombe qui doit (j'adore ce titre - ainsi que la couverture - qui pose d'emblée les choses) est un album à côté duquel je serais probablement passé si mon dealer ne me l'avait pas proposé. C'est une agréable surprise, un excellent polar où l'ambiance sombre joue énormément sur sa réussite.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Je ne suis pas très emballée par les dessins : les traits sont trop grossiers à mon goût. J'aime peu ce style mais il faut reconnaître que ça reste quand même très lisible, on identifie facilement les personnages, les lieux et ce qu'il se passe. En revanche, l'ambiance est parfaitement retranscrite par les dessins : que ce soit l'angoisse, la douleur ou la satisfaction, on le ressent très bien.


J'ai aimé l'histoire, l'intrigue est bien construite et on ne voit rien venir. Chaque personnage a une personnalité et une histoire propres et quand quelque chose tourne mal, les caractères se révèlent. Certains vécus se mêlent et c'est très bien fait. le rythme de l'histoire est très bon, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'apprécie aussi le fait que ce soit un one-shot, l'histoire se suffit à elle même et il n'est pas nécessaire d'avoir une suite.
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Dans une casse de voitures, quelque part en France sans doute, un trou perdu, c'est certain. Celui qui semble être le propriétaire découvre 4 individus dans son logement. Tous portent des masques de carnaval, l'un d'eux est grièvement blessé. La violence est là, le gars la sent, mais il n'en a cure. Son âge, sa corpulence, son assurance ne semblent pourtant assurer que lui. Débarrassés de leurs masques, les trois individus vaillants révèlent leurs personnalités : un dingo, un chef, une fille. le blessé est le petit copain de la fille, qui semble être la seule à s'en soucier. Visiblement, ils viennent de commettre un braquage et ça a du mal tourner. Pas un des quatre ne semble impressionné par le propriétaire, et pourtant il crâne vaillamment, comme si cet univers de violence avait toujours été le sien.
On les croit réunis par le hasard et pourtant, ces cinq-là ont plus en commun qu'ils ne le pensent. Petit à petit, leurs trajectoires respectives vont se révéler et, contre toute attente, des croisements -passés et futurs- vont s'y faire jour. Des seconds rôles aux gueules improbables et barrés dans leur tête vont s'immiscer entre eux, et porter la violence à son paroxysme, donnant à l'ensemble de l'intrigue un côté tarantinesque assumé -en tous cas nous l'espérons. Une sale affaire, un texte noir porté par un dessin mi-réaliste, mi-expressionniste, qui capte l'attention assez rapidement pour ne plus vous lâcher. Rondement mené donc, les pages se tournent sans effort, c'est fluide et bien fichu, même si le côté sans espoir nous laisse une sale impression finale.
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4 jeunes braqueurs en cavale se réfugient dans la casse auto de Laser Jo, un ancien boxeur.De vieilles rancoeurs resurgissent.
Vies gâchées, décors poisseux, visages tuméfiés et corps meurtris, tels sont les ingrédients de base de cette histoire de rédemption et de vengeance servie par un dessin assez proche du style de Charles Burns. C'est violent et cruel, trop peut-être.
La conclusion, immorale, laisse un petit arrière-gout d'injustice…
Une bonne histoire, glauque et sordide, bien maitrisé par des auteurs habitués du genre, mais à réserver à un public averti.

Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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2014 sera un grand cru ! Je vous le dis, mes ouailles, et j'en suis encore plus intimement persuadée après la lecture de la nouvelle pépite d'Antoine Ozanam et Rica, qui nous avaient déjà délivré le ô combien sublime E dans l'Eau chez Drugstore. Cette fois-ci, c'est Casterman qui signe le duo, et l'on flaire immédiatement l'insolite lorsque l'on aperçoit ce très grand format (22x32cm), bien loin de l'habituel format cartonné de la collection KSTR. Bon, vous allez dire que je m'étale, que je chipote, que je traînasse, mais laissez-moi vous conter mon émoi lorsque je suis rentrée dans la librairie ! Je flânais innocemment dans les rayons quand soudain ! Oooh, aaaah, ce jaune, mais CE JAUNE (qui avait déjà manqué de me faire défaillir dans E dans l'Eau) ! Et cette couverture soignée, aux jeux de texture mat/glacé ! Bref, j'étais déjà amoureuse de l'objet.

Mais dedans, qu'est-ce qu'il y a dedans ? C'est très simple : tous les ingrédients d'un polar électrique et sans concession, qui vous prend à la gorge dès la première page. Si le scénario ne brille pas par son originalité de prime abord, je ne peux que m'extasier devant la narration audacieuse et pêchue qui transforme une histoire aux relents de déjà-vu en une petite bombe incroyablement efficace. Ce super-pouvoir, Antoine Ozanam en a maintes fois fait preuve, et c'est ce qui me plaît tant chez ce scénariste : sa capacité à raconter des événements de manière très cinématographique, en usant et abusant de ficelles qui retournent littéralement le cerveau, le tout en conservant un découpage extrêmement classique.

Mais Succombe qui doit ne serait pas autant réussi si Rica n'était pas passé par là, avec ses personnages aux gueules cassées et ses couleurs improbables. Un bleu verdâtre qui voisine avec un rouge pompier ? Pas de problème ! Je suis toujours aussi stupéfiée par l'harmonie globale qui se dégage de ces mélanges ultra-violents, qui pourraient me faire écrire des trucs du genre : "Messieurs et mesdames les épileptiques, ne clignez pas trop vite des yeux en lisant cette BD !". Associée à ce trait caractéristique, à la fois gras et extrêmement ciselé, la palette utilisée par Rica nous offre des ambiances uniques, très noires et apocalyptiques.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Un braquage tourne mal. L'un des braqueurs est blessé, le groupe trouve refuge dans une casse d'automobiles. le patron, José Machado, est pris en otage, ce qui ne semble guère l'effrayer. Et pour cause : ancien boxeur embarqué malgré lui dans des paris truqués, José en a vu d'autres (et c'est peu de le dire) !
Ce one shot au dessin terriblement efficace signé Rica aurait pu être une simple histoire de braquage foiré... Mais un retournement plutôt inattendu ajoute une autre dimension à ce récit pour le moins sombre.
Seul petit bémol, la narration aurait sans doute gagné en profondeur avec un format un tantinet plus long (même s'il s'agit tout de même d'un 68 pages).
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