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Tout d'abord je tiens à remercier l'auteur pour cet envoi de SP.
Merci pour votre confiance !

J'ai beaucoup aimé cette lecture en règle générale, clémence et philéas sont intéressants chacun à leur façon.
L'amour et la passion de l'histoire de l'auteur se ressent fortement dans la lecture, on voit qu'il sait de quoi il parle et il le fait très bien.
J'ai beaucoup aimé ce contexte historique.
Encore merci pour votre confiance
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C'est l'histoire d'un peintre, Philéas Chasselat, dont la gloire n'est plus depuis que son envie de peintre l'ait quitté. Peu à peu, les portes se ferment, le laissant seul et presque sans un sou. Son addiction pour certains vices y sont également pour certaines choses.

C'est alors qu'il rencontre Clément Soyer - grâce à son ami Nicolas Dignimont. Elle est une femme, elle est artiste et souhaite peindre des tableaux de guerre. le problème ? Nous sommes en 1880 et les femmes n'ont guère de place au sein des hommes peintres de batailles. Ainsi, son premier tableau est pris pour cible et critiqué par la presse et les artistes hauts placés, indiquant qu'une femme devrait se contenter de peindre des paysages notamment. A ce moment-là, nos deux héros vont user de supercheries pour prouver la valeur de la femme dans n'importe quelle peinture.

Une lecture où les misogynes sont bien présents, tout comme leur remarque, ce qui mettra le lecteur en colère. Nous lisons le point de vue de Philéas, ce qui est intéressant, car son ressenti est différent par rapport aux autres hommes qui les entourent. Néanmoins, il m'a manqué le point de vue de Clémence. J'aurais apprécié pouvoir connaître ses pensées.

J'ai lu ce roman dans le cadre d'un service presse, je remercie vivement l'auteur. C'est une belle oeuvre que j'ai découverte. Il est très bien écrit et le rythme est bon. Je suis entrée dans un univers où je n'ai pas l'habitude d'aller (l'art de la peinture) et j'ai été conquise.

Bravo et merci ☺
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Un voyage dans le Paris artistique de la fin du 19ème siècle. Une histoire captivante, deux personnages attachants et des anecdotes pour enrichir sa culture générale de façon agréable.

« Philéas Chasselat est un peintre qui a connu son heure de gloire. Mais l'infortune est désormais sa compagne de vie. Au moment où il n'attend plus rien de cette dernière, il rencontre Clémence une jeune peintre qui rêve de devenir une grande artiste. La vie reprend ses droits et Philéas fera tout pour aider la jeune femme à percer dans le monde de la peinture. »

A lire confortablement dans une chaumière
normande.
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La place des femmes artistes peintres dans le Paris de la fin du XIXème siècle. L'Amour.
Une fine plume, un vocabulaire riche, une idée originale pour ce roman engagé.
La liberté d'être soi-même, la frustration, les sacrifices, la beauté, la poésie des mots et des paysages.
Bravo.
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Écriture fluide, langage soigné, vocabulaire adapté pour ce roman historique qui illustre la place des artistes et notamment des femmes en France au 19eme siècle.
Le sujet est intéressant mais le récit manque un peu de relief, de rythme.
C'est une observation de la place de l'artiste femme dans un milieu masculin, une vision sociétale machiste et peu ouverte aux changements. Une réflexion qui peut encore aujourd'hui, servir à réveiller les consciences.
Le récit aborde également le culte de la célébrité, la recherche du standard, du « vendable » , associé malheureusement à une normalité médiocre.
Merci à Alexandre Page pour l'envoi de ce roman
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Une fresque historique et poétique d'une époque, le 19ème et d'un milieu, celui des artistes confrontés à la bourgeoisie mondaine. La plume de l'auteur, de haute voltige, nous dépeint avec brio l'hypocrisie ambiante abreuvée d'une mentalité misogyne, le manque d'objectivité de la critique artistique empêtrée dans les moeurs sexistes de cette époque. Mais à travers son récit l'auteur ne s'adresse t-il pas aux « critiques » actuels englués dans le plaire à tout prix quitte à annihiler l'âme du créateur ?
Des personnages profonds et attachants, un suspens bien mené par une excellente construction du récit, des références historiques avérées pour une immersion profonde dans l'époque et une écriture particulièrement riche font de cette narration un excellent roman que j'ai particulièrement apprécié et qui aurait mérité un 5 étoiles si les nombreuses coquilles d'écriture avaient été corrigées.
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Merci à l'auteur pour l'envoi de son livre, qui m'a permis de découvrir sa plume. Il a un style épousant parfaitement l'époque de son livre, très 1800. Écriture qui m'a d'ailleurs assez perturbée au départ, tant on est plongé dans le personnage principal, Philéas, homme de son temps et de fait parfaitement misogyne.

Nous sommes pleinement immergés dans ce Paris artistique et conservateur. La France est au sommet de son art (littérature, peinture, sciences, elle excelle), elle nage dans la fierté, elle rayonne même, dans une certaine insouciance et une recherche poussée de l'élégance.
Nous sommes en 1880, la vie mondaine est un art de vivre incontournable sur Paris. Il faut être vu, et Alexandre Page nous plonge dans cette "Belle époque", par la puissance de son style et ses connaissances en Histoire.

La place de la femme, dans ce monde si masculin de la peinture, est questionné et fort bien amené : peinture de fleurs pour la femme, peinture de guerre pour l'homme, à chacun son domaine. Point de départ de l'histoire, mais qui finalement va être amené assez tardivement dans le livre : j'aurais aimé moins de descriptions éloignées du sujet (ralentissant bien trop le rythme), et arriver plus vite au coeur de cette peinture éclairée de féminisme.
Un autre petit regret, nous sommes un peu trop éloignés des émotions et des pensées de Clémence ; nous le sommes tout autant que Philéas, ce qui est un point de vue très intéressant, mais aussi un peu frustrant.

Je conseille cette lecture aux passionnés de l'époque, le style devrait les ravir !
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Lorsque l'auteur m'a proposé un SP pour son roman, j'avoue avoir eu un moment d'hésitation, bien qu'aimant L Histoire, cela allait me sortir des sentiers battus. Une petite recherche m'apprend qu'Alexandre est historien de l'art et que nous avons des passions communes.

Ce roman nous propulse en 1880, sur les pas de Phileas Chasselat, peintre primé à deux reprises, qui s'est laissé happé par la vie mondaine parisienne, dilapidant son argent et perdant toute inspiration. le destin met alors sur sa route Clémence Soyer, jeune artiste, férue de peinture de batailles, qui va le subjuguer autant par son talent que par sa personnalité.

Malheureusement, à la Belle Époque parisienne, les mentalités mysogynes cantonnent "les peintres en jupons" dans certains styles, fermant aux femmes l'accès aux Beaux-Arts et à différents concours !

C'est sans compter sur la ténacité de Clémence, qui tentera par tous les moyens de se faire une place dans ce milieu très fermé, grâce à la complicité de Phileas. À votre avis, va-t-elle y parvenir?...

Conclusion

Découverte passionnante et bien documentée du milieu artistique et mondain du Paris de la Belle Époque, avec ses mentalités encore très fermées vis-à-vis de la gente féminine; du quotidien des artistes, tantôt au sommet de la gloire, tantôt dans la dèche, où toutes les portes se ferment!
Le tout est agrémenté d'un vocabulaire recherché et d'une plume très fluide et agréable.

Ce fut pour moi une belle découverte, ce ne sera pas ma seule lecture d'Alexandre Page, que je remercie pour sa confiance et sa sympathie.
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Je remercie infiniment Alexandre Page pour l'envoi de son roman au format numérique.
Le rappel de l'insignifiant statut social accordé aux femmes au XIXème siècle, n'est que l'amorce d'une histoire romantique narrant la vie d'un couple d'artistes peintres, soumis aux aléas de la reconnaissance de leur savoir-faire et au mirage d'une récompense glorieuse de leur art. Non seulement, le romancier réhabilite les compétences artistiques féminines, injustement dénigrées à cette époque, mais il analyse, avec beaucoup de précision et de clairvoyance, les différences psychologiques existant entre les deux sexes.

Cette déclaration d'amour de l'auteur pour la femme artiste peut être considéré comme un vibrant hommage rendu à la gent féminine.
Paradoxalement, et c'est très rare de la part d'un homme, l'écrivain n'hésite pas à égratigner, voire critiquer les sentiments et les comportements très masculins -je ne dis pas machistes- dictés par la lâcheté, l'égoïsme ou la maladresse. J'ai été subjuguée par l'élégance du style et la finesse de la plume d'Alexandre qui a su allier écriture et histoire dans un récit talentueux dont la beauté et la poésie n'ont rien à envier aux plus grands tableaux de maîtres.
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Alexandre Page est historien et c'est avec beaucoup d'érudition mais sans lourdeur qu'il nous immerge dans la société parisienne de la deuxième moitié du XIXe siècle, plus particulièrement dans le milieu artistique, milieu corseté comme les femmes de cette époque l'étaient dans leur corps et dans leur vie sociale. En dehors de Philéas et Clémence, les deux personnages principaux fictifs, on croise de nombreuses figures bien réelles représentatives des différents courants ayant traversé le monde artistique de l'époque.

Le narrateur, jeune peintre ayant connu son heure de gloire puis une traversée du désert, rencontre la jeune et talentueuse Clémence dont les peintures de bataille géantes, se heurtant aux dogmes immuables de l'institution, sont refusées par les salons artistiques ; une femme ne peint pas la guerre, à la rigueur la nature mais pas la guerre .

Lorsque Philéas retrouve l'inspiration, il résume ainsi la situation du couple : « Je voulais peindre des arbres et des ruisseaux, on réclamait de moi des batailles et des soldats. Elle voulait peindre des batailles et des soldats, et on réclamait d'elle des arbres et des ruisseaux ». L'impasse pour nos deux tourtereaux !

Dans la détermination de Clémence, il y a du Berthe Morisot (1841-1895), du Rosa Bonheur (1822-1899) – Rosa qui, en 1857, avait dû demander une autorisation à la Préfecture de police pour pourvoir porter des pantalons, l'apanage des hommes - et bien d'autres encore qui ont dû livrer bataille pour sortir de leur effacement sur le plan artistique et de leur relégation à la fonction reproductrice.

Cependant, il faut bien vivre et l'auteur, parmi d'autres questions, soulève celle-ci : l'artiste doit il être un camélon, capable de se fondre dans le moule de la main nourricière du commanditaire ? A quel prix ? Jusqu'où vendre son âme ?

Ce sont tous ces défis que Philéas et Clémence vont devoir relever au fil des 350 pages d'Une vie d'artistes, entre le vertige de la gloire et la perte de soi. Un combat qui, d'une certaine manière, se poursuit encore aujourd'hui mais, fort heureusement, dans une moindre mesure.

Au final, Une vie d'artistes est agréable et facile à lire, on se dit qu'on aurait sans doute mieux retenu nos cours d'histoire s'ils avaient été un poil romancés, et pourtant il manque quelque chose, un je-ne-sais quoi, peut-être une dimension dramatique qui boosterait l'histoire, comme les épices relèvent un plat.
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