Dans ce troisième et dernier volet de la trilogie de
Pagnol, vingt ans se sont écoulés. le petit césariot, le fils de
Fanny a bientôt 20 ans, l'âge qu'avait son père lorsqu'il s'est embarqué dans la marine, abandonnant ainsi
Fanny et celui qui serait son fils (ce dernier point, il l'ignorait alors).
Après avoir réussi brillamment son école de polytechnique à Paris, césariot se rend ici à Marseille au chevet de celui qu'il croit être son père et qu'il aime comme tel, Panisse, car ce dernier est mourant.
Ce n'est que quelques années plus tard qu'il apprendra sa véritable identité et qu'il décidera, en secret, de se rendre à Toulon pour enquêter pour ce mystérieux "
Marius" dont tout le monde autour de lui parle à voix basse.
Une trilogie très émouvante, drôle par moments, triste à d'autres, qui nous apprend que dans la vie, rien n'est irréparable et qu'il faut accepter de reconnaître ses erreurs ainsi que ses propres défauts et surtout, de ne pas avoir peur de tout recommencer de zéro. Dans la vie, si l'on a encore la santé, rien n'est jamais trop tard. le reste n'est qu'une question d'orgueil, souvent mal placé, qu'il faut apprendre à mettre de côté et accepter le fait de se remettre en question.
A lire, à voir, à entendre et à relire, à revoir...