Glaçant ...
Lire "
La mort rose" et avoir ce désagréable sentiment de se regarder dans un miroir ...
Une pandémie qui dévaste tout, qui emporte une partie de l'humanité, oblige à des mesures strictes de contrôle, force à se réinventer ...
Quand en plus, le "héros" partage son métier avec le lecteur ...
Ça vous rappelle quelque chose ?!? Toute ressemblance, etc., etc. Mais ici, la phrase prend tout son sens ! Car l'ouvrage date D'AVANT la Covid !
Le propos de
Jaume Pallardò n'en est que plus saisissant. Car même si je n'ai pas accroché au dessin, à la mise en images - sauf peut-être lorsqu'il s'agit de décrire la solitude et l'abandon des villes, on ne peut qu'être interpellé. Et ce au-delà de toute polémique. Mesures liberticides ? Ou pas ? Dictature sanitaire ? Ou sens du bien commun ?
L'ouvrage a le mérite de poser les questions, sans parti pris, sans jugement excessif. du moins à ce qu'il m'a semblé. Reste à trouver les réponses. Mais là, ce n'est plus de la fiction. C'est notre monde et ce que nous en ferons.