Un livre qui traite des réflexions spirituelles dans la tradition tibétaine d'une nonne occidentale qui a passer 12 ans seule dans une grotte au fin fond de l'Himalaya, cela mérite déjà une admiration et un respect sans retenue mais quand en plus on est une femme dans cet univers masculin, il faut être particulièrement volontaire et tenace
Commenter  J’apprécie         20
Une autre manière de travailler avec les émotions négatives, une fois que nous avons développé une grande vigilance, consiste à voir les pensées et les émotions dans leur nature essentielle dès qu'elles surgissent, au lieu de sauter dessus et de se laisser emporter par elles . Lorsque nous regardons à l'intérieur des pensées et des émotions, nous voyons qu'elles n'ont rien de solide. Elles sont transparentes et fluides. Leur nature est vide. Si nous pouvons voir cela au moment même où les pensées et les émotions se présentent, alors, sur le champ, nous les transformons en une énergie extraordinairement claire. Des moments comme ceux-là nous amènent à une très grande acuité de vision. À leur source toutes les émotions négatives sont des formes de l'énergie de sagesse. Elles sont de l'énergie de sagesse qui a été déformée. C'est pour cette raison que dans le Mahayana et en particulier dans le Vajrayana, les émotions négatives ne sont pas déracinées. Elles sont simplement comprises et vues dans leur vraie nature. Cela donne accès à des niveaux très profonds d'énergie pure. Mais cela présuppose un très haut degré de vigilance. Si nous avons ce haut degré de vigilance, quelle que soit l'émotion qui se présente, celle-ci est instantanément libérée. Il n'y a alors plus de problème.
Vous savez, lorsque nous perdons quelque chose que nous aimons, le problème c’est notre attachement , ce n'est pas la perte. C’est notre attachement qui est la cause de notre souffrance. C’est pourquoi le Bouddha a enseigné que l’attachement engendre la peur et la souffrance. Nous avons peur de perdre ce à quoi nous sommes attachés et nous souffrons lorsque nous le perdons. Le Bouddha n’a jamais dit que c’était l’amour qui était la cause de la souffrance.
L’amour est une ouverture du cœur. C’est comme le soleil qui brille. Le soleil brille naturellement. Il ne fait pas de différence, ne brille pas pour une personne et pas pour une autre. Il brille simplement parce que c’est sa nature de répandre de la chaleur. Certains se retranchent à l’intérieur de leur maison et ferment portes et fenêtres ; c’est leur problème. Le soleil n’en continue pas moins de briller. Et c’est cette qualité de cœur que nous avons à développer. Cette qualité d’ouverture, d’amour inconditionnel, quel que soit l’objet de notre amour.
La pratique authentique est au delà d'essayer.
C'est lâcher prise, lâcher prise, lâcher prise.
Détendu, spacieux, ouvert, mais complètement conscient.
C'est le véritable effort.
Le véritable effort est d'être sans effort.