Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Au regard des très nombreuses critiques enthousiastes publiées sur ce roman, je crains fort que la mienne ne fasse beaucoup d'émules. Avant tout, je tiens à préciser que je suis plutôt sentimentale (je n'ai pas un coeur de pierre, je vous l'assure, j'ai même versé une petite larme ce soir en visionnant un film) mais je suis restée un peu en dehors de ce livre. Peut-être m'attendais-je à quelque chose de différent, et dans ce cas, je me suis trompée dans mon choix de lecture. Puisque toute l'histoire de ce petit garçon tourne autour des mensonges, des non-dits, du silence, de l'évitement, je m'attendais à ce qu'elle soit racontée sur la même ligne de ce qu'elle traite et non de façon prévisible et démonstrative. En outre, pourquoi rajouter du drame au drame en greffant en parallèle cette histoire de la petite Nazia ? Je n'ai pas compris ce qu'elle apportait au récit. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est très lacrymal.. mais un petit peu quand même.

Beaucoup de bruit pour rien.
J'ai beaucoup entendu parler de ce livre sur les réseaux sociaux. Magnifique couverture, super titre (en français car le titre original espagnol est beaucoup plus simple : un fils) bref, j'ai craqué et acheté ce bouquin (heureusement) en poche.
Et quelle déception ! Alors soit il est très mal traduit, soit...
Toute l'histoire tourne autour de Guillermo, petit garçon de 9 ans. Pourquoi le faire s'exprimer comme un enfant de maternelle ?
Il est suivi par une psychologue scolaire qui semble avoir autant de connaissances et de perspicacité qu'une stagiaire de première année !
Sans parler des autres personnages, fades et sans saveur.
Ce livre compte environ 220 pages, le lecteur comprend rapidement ce qu'il se passe dans les 40 premières pages et le reste n'est qu'ennui.
Quand on pense au sujet, il aurait pu être intéressant si l'auteur avait voulu faire quelques recherches (psy) pour Guillermo mais également pour son amie Nazia - personnage qui disparait alors qu'elle vit également un drame.
Bref, je n'ai pas aimé cette lecture. Je n'ai pas aimé les sous-entendus homophobes et racistes, même s'ils sont prêtés à certains personnages et pas d'autres, ceux-ci ne sont jamais démentis par des personnages plus forts. Quant à la fin, je la trouve désolante et tellement irréaliste que je n'en parle même pas.
Bref, un livre à éviter, une perte de temps.

Sans conteste un des plus mauvais romans lu ces dernières années. L'intrigue est cousue de fil blanc, l'auteur enchaîne les clichés et les lieux communs, les scènes dégoulinantes de pathos et de niaiseries, les peronnages sont creux sans aucune consistance. On nous maintient dans une forme de suspens digne d'une _mauvaise_ telenovela, pour aboutir à une révélation devinée dès le premier quart du livre. La seule intrigue intéressante est abandonnée avant la fin du roman (mais que devient Nazia???).
Le tout se terminant par une scène d'une impudeur et d'une obscénitée grossière.
Très sincèrement, si vous êtes un tant soit peu bon lecteur, vous pouvez vous abstenir de cette lecture.

LE PETIT GARÇON QUI VOULAIT ÊTRE MARY POPPINS de Alejando Palomas

Ma lecture aura été de courte durée car un écrivain espagnol qui met en scène une fillette d'origine pakistanaise portant un voile, même s'il est de couleur rose, je ne trouve pas ça charmant. de toute manière, je trouve l'écriture gnangnan.

« Elle a repoussé un peu son voile rose sur sa tête [...] » p18