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Critique de candlemas


En débutant ce commentaire, je ressens le besoin - stupide et vaniteux- de me justifier d'avoir lu et apprécié ce livre, entre les lectures plus exigeantes d'A rebours, de Huysmans, et des Mémoires d'Hadrien, de Yourcenar.
Après avoir revendiqué ce profil de lecteur cultivé s'égarant, le temps de quelques plages et à son corps défendant, sur les dunes aux bikinis affriolants de la chick-lit, j'aurais pu conclure d'un ton condescendant : ah tiens, c'est donc de cela qu'il s'agit ? Oui, finalement ça se laisse lire...
Mais non ! Réflexion faite, il sera plus vendeur sur les plages cet été d'assumer pleinement ma part de féminité, mon profil de mec sensible capable de se glisser -le temps de quelques pages héhé...- dans la peau de Joséphine.
Oui, c'est avec plaisir -le même que j'avais eu lors de mes lectures de Marc Lévy et Anna Gavalda-, et sans trop me poser de questions sur la facilité de signes du destin à la chronologie idéale, que j'ai suivi les péripéties rocambolesques de ces portraits de femmes.
Non, non ! je ne les ai pas trouvés stéréotypés, mais souvent amusants et toujours attachants.
Leurs amours, leurs histoires de famille, m'auraient sans doute lassé, faute d'un érotisme masculin à la Malko Linge allant au delà du mythique baiser de dinde farcie aux pruneaux avec la poignée du four dans le dos -mmmmmmm...- s'il n'y avait eu l'enquête policière pour relancer l'intrigue - admettons le- haletante et bien construite.
Les évocations à la fois caustiques et lucides d'un milieu bourgeois arriviste par Katherine Pancol me semblent pleines d'intelligence. Comme quoi on peut travailler à Paris Match ou dans la mode, répondre aux travers du consommateur, sans perdre son esprit critique.
Bref, je ne lirai sûrement pas la trilogie, mais j'ai passé un bon moment de lecture, en compagnie d'une auteure au style vif et entrainant. Il ne me reste donc plus qu'à lire au moins un des Cinquante nuances de Grey pour m'assurer quelque complicité bienveillante en compagnie féminine légère... réservant en d'autres lieux et moments les dissertations sur Hadrien et Des Esseintes... les deux -la légéreté et la dissertation- n'étant pas incompatibles bien sûr... au masculin comme au féminin...
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