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Paris, quai des orfèvres. Un sniper canarde la brigade dite des italiens, une petite équipe de flics français d'origine italienne. Leur chef s'en sort indemne et embarque immédiatement quelques hommes à la recherche du tireur assassin. En vain, l'oiseau s'est envolé. Une journée de merde qui se prolonge lorsque le commissaire est convoqué dans le bureau de son supérieur qui lui demande, comme une faveur, de s'occuper d'une artiste peintre dont l'atelier vient d'être vandalisé. En traînant les pieds, il accompagne donc Moët Chambérat sur les lieux. Pour l'italien, c'est une corvée d'autant plus pénible que l'artiste est une transsexuelle, jolie certes, mais équipée d'un ''obus entre les jambes'' et qu'il n'est pas très ouvert d'esprit. Pourtant, par la force des choses, il va devoir cohabiter avec la troublante Moët, tombé avec elle dans un piège mortel, poursuivi par des tueurs, recherché par la police. Partout où ils passent désormais c'est le chaos, le feu, le sang. Heureusement, ils pourront compter sur l'aide des rescapés de la brigade des italiens, mortellement touchée mais toujours debout.

Un polar qui file à toute allure ! Les balles fusent, les morts tombent comme des mouches, le sang coule à flots, et pourtant l'ambiance reste bon enfant, grâce à un commissaire sympathique quoiqu'un brin macho. Ce qui fait d'ailleurs le sel de ce roman c'est la confrontation entre ce prototype de flic pas très ouvert d'esprit, homophobe déclaré, avec une transsexuelle aussi classe que sexy, rompue à ce genre de préjugés, et qui va réussir à le troubler suffisamment pour le faire douter et flancher. Ce duo inédit qui manie l'humour et le sarcasme avec brio malgré les évènements dramatiques qu'il subit est vraiment l'atout indéniable d'un polar efficace, rythmé et bien construit. de l'action, de l'humour, de l'amour et du sexe pour une lecture détente sans temps morts. Très sympathique.
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Les Italiens, policier de Enrico Pandiani, démarre sur les chapeaux de roue. Dès les premiers mots de la première page, on se retrouve pris au milieu d'une fusillade qui décime la moitié de l'équipe des Italiens.

« La première balle traversa la fenêtre d'un coup sec, déchira le ventre de Gaston, visita un peu ses boyaux avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur.
La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel en cristal posée sur l'ordinateur de Servandoni. Deux tintements de verre avant que Gaston ne s'écroule. »

Coups de feu, meurtres, caches, fuites, courses poursuites,... cela ne s'arrête quasiment pas durant les 330 pages de ce polar bien mené se déroulant dans les rues et les appartements de Paris.

Il est compliqué de parler de l'intrigue sans trop en dire. Je parlerai donc davantage du ressenti de lecture et vous laisse découvrir celle-ci.

Le rythme est nerveux: peu de temps morts, pas de superflus dans les descriptions et des dialogues nombreux. Les événements et retournements de situation sont fréquents, comme la violence, ce qui empêche le lecteur de tomber dans la monotonie. Quant à l'intrigue, même si elle n'a rien d'exceptionnel, elle est cohérente, ce qui fait qu'on tourne les pages rapidement et sans grande difficulté. Une fois lancée, on a du mal à lâcher le livre.

J'ai bien aimé le binôme entre le commissaire italien macho et Moët Chambérat, l'héroïne transsexuelle même si tout est cousu de fil blanc...et que certaines questions abordées manquent d'approfondissement. C'est dommage, cela aurait pu faire un excellent livre.

Cela fera peut-être (surement?) un bon scénario de film. Tous les ingrédients sont en effet présents: un scénario atypique, un peu de politique (extrême droite), un peu de sexe, des cadavres partout, de l'humour noir...

« Je levai mon verre et bus une autre gorgée de vin. le breuvage épais, déplaisant, avait un gout acide. Il s'attarda sur ma langue, comme s'il ne savait quelle direction prendre.
Puis je l'avalai.
D'une manière ou d'une autre, on finissait toujours par tout avaler. »

Beaucoup d'action et d'adrénaline, un scénario solide et efficace, des personnages sympathiques font de cette lecture un moment agréable et de détente. Parfait pour se vider la tête.

3,5/5

Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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L'histoire se passe à Paris, quai des Orfèvres où un sniper bute la moitié d'une brigade de flics, dont la majorités sont italiens. le chef de l'équipe (français lui) manque de très peu de se prendre une cartouche. Les flics tentent de rattraper le tueur mais en vain. Fin de journée éprouvante pour tout le monde. Et notre chef d'équipe se voit confier, alors qu'il ne rêve que d'un bon bain chaud, une mission pourrie : accompagner une jeune femme pour inspecter son atelier de peinture qui vient d'être saccagé et dont personne a eu le temps de s'occuper plus tôt dans la journée.

Le lecteur est directement mis dans l'action. Ça déménage. On ne souffle pas une seconde...et on tourne les pages sans s'en rendre compte. Je me suis laissé surprendre agréablement. le ton est léger malgré tout, un humour qui fonctionne plutôt bien.

Et puis au cours du roman, je relis la quatrième de couverture Des personnages étonnants, une histoire d'amour très inédite. C'est tout à fait ça, on ne s'y attend pas. Je préfère ne pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise si vous êtes amener à lire le bouquin.

Alors oui, certaines ficelles sont grosses, mais l'intrigue fonctionne bien. Je me suis laissé avoir, et c'est tant mieux. J'ai passé un très bon moment de lecture. Un bouquin qui m'a redonné de l'élan dans mes autres lectures du moment où je n'arrivais pas à m'accrocher.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Difficile de vous parler ne serait-ce qu'un peu de l'enquête menée par le héros du roman sans vous dévoiler les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Pour ma part, j'ai presque tout deviné dès le premier tiers du roman, c'est dire si l'histoire est simple ! Malgré cela j'ai passé un bon moment de lecture avec Les Italiens, notamment grâce au rythme nerveux du roman et aux personnages sympathiques.
L'action commence dès la première ligne, où le héros est pris dans une fusillade qui décime une partie de son équipe, et ne se termine que quelques pages avant la fin. Tout n'est alors que fusillades, courses poursuites, retournements de situation et complots, avec une bonne dose d'amitiés viriles, un peu de sexe et un minimum de sentiments. L'auteur ne s'embarrasse pas de subtilités, on se croirait devant un film d'action et cela fonctionne plutôt bien ! Les seules originalités du roman concernent le personnage de Moët Chambérat et le fait que l'on ne connaisse pas le nom du héros, qui est également le narrateur (en tout cas, je ne me rappelle pas avoir lu son petit nom quelque part), et encore il n'y a rien là d'exceptionnel.
Le ton du roman est légèrement humoristique, un peu sarcastique, ce qui n'est pas désagréable. Les dialogues sonnent vrai et les descriptions ne sont pas trop longues, tout est fait pour maintenir un rythme soutenu avec une action qui se déroule sur les chapeaux de roues, sans temps morts excessifs.
Enrico Pandiani nous livre avec Les Italiens une bonne lecture détente, sympathique et pleine d'action. Idéal pour se vider la tête pendant les vacances...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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L'histoire se déroule à Paris, lieu que l'auteur a l'air de bien connaître, vu les précisions qu'il apporte aussi bien géographiquement que dans ses descriptions.
le narrateur du roman dont on ne connait pas le nom fait partie d'une équipe de police, du 36, Quai des Orfèvres, qui se fait appeler « Les Italiens ». Ils sont tous d'origine italienne avec des noms sonnant bon l'Italie comme Servandoni, Martini, ou encore, Coccioni. Dès la première page, nous sommes face à un tireur embusqué dans un immeuble proche de leur bureau qui massacre une bonne partie de l'équipe des Italiens. Les rescapés partent aussitôt sur les traces du tueur mais reviennent bredouille… Une bien sale journée qui est loin d'être fini pour notre héros. Son chef lui demande de ramener une personne, Moët, qui a été victime d'un cambriolage… A partir de là, l'action est constante.
C'est un des meilleurs policiers que j'ai lu dernièrement. Un humour noir bien présent, des personnages à la Gabin/Ventura, un peu de sexe, des odeurs de Caporals/Gitane maïs et surtout des histoires dans l'histoire qui font que jusqu'au bout Pandiani nous tient en haleine. L'écriture est claire, détaillée et la lecture se fait limpidement parfois bousculée et à d'autres moments presque en pose, comme les personnages. Je vois déjà le film… Non ?
Un livre que je conseille vivement. Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Télémaque pour cette intense lecture.
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un bon p'tit polar.

merci à Babelio et aux éditions Télémaque.

quai des orfèvres, au 36, 3 policiers se font dézingués, 3 membres
du groupe des Italiens, bien de chez nous mais des Italiens quand
même! un groupe qui était soudé avant que ces 3 ne se fassent
dessoudés. qu'est-ce que cela cache? une jolie femme, qui habite
de l'autre côté de la seine... une autre jolie femme... l'intrigue est lancée!
ça défouraille à tout va, on s'attache aux personnages, l'histoire est bien
tenue et se lit bien. rien de très original mais du solide. un bon moment
de lecture.
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Roman très visuel qui pourrait faire l'objet d'un thriller cinématographique. du sentimentalisme, un soupçon de transgressions, des combats épiques à travers le débat sur la transsexualité, la confusion des genres et les normes morales. Un roman énergétiques et bien ficelé.
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C'est un livre que j'ai lu grâce à l'opération Masse Critique. Je remercie Babélio et les Editions Télémaque.
Par certains côtés, c'est un bon roman, divertissant car cela va à cent à l'heure. Je ne me suis jamais ennuyé pendant cette lecture mais moi qui suis un adepte du polar posé, social, à la scandinave, je le trouve trop superficiel et trop orienté action.
Les personnages sont attachants et comme le dit la quatrième de couverture on a le droit à "une histoire d'amour très inédite".
Dommage que cela ne soit pas plus poussé dans le roman. J'ai bien aimé les moments calmes où les personnages principaux se posent et peuvent discuter calmement.
Mais ce roman fait la par belle à l'action et certains passages sont trop convenus.
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Livre lu rapidement en 1 jour parce que je cherchais un livre facile à lire à côté de 2 autres pavés en cours. Facile à lire oui, mais très violent, très visuel,un rythme très enlevé, on pourrait d'ailleurs y voir presque une série télé.
L'histoire m'a paru invraisemblable, des course- poursuite à n'en plus finir, un arsenal incroyable, un récit à la 1ère personne du personnage principal dont on ne sait pas le nom, plusieurs carnages, un enchevêtrement politique et des valeurs opposées qui s'affrontent.
Toutefois j'ai apprécié le personnage de Moët, d'une grande sensibilité et qui exprime bien les difficultés à se faire une place dans une société binaire.
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