AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'héritage, tome 1 : Eragon (128)

Ne vous soumettez à personne, ni de corps, ni de coeur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! Prêtez votre oreille à chacun, mais réservez votre coeur aux hommes qui le méritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leur obéissez pas aveuglément. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez votre temps à émettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu'un vous est supérieur parce qu'il est plus haut placé ou plus fortuné que vous. Soyez équitables envers tous afin que personne ne cherche à se venger de vous. Soyez prudents avec l'argent. Croyez ferme en ce que vous professez, afin que les autres vous écoutent.
Commenter  J’apprécie          180
Combien de gens se croient libres, et ne sont que prisonniers sans menottes !
Commenter  J’apprécie          180
Ce sont les étoiles et le soleil qui m'indiquent la voie.
Eux, ils ne mentent jamais.
Commenter  J’apprécie          160
C'est ton destin qui te façonne, dit Saphira. A chaque âge on a besoin se symboles. Peut-être le tien t'est-il tombé dessus sans crier gare. Aucun paysan ne devient Dragonnier par hasard. Ton nom annonçait une histoire qui se continue - ou qui se termine - à travers toi.
Commenter  J’apprécie          160
Lorsqu'il atteignit le sommet, Saphira était déjà là. Ils restèrent devant la tombe de Brom, pour lui rendre un dernier hommage. "Je n'arrive pas à croire qu'il s'en est allé pour toujours !"
Alors qu'Eragon s'apprêtait à partir, il vit Saphira étendre son long coup et toucher la tombe du bout du nez. Ses flancs palpitèrent tandis qu'un fredonnement presque inaudible s'élevait dans l'air.
Au contact de ses naseaux, le grès chatoya comme une rosée dorée. Des éclats de lumière argentée dansèrent sur la pierre. Ébahi, Eragon regarda des corolles de diamants étincelants s'épanouir sur la surface de la tombe. Des reflets scintillants se dessinaient tout autour, tels des éclairs de couleurs vives, tandis que le grès se métamorphosait. Satisfaite, Saphira souffla et se recula pour examiner son oeuvre.
Ce qui n'était auparavant qu'une sépulture en grès sculpté s'était transformé en un mausolée éblouissant, constellé de pierres précieuses. Cependant, le visage de Brom, intact, restait parfaitement visible. Eragon, les yeux écarquillés, contemplait le vieil homme qui semblait endormi.
"Qu'as-tu fait ?" demanda-t-il à Saphira avec une crainte respectueuse.
"C'est le seul cadeau que je pouvais lui offrir. A présent, le temps n'aura plus de prise sur lui. Il peut reposer en paix pour l'éternité."
"Merci", souffla le jeune Dragonnier.
Il posa une main sur le flanc de sa compagne ; puis, côte à côte, ils s'en allèrent.
Commenter  J’apprécie          140
-Jetez les osselets pour moi, dit-il d'un ton solennel.
Le visage de l'herboriste redevint grave lorsqu'elle ramassa les osselets. Ses yeux se fermèrent, et ses lèvres s'agitèrent sans bruit. Puis elle lança d'une voix forte :
-Manin ! Wyrda ! Hugin !
Elle jeta les accessoires de divination sur le linge, où ils tombèrent en luisant faiblement dans la pénombre.
Les mots résonnèrent aux oreilles d'Eragon. Il avait reconnu la musique de l'ancien langage, et en conclut avec appréhension qu'Angela était sans doute une sorcière. Elle n'avait donc pas menti : elle était vraiment capable de lire l'avenir.
De longs moments s’écoulèrent, pendant lesquels la femme examina les osselets. Puis elle se recula et poussa un profond soupir. [...]
-Je n'ai jamais rien eu d'aussi difficile à déchiffrer, dit-elle en s'essuyant la bouche avec sa manche. Tu avais raison. Ton destin est presque impossible à lire. Aucun autre ne m'avait paru aussi embrouillé et voilé que le tien … Néanmoins, j'ai réussi à déceler quelques éléments de réponse.
[...]
-Je commencerai par celui-ci, annonça-t-elle, car c'est le plus facile à interpréter. Ce symbole représente une vie éternelle, ou, du moins, très longue. C'est la première fois que je le vois apparaître. D'ordinaire, j'obtiens un tremble ou un orme -deux arbres qui indiquent une durée de vie normale. Vivras-tu toujours, ou seulement un nombre d'années extraordinaire, je ne saurais le dire ; mais je peux t'affirmer qu'une très longue existence t'attend...
[…]
-La suite est plus difficile à lire, reprit la femme, car les osselets sont retombés en tas.
Elle pointa du doigt trois d'entre eux :
-Voici le chemin, l'éclair et le bateau. Je n'avais jamais vu cette figure. J'en avais seulement entendu parler. Le chemin montre que tu devras faire des choix dans ta vie, et que tu en affrontes quelques-uns en ce moment même. Je vois de grandes batailles éclater autour de toi, certaines pour te détruire, d'autres pour te protéger. Je vois les plus grandes puissances de cette contrée lutter pour contrôler et ta volonté, et ton destin. Quel que soit l'avenir que tu choisiras, parmi les infinies possibilités qui s'offrent à toi, il sera marqué par le sang et les conflits ; toutefois, un seul t'apportera le bonheur et la paix. Prends garde de ne point te perdre, car tu fais partie des rares humains réellement capables de décider de leur propre existence. Cette liberté est un don ; c'est aussi une responsabilité plus lourde que des chaînes...
Le visage de la femme s'assombrit :
-Et, comme pour contrebalancer cela, voici l'éclair. C'est un terrible présage. Un triste sort t'attend, que je distingue mal. Pour une part, il est lié à la mort. Une mort qui s'avance à grands pas, et qui va te causer beaucoup de peine. Tu découvriras le reste au cours d'un grand voyage. Regarde bien cet osselet. Il repose en partie sur le bateau. Voilà qui ne trompe pas. Tu quitteras cette terre pour ne plus y revenir. Où tu aboutiras, je l'ignore ; mais tu ne retrouveras plus jamais l'Alagaësia. Impossible d'échapper à cette destinée. Elle se réalisera, quoi que tu tentes pour l'éviter.
[...]
Angela se frotta les tempes et respira à fond :
-L'osselet suivant est plus facile à lire, et peut-être de moins triste augure.
L'herboriste désigna un fragment d'os où était dessinée une rose qui fleurissait au cœur d'un croissant de lune.
-Une histoire d'amour t'est promise, annonça-t-elle en souriant. Ce sera une histoire épique, extraordinaire : la lune, symbole magique, l'indique. Cet amour sera assez fort pour survivre aux changements de dynasties... Je ne peux pas savoir si cette passion connaîtra un dénouement heureux, mais celle que tu aimeras sera de noble naissance et de haut lignage. Sa sagesse n'aura d'égale que sa puissance, et sa beauté sera à nulle autre pareille.
[...]
-Bien ! Les deux derniers osselets : l'arbre et le pied d'aubépine, qui sont retombés l'un sur l'autre... J'aurais préféré qu'il n'en fût rien, car cela signifie des ennuis en perspective. Tu seras trahi ; et tu le seras par les tiens.
[...]
-Après tout ça, la mort serait un soulagement..., ironisa-t-il.
-Peut-être ? Répondit l'herboriste sans se démonter.
[...]
Les yeux d'Angela s'éclairèrent :
-Si seulement je connaissais ceux qui me permettraient de découvrir la suite de ton histoire ! Tu sais parler aux chats-garous, tu entends l'ancien langage ; ton avenir promet d'être passionnant ; et peu de jeunes gens aux poches vides et aux vêtements usés peuvent espérer être aimés d'une noble dame... Qui donc es-tu ?
Eragon en déduisit que Solembum n'avait pas appris à Angela qu'il était Dragonnier. Il s'apprêtait à répondre « Evan » ; puis il changea d'avis et dit simplement :
-Je m'appelle Eragon.
Elle fronça les sourcils :
-Est-ce ton nom, ou ce que tu es vraiment ?
-Les deux, répondit-il en pensant à son illustre prédécesseur, le premier Dragonnier.
-Voilà qui me donne encore plus envie de connaître la suite de ton histoire ! Et qui était le vieil homme qui t'accompagnait, l'autre jour ?
Eragon décida qu'une vérité de plus ne pourrait pas faire de mal :
-Il s'appelle Brom.
Un brusque éclat de rire plia Angela en deux. […]
Elle s'interrompit : Solembum venait de se placer entre eux. Le chat-garou fixa le garçon de ses yeux de rubis.
[…]
Angela hocha la tête, et des mèches de sa chevelure sombre dansèrent sur son front :
-Je ne sais pas ce qu'il t'a dit, et je ne veux pas le savoir. Il t'a parlé à toi, et à toi seul. Ne répète ses paroles à personne.
-Je dois m'en aller, fit Eragon, secoué.
-Eh bien, va ! Tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux – surtout si tu te décides à m'acheter quelque chose ! Mais pars, si tu le désires. Je crois que Solembum et moi t'avons donné de quoi t'occuper l'esprit pour un moment.
-En effet.
Eragon battit précipitamment en retraite.
-Merci d'avoir lu mon avenir, souffla-t-il au moment de sortir de la boutique.
-C'était un plaisir, répondit Angela.
Commenter  J’apprécie          131
Eragon réfléchit longtemps... sans parvenir à se dissimuler l'évidence: il voulait garder ce dragon et il le garderait.
Commenter  J’apprécie          120
-Ce n'est pas facile. Personne ne peut le décider à ta place. Beaucoup de gens sont morts pour leurs idées ; ce destin est devenu tristement banal... Le vrai courage est peut-être de vivre pour ce qu'on croit, quitte à souffrir.
Commenter  J’apprécie          122
« - Eh bien, je... j'ai entendu beaucoup d'histoires sur les Dragonniers et les exploits qu'on leur attribue. La plupart des gens que je connais semblent souhaiter ardemment leur retour ; mais je n'ai jamais entendu quoi que ce soit sur leurs débuts. Comment se sont-ils formés ? D'où venaient les dragons ? Qu'est-ce qui rend les Dragonniers si spéciaux - hormis les dragons, bien sûr ? »
Commenter  J’apprécie          120
-Pourriez-vous nous indiquer la maison de Jeod, s'il vous plaît ?
-Je pourrais, répondit la femme sans cesser d'écrire.
-Et... accepteriez-vous de nous le dire ?
-Oui.
Elle se tut, puis se mit à griffonner encore plus vite. La grenouille coassa et fixa les voyageurs d'un œil torve. Tous deux attendirent, mal à l'aise. La femme n'en dit pas plus. Eragon s'apprêtait à intervenir quand Angela leva les yeux :
-Bien sûr, je vous le dirai ! Vous n'avez qu'à demander.
-P... Pardon ? bégaya Eragon.
-Vous m'avez demander si je pouvais vous indiquer la maison de Jeod ; ensuite, vous m'avez demandé si j'accepterais de vous le dire. Mais vous n'avez toujours pas posé la question !
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (22399) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Eragon de Christophe Paolini

    Chez qui Eragon vit-il au début du livre ?

    chez sa mère
    chez son oncle, Garrow
    dans une maison qui lui appartient, au village

    10 questions
    839 lecteurs ont répondu
    Thème : L'héritage, tome 1 : Eragon de Christopher PaoliniCréer un quiz sur ce livre

    {* *}