Citations sur L'héritage, tome 1 : Eragon (128)
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire ce qu'on lui raconte. Ainsi, d'aucuns prétendent qu'on ne peut pas se déplacer, ni survivre sur la Crête ; et, cependant, toi, tu en es capable. Le possible et l'impossible ne sont parfois qu'une seule et même chose, envisagée sous deux angles différents.
Il désigna les rayonnages qui les entouraient :
-Ces livres sont mes amis, mes complices. Ils me font rire, pleurer, comprendre le sens de la vie.
"Ce qui compte, c'est d'agir, affirma la dragonne. La vie ne vaut rien quand tu renonces à changer ton sort et à la vivre. Mais considère les options qui s'offrent à toi. Choisis-en une, et consacre-toi à elle. A chaque pas que tu feras, ton espoir grandira, et tu te rapprocheras du but."
"Mais qu'est ce que je peux faire ?"
"Ecoute ce que te dit ton coeur. Seul un désir suprême peut te porter."
La mer, c'est l'émotion incarnée. La mer aime, déteste et pleure. Elle se dérobe à toute tentative d'évocation ou de contrôle. On peut dire ce qu'on veut, la mer échappe toujours à l'homme.
"-Je ne savais pas que tu existais jusqu'à que tu déboules pour interrompre ma sieste. Ca ne veut pas dire que tu n'existais pas avant de me réveiller."
parfois, il n'y a pas de réponse
-Est tu Saphira? demanda-t-il.
Elle vrilla sur lui des yeux pleins d'intelligence. Au plus profond de son esprit, il sentit la satisfaction de la créature.
-oui.
Ecoute bien les deux choses que je vais te dire. Quand le temps sera venu où tu auras besoin d'une arme, cherche entre les racines de l'arbre dit Menoa. Et quand tout te semblera perdu, quand ton pouvoir te semblera inefficace, rends-toi au rocher de Kuthian et prononce ton nom : il t'ouvrira la Crypte des Ames.
-Tout s'est bien passé ? T'a-t-on reçu favorablement ?
-Je le pense, dit Eragon? Mais ton roi est prudent.
-C'est pourquoi il a survécu aussi longtemps...
"Je n'aimerais pas que Hrothgar soit fâché contre nous" remarqua Saphira.
Eragon lui jeta un regard. "Non, moi non plus. Je me demande ce qu'il a pensé de toi. Il ne semble guère apprécier les dragons, bien qu'il ne l'ait pas dit clairement."
Ces mots firent sourire Saphira : "En cela, il a agit sagement. Après tout, il ne m'arrive qu'au genou !"
Il s'écroula sur le lit, plongea la tête dans ses bras et pleura à grands sanglots. Il sentit que Saphira essayait d’entrer en contact avec lui. Accablé, il la repoussa et se laissa emporter par le chagrin. Garrow n'avait pas pu partir. Pas lui. Pas lui aussi. Car, s'il était parti, à quoi pouvait-on bien croire ? A un monde où les vies s'éteignaient comme des bougies dans le vent ?