Ce petit essai intéressant oeuvre d'un spécialiste, distingue le voyageur (apprécié) du touriste (fustigé) et même du vacancier (justifié).
Il revit son enfance (et ses vacances dans la France d'après-guerre), sa jeunesse voyageuse et traverse les siècles pour retrouver les premiers touristes.
Il s'aide de l'étymologie pour mieux comprendre l'ailleurs, le tour qu'effectuaient autrefois les jeunes gens fortunés, etc...
Il montre combien la notion de patrimoine peut figer une région.
Il critique bien évidemment le tourisme sexuel mais aussi l'être connecté que beaucoup sont devenus, qui ne savent plus observer ce qui les entoure et adopter un rythme lent, éloigné de la vitesse imposée.
Et j'ai apprécié la bibliographie détaillée à la fin du livre, ce qui est très rare.
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Ce livre est un plaidoyer contre le tourisme de masse. Hordes envahissant des hauts lieux dits de tourisme (y compris ceux consacrés et donc condamnés par l'UNESCO ou l'ONU, patrimoines de l'humanité), polluant, dégradant, défigurant, car il faut construire les infrastructures (routes, aéroports, hôtels et autres). Et on ajoute les énormes villes flottantes qui s'appellent les navires de croisière. ET ces flux continuent car ils abondent l'économie de... de... de grands groupes financiers qui ne regardent que leurs dividendes.
Je suis entièrement d'accord.
Toutefois, l'auteur oppose au touriste le Voyageur. J'ai bien compris la dialectique mais je ne partage pas. Je ne partage pas ce manichéisme et ce distingo entre le touriste (concon, excusez- moi) et le voyageur, noble, intelligent etc...
Non. Quand il s'agit de préserver les ressources naturelles, à mes yeux, ni l'un ni l'autre ne se valent. Car le voyageur a généré le touriste. Et donc observez d'abord ce que vous avez sous les yeux et la planète s'en portera mieux. En conséquence, ce livre me paraît être un ouvrage de "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais".
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En effet, le touriste massifié est un habitué du confort, il vérifie tout à partir de son cellulaire, mini-ordinateur, qu'il consulte en permanence et par lequel il communique à ses réseaux qui l'informent en temps réel de ce qu'il doit voir, faire, manger, visiter tout en lui indiquant ses droits au cas où son voyagiste ne respecterait pas le contrat. Ce touriste massifié se met lui-même sous surveillance pour surveiller l'organisation...
Je regrette seulement que le touriste ne choisisse pas de voyager. Pour le dire autrement, le touriste consomme un déplacement (du reste, fréquemment il achète une "bonne affaire", peu importe la destination et l'itinéraire), le voyageur exulte à accomplir un parcours qu'il associe à une expérience "totale". Je n'obère aucunement que le touriste, probablement, apprend sur lui et sur les autres en touristiquant. Mais sans le vouloir ni le chercher.
Ça été l'emmerdement de mon temps qui m'a fait chercher une espèce de dépaysement.
Rachel Carson, figure majeure de la pensée écologiste du XXe siècle, est plutôt méconnue du grand public, bien que ses travaux aient une résonance particulière face aux enjeux environnement actuels. Pour en parler, le Book Club reçoit la romancière Isabelle Collombat et l'essayiste Thierry Paquot.
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