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3,67

sur 370 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne m'attendais pas à aimer autant ce roman de fantasy historique !

En 1345, dans une Chine sous domination mongole, le jeune Zhu Chongba est promis à la grandeur, tandis que sa soeur est promise au néant. Mais quand le garçon meurt, la fille, pour survivre, décide de s'emparer du destin de son frère et de se faire passer pour lui aux yeux du monde et du ciel.

Ce roman ravive de manière passionnante l'un des tropes les plus éculés de la fantasy : celui de destin/prophétie et d'Élu·e. La protagoniste, Zhu, chercher à accomplir un destin qui n'est pas le sien et cela rend ses actes particulièrement intéressants, en particulier lorsqu'elle se rend compte qu'accéder à la « grandeur » et maintenir sa fausse identité sont deux objectifs de plus en plus incompatibles. le personnage n'a rien de passif et j'avoue avoir été épatée par son ingéniosité à se sortir des situations les plus délicates. Son évolution est fascinante, sa rage de survie devient progressivement une soif de pouvoir qui la distingue très nettement d'un héros de fantasy classique, sans qu'on sache exactement où et quand le glissement s'est opéré.

J'ai appris en achevant ma lecture que Zhu est inspirée du fondateur de la dynastie Ming, Zhu Yuanzhang, qui a régné sur la Chine après la fin de la domination mongole (période à laquelle se déroule le roman). le fait d'en faire une femme pourrait faire sourciller, mais à la différence d'autres romans historiques que j'ai lus récemment, je n'ai pas eu l'impression ici de voir des personnages du 21e siècle plaqués de manière anachronique à une époque antérieure. Au contraire, tant les personnages que les thèmes (différences de traitement entre les hommes et les femmes, identité de genre, dynamique désir/destin) m'ont paru traités très finement. Cela est d'ailleurs mis en relief par l'apparition d'un point de vue contrepoint à celui de Zhu : Ouyang, général eunuque qui se bat pour le camp mongol et doit de son côté accomplir son propre destin. Ce personnage est aussi fascinant à suivre que celui de Zhu bien que son introduction m'ait d'abord déroutée.

Malgré quelques défauts de rythme qui m'ont paru mineurs, je garderai de cette lecture un très bon souvenir et j'espère voir la suite traduite bientôt !
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Chongba, fils de la famille Zhu, est promis à une grande destinée, tandis que sa soeur est promise au néant. Pourtant la famille va être attaquée par des hors la loi, et les deux enfants se retrouvent orphelins. Chongba va se laisser mourir, tandis que Zhu va se battre pour survivre à la famine et l'abandon. Quand son frère décède, elle va alors prendre son destin en main, et part au monastère pour prendre la place de novice son frère.

Cette fantasy orientale a été une belle découverte. Nous plongeons dans l'histoire de la Chine impériale, et suivons donc cette jeune fille, prête à tout pour déjouer le destin. Ce roman est dense, avec des personnages complexes mais bien définis par son auteur. de nombreux thèmes sont également abordés telle que la place des femmes dans cet empire, avec Zhu qui va vivre la vie de son frère et devenir un personnage fort et puissant. Mais aussi les intrigues politiques, qui s'appuient sur un contexte réel de cette période en Chine. Je n'ai personnellement pas les connaissances suffisante pour déterminer la part de vrai et de fiction cependant.
L'autrice aborde également des thèmes forts tels que la vengeance ou bien encore l'identité, que ce soit avec le personnage de Zhu ou du général eunuque.

Ce roman est un premier tome, et j'avoue avoir été marquée par cette lecture, qui est certes dense et dans lequel je pense avoir loupé pas mal de références historiques par méconnaissance de l'histoire de ce pays. Mais j'ai hâte de lire la suite et de faire quelques recherches pour me préparer à cette future lecture.

La biographie de Shelley Parker-Chan nous apprend qu'elle est une ancienne diplomate asiatico-australienne et conseillère en développement international qui a passé près d'une décennie à travailler sur les droits de l'homme, l'égalité des sexes et les droits des LGBT en Asie du Sud-Est. Son roman est fidèle à ses convictions et apporte beaucoup à l'histoire qu'elle nous délivre, je vous le recommande vivement.
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On suit une jeune fille chinoise qui dès son plus jeune âge est confrontée aux difficultés liées à la vie dans une Chine qui connaît la famine. Et plus que son frère et son père, la faim la tiraille puisqu'étant une femme, elle se doit de cuisiner pour sa famille sans réellement se substanter. Très rapidement elle devra prendre le nom de son frère et deviendra Zhu Chongba pour tenter de survivre 🐉

J'ai adoré la force de caractère de Zhu mais surtout ses questionnements identitaires et sa croyance ancrée au fait qu'elle devait se comporter comme si elle était son frère pour bénéficier du destin de grandeur qui lui avait été promis avant sa mort. Or tromper les Dieux et se trahir elle-même dans son corps et son âme de femme n'est pas chose aisée ♀️D'autant plus que son instinct féminin lui sauvera la vie à de nombreuses reprises ! Ce tiraillement qu'elle ressent au monastère l'accompagnera une grande partie de sa vie et l'évolution des pensées de Zhu a su m'en apprendre davantage sur la difficulté que peut ressentir une personne qui est née dans un corps mais qui appartient en son coeur au genre opposé ou qui ne se sent appartenir à aucun des genres. J'ai trouvé que l'autrice réussissait avec brio à instiller ces interrogations chez le lecteur avec les propres doutes de Zhu à qui l'on ne peut que s'attacher ❤️

J'ai également beaucoup aimé les personnages secondaires que ce soit Ma, qui a un coeur pur et ne cesse de se dévouer pour autrui, mais également Wu Yang qui, lui, a été meurtri dans sa chair même et qui ne se sent plus complètement homme. La vengeance qui anime OuYang est à la fois vive et destructrice et elle m'a beaucoup animée durant cette lecture💥

En outre, le lecteur est plongé dans la Chine impériale du XIVème siècle dans laquelle s'oppose les Mongols, dirigés par le Prince de lumière et le Royaume du Henan. Malgré la complexité des enjeux politiques, une fois les personnages identifiés et reliés à leur clan, les complots politiques séduisent le lecteur et le tienne en haleine 🤩

Les relations dépeintes par l'autrice m'ont beaucoup plues et notamment les nons-dits qui ponctuaient ces dernières que ce soit entre Ou Yang et Essen ou encore Zhu et Xu da.
Une relation F-F se dessine également entre ses lignes et qu'est ce que ça fait du bien d'avoir à la fois des questionnements sur l'identité et sur les relations sexuelles.
Bref cette alternance entre introspection, batailles, stratégie militaire et complots politiques a marqué un sans faute pour moi ! Ce livre a été un coup de coeur et j'ai très hâte de découvrir sa suite
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J'ai longtemps été très sceptique concernant ce premier tome, j'ai entendu tout et son contraire et ce n'était donc pas un titre en tête de liste de mes priorités.
Et puis j'ai vu le super avis de Rémi, de @l_encre_de_la_magie et je me suis dit que quand même, il devait valoir le détour!

Comme de fait exprès j'ai découvert qu'il existait en livre audio et je me suis dit que c'était l'occasion on jamais!

Ce roman est une réécriture historique avec une pointe de fantastique.
Sa base historique est celle de l'essor de la dynastie Ming au 14ème siècle.

J'ai trouvé la mise en place très intelligente et bien menée, le point de vue de Zhu notre héroïne nous donne une belle perspective sur les forces en place et la manière dont elle vient s'intégrer à un échiquier où pourtant, tous les pions semblent être placés!

Entre stratégie militaire et batailles superbement bien décrites, certains moments sont durs et sans pitié, néanmoins contrebalancés par des accalmies plus contemplatives et poétiques, empreintes de philosophie.

Le tableau qui nous est dressé est riche en détails et j'ai été captivée par la beauté de certains passages, d'autant que le fantastique vient ajouter la pointe mystique à la destinée atypique et flamboyante de Zhu!

L'alternance de point de vue avec celui de Ouyang, antagoniste de Zhu, apporte de la nuance et enrichi l'histoire, rendant difficile le parti pris et c'est quelque chose que j'affectionne!
J'ai trouvé l'équilibre parfait entre leur développement, leur histoire, leurs objectifs et leur psychologie.

Un des gros sujets de ce livre, que j'ai trouvé approfondi et bien mené, concerne le genre et l'identité.
L'opposition féminin/masculin gagne en fluidité tout au long du livre, cette évolution démontre la sensibilité et le point de vue éclairé de l'auteurice sur le sujet et cela donne de l'impact à son récit.

En Bref: Une réécriture historique queer qui vaut le détour, qui m'a totalement captivée et dont j'attend la suite avec grande impatience!
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1345, la Chine est sous la domination Mongole et franchement il n'y fait pas bon vivre. La famille Zhu n'a plus rien à manger. Pourtant le sage du village a prédit la grandeur pour le fils et le néant pour la fille. Etonnant, non ? Mais après la disparition de leur père, le jeune garçon se laisse mourir. Sa soeur, animée du désir ardent de vivre décide de prendre sa place et d'embrasser son destin. Elle devient Zhu Chongba et part au monastère en se faisant passer pour un garçon...

Celle qui devint le soleil est le premier roman de Shelley Parker-Chan, autrice australienne ancienne diplomate qui s'est battue contre le sexisme, le racisme et l'homophobie en Asie du sud-est.

On est ici plus proche du roman historique que de la fantasy. Il y a très peu de magie, donc si c'est que vous recherchez, autant être prévenu.e.s.

En revanche, pour ce qui est des intrigues politiques, trahisons, suspense, des personnages qui évoluent, des représentations différentes, queer, là il y a de quoi faire !

Bon, c'est un peu hardos parfois le sexisme ambiant, les petites phrases haineuses contre les femmes... le personnage de Ouyang m'a souvent mise mal à l'aise. C'est un eunuque qui déteste tout ce qui est féminin et a une relation ambiguë avec son prince.

Bref, les relations entre les personnages sont complexes, pas manichéennes, on est plutôt dans la zone grise voire très grise. Jusqu'où peut-on aller pour assouvir ses désirs tout en voulant faire le bien ? Qu'advient-il lorsqu'on emprunte l'identité, le genre d'un autre ? Comment ne pas se perdre ? Comment protéger ou dévoiler son secret ?

Voilà un roman qu'on ne délaisse pas facilement et qui m'aura valu quelques nuits bien courtes ! D'accord, il a parfois quelques petites longueurs et répétions, mais c'est un premier roman, donc🔥🔥🔥
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Avant d'entrer dans le vif du sujet, je souhaiterai prévenir les amateurs « puristes » de fantasy que ce roman risque de ne pas répondre à leurs attentes. Vous ne croiserez ni bestiole fantastique, ni magie entre ces pages. On est davantage dans le registre de l'uchronie (revisite de l'Histoire) avec un léger fond de mythologie chinoise.

Il n'en reste pas moins que le pari de Shelley Parker-Chan est aussi ambitieux qu'audacieux.

Ambitieux parce que l'auteure prend pour cadre une période charnière de l'Histoire de la Chine. Sous le joug de la dynastie Yuan depuis 1279, le pays est dirigé d'une main de fer par un empereur mongol. Mais en cette seconde partie du XIIIe siècle la révolte enfle, un sentiment de colère attisé par la sécheresse et la famine qui frappent le pays. de plus en plus de Chinois se prennent à espérer le retour au pouvoir d'un empereur autochtone (ce sera le cas en 1368 avec l'avènement de la dynastie Ming).

Audacieux parce que Shelley Parker-Chan, australienne d'origine asiatique et militante active pour la reconnaissance des droits LGBT – notamment en Asie du Sud-Est –, confie son intrigue à des personnages inattendus (quitte à revisiter l'Histoire). À commencer par Zhu, jeune paysanne promise au néant qui va refuser son destin et profiter d'une opportunité pour essayer d'imposer sa propre destinée. En se substituant à son frère décédé, elle va pouvoir bénéficier des enseignements d'un monastère, une première étape vers ses rêves de grandeur.

Du côté mongol le pari est encore plus osé puisque le rôle principal revient au général Ouyang, un combattant impitoyable et fin stratège. Mais aussi un eunuque, châtré sur ordre du père de son actuel seigneur après que sa famille a été assassinée. Un homme rongé par une inextinguible soif de vengeance malgré l'admiration (et plus si affinités ?) qu'il voue à son seigneur.

Même chez les personnages secondaires, c'est une femme, Ma Xiuying, la fiancée d'un commandant rebelle, qui va tirer son épingle du jeu. Résignée à son rôle de femme, elle rêve de mieux… mais ce mieux lui est inaccessible du fait de sa condition féminine ; jusqu'à ce qu'elle rencontre Zhu.

Sous la plume de Shelley Parker-Chan, les hommes ne sont pas vraiment en odeur de sainteté. Seul Xu Da, ancien moine et ami de Zhu, devenu bandit va redorer le blason de la gent masculine. Là encore, ce sont les retrouvailles avec Zhu qui changeront sa destinée.

Petit coup de coeur personnel pour le personnage de Chang Yuchun, un jeune voleur aussi opportuniste que cynique, qui n'échappera pas, presque à l'insu de son plein gré, à l'influence de Zhu.

Pour son intrigue, l'auteure opte pour deux arcs narratifs, le premier va suivre le parcours de Zhu, le second celui du général Ouyang. Deux destinées amenées à se croiser même si parfois la rencontre sera explosive.

J'ai bien aimé les personnages qui sont décryptés par le détail (dans leurs actes mais aussi dans leur quête d'identité) sans complaisance ni manichéisme ; même si on comprend le chemin qu'ils suivent, ils n'emprunteront pas toujours la voie la plus noble pour arriver à leurs fins (c'est surtout vrai pour Zhu).

Il en va de même pour l'intrigue, au-delà du conflit sino-mongol, chaque camp doit composer avec des alliances, des trahisons, des complots et autres coups bas divers et variés. Un échiquier politique et stratégique en perpétuel mouvement, à chacun de poser ses pions au mieux afin de tirer profit de la situation.

On est loin de la densité et de la complexité du Trône de Fer, mais ça reste globalement bien pensé et addictif. Un petit (tout petit) bémol au niveau de la facilité avec laquelle Zhu trouve des solutions aux obstacles qui se dressent devant elle. C'est réglé en deux coup de cuillères à pot et quelques pages.

Le style de Shelley Parker-Chan offre un contraste bienvenu à la noirceur de certaines situations sans jamais sombrer du côté fleur bleue. Décidément ce bouquin fut une agréable surprise à tous points de vue ; rapidement happé par l'intrigue, j'ai eu bien du mal à le lâcher tant il me tardait de découvrir la suite des évènements.

Celle Qui Devint le Soleil est le premier opus d'un diptyque, à la fin du roman les cartes sont rebattues et le lecteur est en droit de se poser bien des questions quant à la suite des événements… mais pour avoir des réponses, il nous faudra patienter (pas trop longtemps j'espère).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Lorsque des brigands débarqués dans son village tuent son père et son frère, Zhu la petite paysanne destinée à RIEN comme l'a prédit l'oracle consulté récemment, décide de s'emparer de l'identité de son frère. Elle sera donc désormais Zhu Chongba, celui-ci était destiné à la grandeur, alors cette grandeur sera pour elle.

Zhu va d'abord rejoindre le monastère le plus proche de son village où elle saura se faire accepter à force de persévérance. Elle est fraîchement ordonnée moine lorsque son chemin croise pour la seconde fois Ouyang, le général eunuque de l'armée Yuan. Son action orientera le chemin de Zhu radicalement.

Les six-sept premiers chapitres ne concerneront que Zhu, même si on entrevoit rapidement les deux autres personnages principaux, Ouyang et Ma. Mais dès l'arrivée de Zhu à Anfeng, cité où se concentrent les Turbans rouges, noyau de la résistance, la narration va alterner entre ces trois personnages, le récit devient alors bien plus dynamique et j'ai alors complètement adhéré à l'histoire.

La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Dans un village perdu, là où les paysans meurent littéralement de faim, il est coutume de consulter l'avenir de ses enfants. Si Chongba est destiné à une existence exceptionnelle, sa soeur Zhu est promise au néant, comme toutes les filles. Mais lorsque la fratrie se retrouve orpheline suite à une attaque, le frère se laisse mourir de chagrin. Combative, la soeur va s'emparer de son nom afin d'accomplir pour elle-même sa destinée.

Jai beaucoup aimé ma lecture ! Ce roman prends de la profondeur au fil des pages et on est littéralement embarqué par Zhu . L'autrice ne recule devant rien et ne ménage pas ses lecteurs : humour , guerre , trahisons , noirceur, mais aussi détermination, amour et dépassement de soi.

Le personnage principal est queer et son plus grand ennemi est... Ouyang. C'est son prénom, je ne vais pas vous spoiler car là aussi il s'agit d'un personnage complexe de grande envergure que j'apprécie beaucoup malgré son âme sombre. Il exerce une attraction dès qu'il apparaît dans les pages et cache des secrets .

Si Zhu et Ouyang sont mes personnages favoris, les personnages secondaires ne sont pas en reste, tous armés de leurs motivations propres et de leurs blessures intérieures. Si ce livre est de la fantasy , il faut savoir qu'il s'appuie sur l'histoire de la Chine , à l'époque où les Mongols gouvernaient. L'autrice a fait des recherches sur les faits historiques et sur les moeurs de l'époque, et ça se voit.

Je ne peux que vous recommander la lecture de Celle Qui Devint le Soleil. Ce premier roman est une vraie réussite !
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Au début j'ai eu peur de me laisser tenter par la couverture et l'édition rutilante de ce roman. Souvent les livres qui ont besoin d'autant de paillettes pour faire vendre, ont besoin de compenser quelque chose.

Quelle ne fut pas mon erreur !

J'ai passé un formidable moment entre les pages (magnifiques) de cette histoire. La traduction est maitrisée et la langue est recherchée, nous en apprenant au passage, beaucoup sur la vie et les société de cette époque troublée de la Chine.

Le personnage principale est très intéressant et attachant, et j'ai vraiment, vraiment hâte de le retrouver dans le prochain tome, qui laisse présager de grandes choses pour la suite !

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Je ne sais pas pourquoi, j'ai tellement tardé à lire cette pépite ! “Celle qui devint le soleil” est le roman de fantasy-historique de Sheller Parker-Chan. Son classement dans la fantasy peut être trompeur car il est surtout historique. Il n'y a pour ainsi dire qu'une infime touche de fantasy dans ce récit. Donc, vous serez prévenu !

Dans un très pauvre village de la chine médiévale, une petite fille (sans nom) de paysan va voir son destin s'embraser lorsqu'elle prend l'identité son frère décédé. Désormais, elle est Zhu Chongba. D'abord, apprenti moine, elle arrivera au plus haut grade de l'armée rebelle pour accomplir sa destinée ; détrôné la dynastie mongole pour remettre une dynastie chinoise sur le trône. Dans ce récit deux points vues s'opposent. Celui de notre héroïne Zhu du côté des rebelles, “les turbans rouges” et celui d'un général eunuque Ouyang du côté mongol. Ouyang est tout aussi fascinant que notre héroïne. C'est aussi un personnage très sombre à cause de son passé douloureux. Deux héros à la destinée grandioses mais qui l'accomplira ?

J'ai été très amusé de l'interprétation libre de l'autrice pour la vie du fondateur de la dynastie Ming, (Zhū Yuánzhāng). Faire du premier empereur de la lignée, une femme, voilà qui n'est pas banal. J'avais peur en commençant ce livre de voir encore une énième version de l'histoire de Mulan mais pas du tout. J'ai clairement aimé cette magnifique épopée historique, féministe et tellement originale. Vivement la suite !
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